Une tour de fer établie à l’occasion d’une Exposition Universelle, celle qui devrait célébrer le centenaire de la Révolution Française, en 1889, la plus haute du monde (plus de 300m) mais aussi représenter le génie français, "l’art de l’ingénieur moderne et le siècle de l’industrie et de la science", tel était le projet.
C’est aujourd’hui le monument de Paris le plus visité, le plus caractéristique de l’esprit français. Conçue par une brochette d’ingénieurs et d’architectes : Maurice Koechlin, Émile Nougier, Stephan Sauvestre, on retrouve sa construction pas à pas, du projet qui ne fait pas l’unanimité : Eiffel sera accusé d’être un juif allemand, lui qui n’est ni juif, ni allemand, cherchant à construire sa "Tour de Babel"..., à son érection triomphale.
Autour de cet événement, l’album raconte la vie d’un homme bien dans son siècle qui est celui de la Révolution industrielle. On raconte son enfance, ses ambitions et puis ses échecs dont ce Canal de Panama qui devait faire de lui l’égal de Ferdinand de Lesseps et qui va sombrer dans un scandale financier dommageable pour la République. Et puis ses réalisations : la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté, la Passerelle de Bordeaux, le viaduc de Garabit, le Pont de Porto...
"Toujours plus haut..." devait être la devise secrète de cet ingénieur qui fut le mécène des premiers pionniers de l’aviation naissante.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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