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"HEY !", la revue artistique éclectique d’Ankama

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 5 août 2014                      Lien  
Avec les vocables "Modern Art & Pop Culture" en étendard, "HEY!" est plus qu'une revue : ce sont aussi des expositions marquantes et des spectacles qui animent l'espace culturel aux confins de la bande dessinée. Pour mieux l'enrichir.
"HEY !", la revue artistique éclectique d'Ankama
Le N°18 de HEY !

Run, directeur du Label 619 d’Ankama (Mutafukaz, Doggy Bags, etc.) et éditeur de la revue HEY !, fondée il y a quatre ans, ne s’en cache pas : "HEY ! permet de découvrir la culture et les références artistiques qui nourrissent le label 619 et qui participent au succès de ses bandes dessinées." Et de fait, les artistes d’aujourd’hui se nourrissent de l’environnement culturel qui est le leur, porté par Internet et les jeux vidéo, mais aussi par la peinture, le tatouage, la bande dessinée, la sculpture, la photographie, l’illustration.

"Explorer, retranscrire, exposer, s’exposer..." tel est le programme des créateurs et rédacteurs en chef de HEY !, Anne & Julien, un couple d’agitateurs graphiques parisiens dont le travail est en train de marquer son temps. Journalistes sur Actuel et Nova, mais aussi chroniqueurs dans l’émission Addictions sur France Inter, ils avaient organisé une rencontre marquante entre Moebius et Miyazaki, organisée par la galerie Arludik, à la Monnaie de paris en 2005.

En 2011 et 2013, ils investissent la Halle Saint-Pierre avec deux expositions retentissantes, cabinets de curiosité géants rassemblant une multitude d’auteurs internationaux sortant des sentiers battus. Récemment, ils étaient les commissaires de l’exposition Tatoueurs, tatoués au Quai Branly : 17 mois d’expositions de 300 œuvres historiques et contemporaines (elle court jusqu’en octobre 2015).

L’exposition au Musée du Quai Branly jusqu’en octobre 2015.

En 2011, un documentaire leur est consacré et, depuis cinq ans, une troupe qui met en spectacle les images mais aussi les sons qui nourrissent leurs univers étranges.

Des univers qui "traduisent l’énergie du vocabulaire posé par l’entertainment mondial depuis les années cinquante, la liberté prônée par les arts outsiders en général, et le lowbrow en particulier. C’est-à-dire tout l’historique du dessin animé, du cinéma, de la bande dessinée, de la peinture, quand elle est figurative de la musique et des pochettes de disque, des jouets... Soit, pour faire court, tout un terreau de création dont l’esthétique et la force inspiratrice ne s’inscrivaient pas dans un art dit savant ou d’école" théorisent Anne & Julien.

Une "subculture" quasi centenaire dont ils soulignent l’aspect artisanal, le goût du "bien faire". Mais le plaisir de la découverte, ce qui leur apparaît nouveau à l’œil, conduit leur choix.

La rentrée 2014 de HEY ! se traduit logiquement par la publication d’un numéro spécial dédié uniquement au tatouage (sorti le 14 novembre 2014), histoire que ces images ne s’incisent pas seulement sur la peau, mais aussi dans nos esprits.

Dès la rentrée, la tournée des spactacles reprend, un peu partout en France.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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6 Messages :
  • "Histoire que ces images ne s’incisent pas seulement sur la peau, mais aussi dans nos esprits"
    une remarque : ne serait-ce pas plutôt qui "s’impriment" puisqu’il s’agit de tatouages . Si elles s"incisent " , ce serait alors des scarifications.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Gégé le 5 août 2014 à  21:34 :

      Non, puisque l’encre est SOUS la peau et pas SUR la peau.

      Répondre à ce message

      • Répondu par Noa le 6 août 2014 à  01:24 :

        Gégé... alors ça s’imprime SOUS la peau et non SUR la peau. Big deal.)

        Répondre à ce message

        • Répondu par Gégé le 6 août 2014 à  14:46 :

          Non, on imprime en surface, c’est le principe de l’impression. Pour mettre l’encre sous la peau on doit la pénétrer, l’inciser.

          Répondre à ce message

          • Répondu par lorsque le 7 août 2014 à  00:00 :

            C’est pour ça que le tatouage ça fait mal (et c’est barbare) alors que les décalcomanies ça fait pas mal (et c’est fun).

            Répondre à ce message

            • Répondu par Noa le 7 août 2014 à  11:00 :

              alors, va pour les décalcomonies parce que si en +, faut souffrir... J’ai vu une expo il y a quelques années à bxl sur des tatouages et quasi toute une salle avec des tatouages très artistiques sur des morceaux de peau, prélevés de personnes décédées. Euh... ouais, genre : dommage pour le gachis !un peu morbide tout ça.

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