La couverture renvoie aux contes et légendes de notre enfance. Ce petit personnage en couverture, est-ce un gnome, un lutin ? Quelle surprise de découvrir qu’il s’agit en réalité d’un jeune dragon, le dernier de sa race. Et qui est donc cette demoiselle en armure qui pleure derrière lui ? À lire le résumé en quatrième de couverture, c’est une épopée traditionnelle qui se profile à l’horizon, à la différence que le chevalier chargé de protéger le dernier dragon du monde est une femme, et que ce dragon ressemble à tout... sauf à un dragon !
Une quête semée d’embûches peuplée d’ennemis bien décidés à se repaître du cœur du dernier dragon vivant et à utiliser les pouvoirs de cette créature légendaire pour conquérir le monde. C’était sans compter Camélia, jeune chevalière atypique aussi forte que mystérieuse. À chaque combat, la douleur qu’elle inflige à ses rivaux la fait pleurer, comme si elle pouvait ressentir le mal engendré par chacun de ses coups.
Sur ces bases un peu étranges, en dépit d’une idée générale assez commune aux autres aventures de dragon, le graphisme laisse perplexe même s’il semble s’améliorer au gré des pages. L’auteure met en place un univers inventif, riche en possibilités, qui ne demande qu’à nous surprendre.
(par Marc Vandermeer)
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