Dans le prolongement du premier, et culte, Ghosbusters -SOS Fantôme lors de sa sortie en France en 1984- nous retrouvons Venkman, Ray, Egon et Winston à New-York, occupés à débarrasser la ville de diverses manifestations ectoplasmiques, alors que Gozer prépare son retour.
Jouant la carte de la nostalgie, ce nouveau comics [1] multiplie les rappels et les clins d’œil. On y retrouve les personnages exactement tels qu’on les connait, l’action servant surtout à insister sur leur caractérisation et à tenter de déployer l’humour qu’ils véhiculaient dans le film.
Mais on ne renoue malheureusement pas avec la magie de l’œuvre originale. Une impression de bégaiement de l’histoire s’impose même du fait de la reprise de Gozer comme menace majeure. S’il est amusant de retrouver l’emblématique bibendum en marshmallow, le sentiment de redite, et ce même si personnages et auteurs [2] semblent s’amusent des effets d’écho, s’avère pesant.
Ce premier tome en appelant d’autres, il est possible de se rassurer en misant sur la fait qu’il s’agit là que d’une sorte de prologue. La suite des aventures de nos chasseurs de fantômes préférés fera peut-être preuve de davantage d’inventivité.
(par Aurélien Pigeat)
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Ghostbusters T1 : Panique à New-York. Collectif. Traduction Lise Benkemoun. Delcourt, collection "Contrebande". Sortie le 24 septembre 2014. 96 pages. 14,95 euros.
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[1] Débuté chez IDW Publishing en septembre 2011, il vient de s’achever au mois de septembre de cette année en célébration du trentième anniversaire de la franchise. Au total, la série compte deux "volumes" au sens américain (deux "saisons" en quelque sorte) : la première comprenant 16 issues (numéros) et la seconde 20. Au total, ces épisodes sont compilés dans 9 TPB (Trade Paper Back, l’équivalent de nos volumes), le dernier étant annoncé pour décembre.
[2] Notons que, de manière étonnante, l’édition française de Delcourt ne mentionne pas les auteurs de l’album. En regardant du côté de la publication américaine, on retrouve pourtant Erik Burnham
et Tristan Jones au scénario, Dan Schoening au dessin et Luis Antonio Delgado à la couleur.