Harley Quinn T3 - Par Amanda Conner, Jimmy Palmiotti & Chad (...)

Harley Quinn T3 - Par Amanda Conner, Jimmy Palmiotti & Chad Hardin - Urban Comics

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Harley multiplie les activités, plus ambitieuse que jamais, se pensant capable de tout gérer. Mais gare au surmenage, même notre chère Harlequin hyperactive a ses limites !

Avec ce troisième tome [1] une certaine routine commence à s’installer et les auteurs décident d’en jouer pour faire une sorte de bilan de la vie actuelle de leur héroïne.

Rappelons que Harley Quinn a fait un trait sur son passé de criminelle (enfin plus ou moins) depuis qu’elle a hérité d’un immeuble de Coney Island, habités par des locataires qui vont bien avec elle, comme Big Tony qui gère au rez-de-chaussée un Musical de l’étrange ou Madame Macabre qui tient, quant à elle, un musée de tueurs en série !

Cependant, les loyers ne lui permettent pas de vivre et de payer toutes ses charges, Harley s’est trouvé un travail comme psychiatre dans une maison de retraite. À cela s’ajoute sa participation à une équipe de Roller Derby, un activiste qui l’entraîne à protéger tous les animaux du quartier, sans oublier une lubie : jouer à la justicière pour assurer la paix et la sécurité de son quartier ! Ouf !, ou presque.

En effet : en plus de cela, elle doit aussi gérer sa vie amoureuse et enfin dîner un soir avec le beau Manson, fille de Madame Macabre. C’est après une journée très chargée qui aboutit à une catastrophe qu’Harley décide de suivre un conseil de Poison Ivy, qui passe régulièrement lui rendre visite : engager une équipe d’assistantes, le gang d’Harley.


Harley ne manquerait pour rien au monde un rendez-vous avec le fringant Bruce Wayne: © DC Comics / Urban Comics

Ces épisodes (au nombre de trois) se concentrent sur la création, les séances d’entretien et la mise en place de ce gang, faisant entrer dans le comics tout une ribambelle de nouveaux personnages. Le déroulement de cet arc narratif se révèle relativement sage dans cette première, même s’il est parsemé de séquences burlesques, le plus souvent portées par Harley.

Il faudra attendre le prochain tome pour voir ce que ce gang peut donner en termes d’aventures et de péripéties. Cependant, cette histoire se trouve complétée par deux épisodes spéciaux qui apportent une touche de folie bienvenue.

Le premier, spécial « Saint Valentin », qui donne sa couverture à l’album, y voit Harley décider d’acheter un rendez-vous, mis en enchère lors d’une fête de charité, au beau Bruce Wayne qu’elle adore (un vrai gentleman, pas comme ce pauvre nul de Batman).


Cependant c’est son voisin, le sculptural Manson, qui fait vibrer Harley !: © DC Comics / Urban Comics

Pour réunir la somme nécessaire, elle a la bonne idée de cambrioler les pires crapules impunies de New York mais il lui faudra aussi compter sur un groupe d’activistes écolo, très « bras cassés », qui viendront s’inviter... à leur grand malheur !

Le second, cette fois-ci dédié à Noël, nous propose deux contes à la morale « Harley Quinn », c’est-à-dire irrévérencieuse mais pleine de tendresse et de malice bon enfant.

Moins percutant que les précédents, ce nouveau tome des aventures de Harley Quinn reste néanmoins de très bonne facture, avec son lot d’aventures farfelues et gentiment impertinentes, tout à fait plaisantes et fort amusantes. Sans oublier le plaisir de voir vivre et développer cet univers très sympathique.