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Hermann (Grand Prix Angoulême 2016) : "Il n’y a qu’en travaillant continuellement que je parviens à combler ma perpétuelle insatisfaction."

Par Charles-Louis Detournay le 28 janvier 2016                      Lien  
Nous avons rencontré Hermann dimanche dernier pour la sortie de son nouvel album au Lombard, deux jours avant l'annonce du Grand Prix d'Angoulême 2016. Il en a résulté une ne interview "cash", sans faux semblant, qui se concentre sur un auteur majeur qui continue à publier deux albums par an, après cinquante ans de carrière.

Vous venez de publier Old Pa Anderson au Lombard, une nouvelle collaboration avec votre fils Yves H. Lui aviez-vous soufflé une idée de base, comme dans Retour au Congo pour lequel vous vouliez dessiner des animaux ?

Hermann (Grand Prix Angoulême 2016) : "Il n'y a qu'en travaillant continuellement que je parviens à combler ma perpétuelle insatisfaction."J’ai pris pour habitude de suivre les thématiques d’Yves. Parfois, je lui propose une idée, mais il me répond souvent qu’il en a une autre en tête. Finalement, un concept est tout aussi bon qu’un autre. Ce n’est pas l’idée qui compte, c’est ce que vous en faites. Je remarque d’ailleurs une certaine maturation dans ses scénarios, qui tiennent progressivement plus de la littérature que de la bande dessinée.

Oui, dans la continuité de Sans Pardon, Old Pa Anderson profite d’ambiances très particulières, de réelles tensions entre les personnages...

Yves apprécie beaucoup le style de Cormac McCarthy, un écrivain américain qui traîne un peu en longueur avant d’exploser dans la séquence finale. Ce tempo est très différent de mes propres scénarios. Parfois, je me dis qu’on n’avance pas assez vite, mais en réalité, son style est tout aussi efficace, juste différent. Je me situe plus dans l’action, tandis qu’Yves est plus dans la réflexion : cela mijote sur un coin du poêle...

Je sais que le découpage vous tient à cœur, c’est d’ailleurs une de vos marques de fabrique. Est-ce qu’Yves vous soumet néanmoins un projet de base ?

Tout-à-fait, je reçois son scénario avec un petit découpage très rapide, qui me permet d’avoir une idée de ce qu’il avait en tête. Je ne le suis pas très fidèlement, mais il m’aide à mettre le pied dans l’étrier. C’est d’ailleurs un accord entre nous "Tu en fais ce que tu veux", me dit-il, "Mais j’ai besoin de voir comment peut se composer la planche pour la scénariser". Yves a souvent de très bonnes idées, et je rajoute un élément pour lui conférer sa densité finale : je découpe une case en deux par exemple. Cela tient souvent à peu de choses. Il m’arrive d’ailleurs encore de revoir un ancien album et de me dire que j’aurais pu améliorer un petit élément. Je ne suis finalement jamais vraiment complètement satisfait de mon travail.

Cette volonté de toujours s’améliorer vous pousse-t-elle alors à continuer à travailler sans relâche ?

Oui, bien entendu, mais je ne suis pas le seul dans ce cas. D’ailleurs, le travail est devenu une obsession, presque une maladie. Ce n’est pas simple pour mon épouse, qui est pourtant d’une grande patience. Parfois, elle me propose de m’aérer, de voir des gens, mais j’essaye de m’en tenir à une fois par semaine... et encore pas trop longtemps ! Il n’y a qu’en travaillant continuellement que je parviens à combler un peu cette perpétuelle insatisfaction.

Au début du métier, vous avancez à grandes enjambées. Mais à la fin, vous progressez par marche, ou par demi-marche. Dans l’année, si on parvient à grimper un dixième de marche, c’est déjà une progression ! Plus on avance en âge, plus ces paliers sont difficiles à atteindre. Il faut donc travailler de plus en plus pour compenser cet état de fait.

De là vos croquis à la Egon Schiele, et les nouvelles expérimentations que vous tentez d’apprivoiser ?

