Los Angeles, durant les années G. W. Bush. La guerre en Irak est dans tous les esprits. Izmaël s’est engagé dans les Marines en pensant qu’il pourrait fuir la violence des gangs californiens. Mais la dure réalité du front dépasse tout ce qu’il pouvait imaginer. En état de stress post-traumatique et victime d’un mal qui le consume à petit feu, Izmaël revient à la vie civile. C’est alors que son ancien gang réapparaît dans sa vie. Les retrouvailles se passent mal. La vie de l’ancien G.I. et celles des membres de sa famille sont désormais menacées. Mais ses agresseurs pourraient regretter amèrement d’avoir réveillé la bête qui sommeille en lui...
Amateur d’histoire douce et sensible, passez votre chemin. Joaquim Diaz, auteur de Jerry Mail et, dans un style totalement différent, de Captain Perfect chez Soleil, nous propose un thriller fantastique en deux tomes bourré d’adrénaline.
Le point fort de cette BD est sans conteste le soin apporté au dessin. Que ce soit dans le design des personnages ou dans les décors de la Cité des Anges, l’auteur fait montre d’une grande maturité. La mise en scène est fluide et énergique. Enfin, la mise en couleur numérique est une claque visuelle !
Le scénario quant à lui est propre à ce genre de récit : l’histoire va droit à l’essentiel et le contexte historique nous est suggéré par petites touches disséminées tout au long de l’album. Malgré sa cinquantaine de pages, cette BD se lit d’une traite.
Au final, Harden est une bonne surprise. Ce premier tome est réellement impressionnant, surtout pour ses qualités graphiques. Il ne reste plus à Joaquim Diaz que de bien conclure cette histoire.
Voir en ligne : Harden sur le site du Lombard
(par Christian MISSIA DIO)
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