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Green Lantern T1 – Sinestro – Par Geoff Johns & Doug Mahnke – Urban Comics

Par Antoine Boudet le 18 juin 2012                      Lien  
Rare titre à ne pas avoir souffert du relaunch de l'univers DC, Green Lantern s'inscrit dans la continuité des événements de War of the Green Lantern. Après un twist final surprenant et un aftermath décevant, qu'en est-il de l'ancien gardien du secteur 2814...

On ne change pas une équipe qui gagne ! Après nous avoir pondu un War of the Green Lantern en guise de dernier baroud d’honneur pour Hal Jordan dans l’ancienne version de l’univers DC, Geoff Johns rempile ici pour narrer les aventures de Sinestro comme protecteur du secteur 2814.

Johns en profite pour éclaircir la situation de Sinestro, mais surtout, il nous dépeint un Hal Jordan brisé, qui n’est plus rien sans son anneau de pouvoir. Criblé de dettes, sans emploi, insolvable, notre casse-cou se retrouve en fâcheuse posture et, comble de l’ironie, repousse Carol Ferris alors qu’elle lui vient en aide. C’est que notre petit Hal est donc un junkie en manque de sa dose de volonté pure et de galaxie à sauver. Cependant, Sinestro, voyant ce que son ancien corps fait subir à sa planète, se tourne vers Hal Jordan afin de solliciter son soutien armé...

Green Lantern T1 – Sinestro – Par Geoff Johns & Doug Mahnke – Urban Comics
(C) Doug Mahnke/Urban Comics

Geoff Johns revoit donc l’intégralité de la continuité future de Green Lantern grâce à ces deux points, mais aussi la mise en branle de la troisième armée des Gardiens de l’Univers. Le tout servi au dessin par son compère de The War of the Green Lantern, Doug Mahnke qui oscille entre l’acceptable et des planches à s’en décrocher la mâchoire. Il est vraiment à son aise pour illustrer du comics cosmique et ce n’est pas pour nous déplaire.

Regroupant les six premiers numéros de la série, l’histoire met quand même du temps à décoller. L’effet Johns est toujours présent puisqu’il arrive à nous tenir en haleine grâce à sa maîtrise du cliffhanger.

(C) Doug Mahnke/Urban Comics

Sans pour autant être réservé aux lecteurs de longue date, les novices complèteront utilement cette lecture avec les deux fascicules sortis par Urban Comics en kiosque pour disposer de l’intégralité de la maxi série The War of the Green Lantern, histoire de ne pas trop être largué lors de la lecture de ce tome car, comme nous l’évoquions en introduction, cette série n’a pas subi de vrai reboot, contrairement au reste de l’univers DC.

Au niveau éditorial, rien çà redire si ce n’est des bonus plus pauvres que sur Wonder Woman et Justice League : nous avons juste droit ici à une galerie des variant covers, ce qui n’est déjà pas si mal.

(C) Doug Mahnke/Urban Comics

(par Antoine Boudet)

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2 Messages :
  • Dites, je veux bien que c’est un article sur un comics et qu’il est parfois difficile de traduire l’analyse d’un livre lu dans une langue étrangère (surtout si on vit immergé dans cette langue), mais vous pourriez quand même éviter d’utiliser tant d’anglicismes. Rien que dans le résumé, il y a : relaunch, twist, aftermath... alors que "relance, retournement et épilogue" sont tellement plus jolis.

    De temps en temps, ça ne me dérange pas, mais là, ça devient un sabir incompréhensible.

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    • Répondu par Antoine Boudet le 19 juin 2012 à  13:27 :

      Aftermath est le titre d’un album de Green Lantern, se déroulant après War of the Green Lantern, je n’ai pas trouvé très utile de le traduire.

      Après, cher Matthieu, vous avez amplement raison, je ferai plus attention la prochaine fois et j’avoue avoir tendance à mélanger la langue de Molière avec celle de Shakespeare non pas pour me donner un style, mais plus par habitude quand je parle de comic-book.

      Répondre à ce message

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