J’essaie de tordre un peu mon dessin, afin d’apporter un petit plus, tout en restant cohérent par rapport à mon style. Il faut effectivement faire un effort pour ne pas rester dans l’ornière. Mais si vous modifiez radicalement votre style, une partie de votre lectorat ne vous suivra pas, même si cette avancée est qualitative.

Vous avez tout-de-même opéré de fameux tournants stylistiques dans votre carrière !

Sans doute, mais comme je l’évoquais, c’était consécutif à un papier ou un nouvel outil graphique qu’on m’offrait. J’ai donc louvoyé tout en maintenant un cap, et je vais sans doute continuer à louvoyer jusqu’au bout de mon existence.

Y a-t-il des grandes étapes qui jalonnent selon vous votre parcours ?

Certainement le fait d’avoir arrêté de travailler avec Greg pour scénariser moi-même. J’aurais dû travailler plus longtemps avec lui pour qu’il me marque réellement, mais je ne tenais pas à prolonger cette collaboration. Tandis qu’avec mon fils, petit-à-petit, j’ai évolué... Pour tout vous dire, j’ai parfois même presque peur qu’il soit mécontent de l’interprétation de son récit. "C’est bien, me dit-il, Mais ce n’était pas exactement ce que je voulais... Mais c’est très bien !" En effet, c’est plus facile d’imaginer une scène que de la réaliser. La concrétisation se débarrasse malheureusement d’une partie du rêve. Mais cela ne me vexe pas, car je ressens le besoin qu’on m’exprime des points d’amélioration. Et Yves est lucide par rapport à mon travail : "Cela fait un moment que je vois ce petit travers, tu ferais bien de le corriger", me dit-il souvent. Nous sommes tous atteints par des accès de paresse, mais Yves ne leur laisse pas la place de s’installer.

Le premier Jeremiah présente pourtant une mise en scène et un découpage bien différents de ceux auxquels vous étiez auparavant habitués ?! Cette séquence d’introduction reste mémorable !

Lorsque je reprends La Nuit des rapaces en mains, j’ai du mal à en être satisfait. Oui, il y a parfois quelques bonnes cases, mais cela restait très naïf. On lorgnait vers le western sans que cela en soit totalement. On restait dans la veine des journaux de Tintin et Spirou. Bien entendu, il y a une petite rupture, dans Bernard Prince et dans Comanche par rapport à ce que le Lombard publiait précédemment.

Vous progressez de rupture en rupture ?

Plutôt de palier en palier, mais parfois de travers : on pense qu’on progresse, mais parfois on redescend pour revenir au niveau précédent, mais pas au même endroit. In fine, on ne monte pas tant que cela, mais l’escalier est différent et on fait de l’exercice (rires).

Vous estimez que vous n’avez pas beaucoup monté de marches, mais vous êtes tout de même considéré comme une référence par un bon nombre de dessinateurs, et ce sur plusieurs générations !

Je ne sais pas si je suis un grand dessinateur. Sans doute puis-je me situer parmi les bons narrateurs en images (je ne suis bien entendu pas le seul), parmi les plus cinématographiques. Comme je l’expliquais à votre collègue dernièrement, je suis en effet très étonné lorsqu’un dessinateur s’approche de moi en festival et m’explique comment j’ai pu influencer son travail. Cela me sidère, car j’ai plutôt l’impression que la communauté des auteurs me regarde comme une vieille branche en se demandant quand va-t-elle tomber !?

Nous étions récemment à la très belle exposition rétrospective de Philippe Francq. La référence à votre propre style est très présente dans les premiers albums de Largo Winch !

Chaque auteur influence et est influencé par le travail des autres. On m’appelait dans ces années-là pour me demander comment je pouvais accepter que des personnages, des postures soit copiées dans d’autres albums. Ma réponse était la suivante : "Laissez cet auteur progresser !" Jamais je n’ai reproché que quelqu’un puisse s’aider de mon travail, que cela soit Philippe Francq ou un autre. Par exemple, Jean Giraud, qui est tout de même un géant intégral, a utilisé mes chevaux. Pour ma part, je trouvais que ses chevaux étaient splendides, mais il aurait dit dans une interview que les miens surclassaient les autres. J’étais gêné que Giraud dise que je connaissais mieux les chevaux que lui. Et il en a effectivement repris, des dessins où leurs attitudes étaient particulièrement réussies.

