Kotone est démasquée : la jeune fille en apparence gentille, naïve et maladroite s’avère une manipulatrice de premier ordre. Mais si les candidats demeurés dans la colocation s’en sont rendus compte, les nouveaux venus risquent quant à eux de finir victimes de la jeune fille.
Parallèlement à cela, la romance entre Sôta, notre ingénu héros, et Haruka, l’égérie de l’année du programme Happy Project, avance tendrement jusqu’à ce que l’arrivée d’un nouveau colocataire ne rebatte les cartes et modifie les règles du jeu.
Après une intrigue psychologique conclue dans ce volume, Hirokazu Ochiai aborde une trame plus politique pour corser sa comédie romantique. Logique finalement puisque c’est une loi, celle du "Happy Project", qui fournit son cadre au manga. Construire, thématiquement, à partir de cela un obstacle à l’amourette des héros devient naturel.
Le déroulement de l’action se montre toujours aussi efficace. Happy Project se dévore littéralement pour peu que l’on apprécie le genre du shonen "harem" dans lequel le protagoniste masculin se voit courtisé par une pléiade de jolies jeunes filles.
Bien rythmé, proposant des personnages solidement caractérisés et quelques développements suffisamment troubles pour pimenter et dramatiser l’ensemble, Happy Project confirme la bonne impression faite au premier tome et s’impose avec ce deuxième volume comme une valeur sûre du genre.
(par Aurélien Pigeat)
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Happy Project T2. Par - Par Hirokazu Ochiai. Traduction Patrick Alfonsi. Soleil Manga, collection "shonen". Sortie le 4 juin 2014. 192 pages. 6,99 euros.
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