Alors qu’une grande partie de la France est en pleine guerre civile, Jean-David Morvan et sa femme rejoignent Paris. Ils espèrent pouvoir atteindre l’ambassade du Japon pour y déposer Kyoshi, un de leur ami nippon. Ce dernier s’avère être un véritable boulet compte tenu du contexte. Auparavant, ils rejoignent Sylvain Ricard, qui s’apprêtait à quitter la capitale... Celui-ci va les aider à traverser le barrage militaire qui ceinture l’ambassade.
Jean David Morvan qualifiait dans nos pages ce récit de « fiction autobiographique ». Les scénaristes Sylvain Ricard et Jean-David Morvan s’intéressent avant tout à leurs réactions plutôt qu’au contexte (la guerre civile). Le lecteur aura plus l’impression d’être le témoin de « situations que les auteurs s’imposent », plutôt que de lire un récit à intrigue forte. Ce type d’histoire relève de l’exercice de style. Les auteurs l’ont compris et privilégient la dynamiqye de la narration et surtout une sincérité dans l’écriture : les auteurs ne cherchent pas à faire passer une image héroïque d’eux-mêmes, bien au contraire ...
Le dessinateur, Christophe Gaultier, privilégie la spontanéité et la lisibilité. Il semble avoir pris le parti de ne pas encrer ses planches. D’une part pour conserver l’énergie et l’authenticité du crayonné, mais aussi pour gagner du temps. Les auteurs publieront trois fascicules de 32 pages cette année ! Tant mieux, car on a hâte de lire la suite !
(par Nicolas Anspach)
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