Réaliser un dessin est une chose, mais lui insuffler de la dynamique au-delà de l’anatomique, c’en est une autre. Plus globalement, je respecte profondément tous mes collègues, mais je dois avouer que je ne prends pas le temps d’étudier tous les albums qui sortent. Sinon, je n’aurais plus la possibilité de faire un trait à la maison !

Quelles sont vos propres références ?

S’il y a un auteur qui m’a influencé à mes débuts, c’est certainement Jijé. Mais il a commis quelques négligences. Parfois, Il travaillait sur la base d’un crayonné trop léger et faisait alors quelques erreurs. Mais quand il se donnait la peine de s’appliquer, c’était fabuleux ! Le second dans le domaine du réalisme est bien entendu Jean Giraud. Puis, il est arrivé un temps où ils cessèrent de m’influencer. Bien entendu, j’étais toujours admiratif, mais je n’avais plus les genoux qui tremblaient. J’avais trouvé ma direction, et je voulais m’y tenir. Il y a aussi quelques dessinateurs contemporains pour lesquels j’éprouve effectivement beaucoup de sympathie : leurs dessins me procurent du plaisir... et de l’envie ! "Zut, me dis-je, Ils réussissent des choses que je parviens pas à faire." Mais je sais que la réciproque est également vraie ! La vie est une succession de frustrations et de satisfactions.

Nous sommes contents de vous entendre évoquer du plaisir que vous ressentez en voyant le travail des autres. En ressentez-vous en regardant vos propres dessins ?

Bien entendu, mais ce n’est pas le même plaisir. François Boucq est par exemple un virtuose aux multiples facettes. Et il est capable d’un formidable humour ! Prenez également Emmanuel Lepage : son dessin est superbe, mais je suis incapable d’aller sur son territoire. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de le lui dire, alors qu’on se retrouvait en festival, il y a peu : "J’avais été visiter une de tes expositions à Blois, il y a quelques années. Je n’ai vu que trois-quatre de tes planches avant de sortir, car j’en ai été tellement ébloui que je ne pouvais pas en voir plus." Et je lui ai détaillé certaines cases qui m’étaient restées viscéralement en mémoire. Ah, Lepage, c’est un roi de la lumière !

Revenons à votre actualité. Dans Old Pa Anderson, on retrouve l’un de vos sujets favoris : la bêtise et la cruauté humaine dans toute son horreur ?

Oui, mais avouez que la matière ne manque pas !

Est-ce qu’Yves a traité volontairement ce sujet parce qu’il faisait écho à vos propres thématiques ou désirait-il revenir sur la ségrégation au sud des États-Unis dans les années 1950 ?

Yves avait lu des choses à ce propos [1] et il désirait parler de ce tissu de haine, de racisme et de violence de ces années-là. J’apprécie également ces histoires dénuées de Happy end. Car il est très rare en réalité, que la brute soit punie et que le bon s’en tire en tout bien tout honneur.

Votre travail sur cet album profite une nouvelle fois de vos superbes couleurs directes. Êtes-vous finalement satisfait du rendu de l’impression ? Car je me rappelle que vous aviez été fortement gêné par les contrastes de certaines planches de Rodrigo dans Bois-Maury ?

Oui, j’ai eu régulièrement des soucis avec l’impression. Par exemple, Liens de Sang était épouvantablement pâle. Le premier tirage de Sans Pardon avaut aussi son petit souci : à la lecture, le gris était tellement dominant qu’il semblait que cela ne passait pas dans le Wyoming, mais en Hollande ! Heureusement, le second tirage est revenu aux couleurs d’origine...

Les pages de garde de "Jungle City", extraites d’une case de l’album.

Par contre, pas de souci pour Jeremiah, qui en est déjà au 34e tome. Et pour nous, il s’agit certainement d’un des meilleurs que vous ayez réalisé !

L’une de ses particularités tient au fait que Jeremiah cesse d’être un gentil garçon. Il n’a plus envie de perpétuellement mettre de l’eau dans son vin. C’est un être humain, il peut se révolter, et s’il est outré, il peut tuer. Jeremiah tient donc plus de mon caractère qu’auparavant.

Vous disiez pourtant que Kurdy et Jeremiah représentaient les deux facettes de votre personnalité ?

Oui, mais Kurdy n’est finalement qu’un petit voyou. Certes, il tue facilement, mais il est moins violent. J’ai maintenant doté Jeremiah d’une impressionnante force physique. On ne s’en rendait pas compte auparavant, car il répugnait à l’employer, mais c’est en train de changer.

A-t-il donc fini d’être le boy-scout qu’il était ?

Oui, définitivement. Et notre époque se fait le reflet de cette violence sourde où l’on tue plus facilement au cinéma ou à la télévision... Je ne désire pas tendre vers la veine baroque de Tarantino. Et cette séquence où Jeremiah nettoie la rue avant d’expliquer à ceux qui l’applaudissent qu’ils auraient pu le faire eux-mêmes, je l’ai écrite en reflet de notre société où rares sont les personnes qui bougent en cas d’attaque sur autrui.

Même moi qui suis très loin d’être un héros, croyez-moi, lorsque j’ai vu une personne se faire attaquer il y a sept-huit ans, mon sang n’a fait qu’un demi-tour avant que je ne bondisse sur les agresseurs qui continuaient à frapper alors que cette personne âgée était déjà à terre. Heureusement, une autre personne est aussi intervenue, et ma réaction de rage a contribué à les faire fuir. Mais je pense que si tout le monde réagit, nos rues seraient plus sûres.

Cette scène est à la fois très violente, mais également pleine d’humour, ce qui permet de dédramatiser...

Cette discussion entre Jeremiah et Kurdy permet d’éviter que cela devienne sinistre. Je dois aussi avouer que je suis particulièrement content de la pirouette finale.

Nous n’osions pas l’aborder pour ne pas gâcher le plaisir, mais elle est effectivement particulièrement bien tournée. Autant dans sa composition en arc de cercle que dans la thématique : cette violence innée qui se tapit dans chaque mâle, prête à prendre le dessus !

Plus que la violence, c’est la bestialité de l’homme que je voulais évoquer. Pour être honnête, alors que j’étais encore à la moitié du récit, je n’avais pas encore réellement la fin. Je savais dans quelle direction je me dirigeais, mais je me suis surpris moi-même dans ces dernières dix planches. Faire du scénario, c’est passionnant lorsque vous avez des idées, mais c’est horrible lorsque vous êtes bloqués, une vraie douleur...

Autre séquence où vous faites une nouvelles fois preuve de votre humour : la messe au dieu Dollar !

Je voulais bien entendu insister sur l’aspect artificiel de l’argent, et sur les paroles dénuées de sens pour ces célébrations rituelles. Il s’agit aussi d’une attaque contre les évangélistes américains qui séduisent les masses laborieuses.

Votre récit est également un réquisitoire contre les abus de grandes sociétés agro-alimentaires. Ici, ce sont les nappes phréatiques qu’elles ont empoissonnées, et l’on devine bien le nom de Monsanto sur une plaque qui jonche le sol, c’est la fameuse firme qui fabrique les OGM, n’est-ce pas ?

Ah, vous avez vu la plaque au milieu des arbres tordus ! Somme toute, je truffe effectivement mon récit de plein d’allusions que le lecteur peut découvrir s’il s’en donne la peine, ou passer outre, selon son bon vouloir. Car je ne veux pas être lourd dans ces références. Le discours entre l’avocat et le grand patron désigne également ces dominateurs qui réunissent la majeure partie des richesses de la planète dans leurs mains.

"Jungle City", et l’impact "Monsanto"

Vous mettez également une grande question dans la bouche d’une jeune fille qui s’adresse à Jeremiah et Kurdy : "Qui êtes-vous ? N’est-ce pas également une question que vous posez à vos deux personnages ?

C’est en partie exact, car on ne les voit jamais travailler... mais ils ont de l’argent ! Je suppose qu’ils font de petits boulots à gauche et à droite, mais je ne peux pas raconter ces épisodes sans intérêt.

Nous avons aussi particulièrement apprécié cette planche dans laquelle Jeremiah lit en rue. Elle symbolise son implication dans cette guerre de l’eau qui accule une ville entière à la pauvreté et la violence...

Je voulais aussi rappeler que Jeremiah n’est pas un imbécile, sans être non plus un intellectuel. Il est en phase d’observations de ces exactions, sans vouloir jouer au preux chevalier en toutes situations. Puis, il bascule. Mais je dois tout d’abord être content de mon scénario avant de lancer dans l’aventure, et cela devient de plus en plus compliqué. Je me triture donc les méninges, de plus en plus.

Reste à savoir si vous serez alors récompensé cette année par le Grand Prix d’Angoulême ?

Je ne souhaite pas en parler avant l’annonce, mais tout le monde sait que j’ai du mal avec Angoulême : un événement s’est déroulé il y a bien vingt-cinq et m’a fâché avec l’organisation du festival...

Le système de vote a changé. Maintenant, ce sont les auteurs qui élisent le Grand Prix ! Vous êtes depuis deux ans dans le trio final..

Je préfère effectivement ce nouveau système de vote, non pas parce que je reçois l’estime de mes confrères, mais parce qu’il est plus sain, tout simplement. Je vous livre cette anecdote qui m’est arrivée au festival de Sierre il y a bien des années. Alors que je suis en train de déjeuner après une séance de dédicace, je vois l’équipe des jurés qui entre pour prendre leur table. Et deux femmes de ce groupe s’approchent de ma table, la mine un peu déconfite : "Nous sommes outrées, m’expliquent-elles, car le président du jury vous a retiré le prix que nous vous avions décerné. En effet, il avait invité Hugo Pratt qui est finalement venu, et ne pas donner un prix à Hugo Pratt était inconcevable." Voyons l’affaire, le président s’approche de moi plus tard et m’explique qu’il ne pouvait pas faire autrement. "Mais ne t’inquiète pas, rajoute-t-il, L’année prochaine, ce sera pour toi." J’étais à la foire !

Propos recueillis par Charles-Louis Detournay

(par Charles-Louis Detournay)

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[1NDR : On retrouve d’ailleurs des témoignages en fin d’ouvrage.

 
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5 Messages :
  • " La concrétisation se débarrasse malheureusement d’une partie du rêve".
    Rien que pour cette phase Hermann mérite le Grand Prix.

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    • Répondu par evariste blanchet (Bananas) le 30 janvier 2016 à  14:34 :

      Il manque un bout de phrase dans une question (jeremiah lit en rue).
      Par ailleurs je me réjouis de ce Grand Prix décerné à cet auteur toujours passionnant

      Répondre à ce message

      • Répondu par Pirlouit le 30 janvier 2016 à  19:53 :

        Sans doute un peu moins passionnant qu’il y a dix ou vingt ans, mais sa carrière reste exemplaire ! J’ai lu hier Sans pitié (scénario de Yves H.), cela se lit sans déplaisir et même avec intérêt, mais cela reste davantage marqué par quelques films de western récents que par les gentils Comanche des années soixante-dix. Sodo forcée et têtes qui explosent dans une gerbe de sang, sous l’impact des balles...

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        • Répondu par Lili le 3 février 2016 à  14:03 :

          Ravie qu’Hermann ai eu le prix !! Je rejoint J.C Menu qui a dit qu’il avait voté pour lui et Blutch. Merci au jury !

          Répondre à ce message

    • Répondu par Lili le 3 février 2016 à  14:28 :

      Passionnante interview, merci, car il y en a peu d’Hermann.

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