Nos dossiers Festival International de la bande dessinée d’Angoulême Angoulême 2016

Hermann, Grand Prix d’Angoulême 2016... Enfin !

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) Charles-Louis Detournay le 28 janvier 2016                      Lien  
L'élection du dessinateur belge - le quatrième en 43 ans (après Franquin, Jijé et Schuiten)- a été accueillie avec joie par les festivaliers présents. Après la tragi-comédie du premier tour de scrutin, ce choix s'avérait finalement rassurant... et bienvenu en ces temps où la bande dessinée doit resserrer les rangs face aux défis qui l'attendent.

Soulagement à Angoulême ! Le pire scénario a été évité : celui d’hériter en 2016 d’un président qui ne voulait pas du Grand Prix. Alan Moore comme Claire Wendling, pour des raisons très différentes, n’étaient pas désireux d’être récompensés.

Malgré tout, Hermann faisait la moue. Après avoir fait antichambre pendant des années (son nom ressortait régulièrement lors des réunions des Grand Prix sans remporter l’adhésion finale), il avait renoncé à ce prix... Et même déclaré qu’il n’en voudrait pas si on le lui attribuait !

Mais autour de lui, ça s’activait. En particulier, François Boucq militait ardemment pour que le dessinateur de Comanche, Jeremiah, Bernard Prince, Bois-Maury etc. reçoive le Grand Prix. Il priait le Belge d’accepter cet honneur, comme son entourage et ses éditeurs.

La cérémonie commença avec les habituelles allocutions de circonstance des politiques locaux, pour honorer le lieu (une médiathèque toute neuve nommée Alpha). Le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont, éventa rapidement un secret de polichinelle - le nom d’Hermann courait depuis lundi -, sans trop jouer le jeu de la cérémonie. C’est donc sans surprise que le dessinateur japonais Katsuhiro Otomo prononça, dans un simulacre de suspense, mais avec une bonne humeur évidente, le nom de son successeur.

Hermann, Grand Prix d'Angoulême 2016... Enfin !
Katsuhiro Otomo remet le Fauve du Grand Prix à Hermann. Derrière eux, Patrick Ausou, président de l’Association du FIBD. Aurait-il un doute ?
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Hermann : égal à lui-même

Hermann fut comme à son habitude, très... nature. Il expliqua brièvement qu’il était honoré, très content d’être là, et surtout rappela que la première fois qu’il était venu à Angoulême, c’était il y a... 44 ans, "pour Angoulême zéro", lorsqu’avec une poignée d’auteurs belges, il répondit à l’appel de Francis Groux, l’un des trois fondateurs du Festival (avec Jean Mardikian et Claude Moliterni). "C’est un type bien" dit-il. Quittant l’estrade, il évoqua de croustillants moments qui se seraient passés dans un couvent et qui semblaient prometteurs pour les micros prêts à recueillir la confidence, mais il arrêta net de s’épancher sur ces "moments qui relèvent de la vie privée"...

Hermann s’apprête à raconter des anecdotes croustillantes à propos du fondateur du FIBD, Francis Groux.
Photo : Ch.-L. Detournay

Le choix d’Hermann, on s’en souvient, était le nôtre depuis longtemps. Enfin, après une dizaine d’années de choix contrastés, glanant aussi bien dans la "nouvelle BD" (Trondheim, Blutch...) que dans la BD internationale (Muñoz, Spiegelman, Watterson, Otomo...), on en revient à un classique de chez classique, du franco-belge tout droit sorti des années 1970-1980, un auteur de séries (Comanche, Bernard Prince, Jeremiah, Les Tours du Bois-Maury,...), mais aussi de ce que l’on désigne sous le vocable de "romans graphiques" (Sarajevo-Tango, Lune de Guerre, sc. Van Hamme, ou récemment Sans pardon). Un auteur entier, sans concession, virtuose en ce qui concerne le dessin, devenu "auteur complet" après s’être affranchi de la tutelle de Greg, le scénariste qui lui mit le pied à l’étrier à ses débuts (Comanche, Bernard Prince).

C’est aussi une énorme référence pour les dessinateurs, ceux-là mêmes qui lui ont apporté leurs suffrages. "Que cela me vienne de collègues, cela me touche beaucoup" dit le nouveau récipiendaire. Il ne se voit pas, à priori, "jouer au président", mais il fera sans aucun doute un bon ambassadeur, à défaut, ce n’est pas son habitude, d’être un bon diplomate. Mais il vaut mieux un président avec lequel on ne s’ennuie pas qu’un président absent...

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

🛒 Acheter


Code EAN :

 
Participez à la discussion
26 Messages :
  • Hermann, Grand Prix d’Angoulême 2016... Enfin !
    28 janvier 2016 08:25, par serge buch

    Enfin ! Il était temps : une grande injustice vient d’être réparée. Après toutes ces tergiversations au fil des années précédentes, son rejet systématique dans l’ancien système d’élection par une partie de l’aréopage des anciens Grands Prix, je m’étonne qu’Hermann ait encore accepté cette distinction qui, à mon sens, a perdu beaucoup de son éclat depuis tant d’années déjà. Comble de l’ironie, alors que résonnent encore les polémiques sur l’absence des femmes sur les listes des auteurs susceptibles de recevoir ce prix, il est attribué à cet immense auteur et artiste chez qui les personnages féminins n’ont jamais eu la part belle dans ses histoires. Gageons que ce Grand Prix va encore faire l’objet de bien des polémiques.
    Serge Buch

    Répondre à ce message

    • Répondu par Oncle Francois le 28 janvier 2016 à  10:38 :

      Bien d’accord avec vous, Hermann approche désormais des 80 ans, il était temps que l’ensemble de la profession rende un vibrant hommage à son talent et aux dizaines d’albums superbes qu’il a publié, dans un style réaliste évocateur et entrainant, l’action se situant aux quatre coins de la planète, sans que l’on ne ressente l’influence de photoshop ou de google streetview.

      Répondre à ce message

      • Répondu le 28 janvier 2016 à  12:36 :

        Toujours étonnant cette idée qu’il serait indigne pour un dessinateur de BD d’utiliser de la documentation. On trouvait cette même ignorance aux tout débuts du cinéma, quand on pensait qu’il ne s’agissait que de théâtre filmé, et que la noblesse de cet art naissant était de tout reconstituer en studio. Les premiers cinéastes qui sont allé tourner en extérieur se sont fait traiter de tricheurs ! Trop facile d’aller photographier la réalité ? Même John Ford, quand il a tourné ses premiers western sur place, à Monument Valley a du subir ce genre de réflexions.
        Probable que Léonard de Vinci et Hans Holbein se sont fait traiter de tricheurs aussi quand ils ont commencé à utiliser la chambre noire…
        Un dessinateur réaliste devrait tout recréer d’imagination ou de mémoire ? C’est très mal connaître la pratique du métier. Et surtout Hermann, qui cite abondamment le cinéma comme influence majeure, a bien d’’autres grandes qualités que celle-là.

        Répondre à ce message

      • Répondu par Jeanmich le 28 janvier 2016 à  16:42 :

        sans que l’on ne ressente l’influence de photoshop ou de google streetview

        Evidemment mon vieux, ça n’existait pas quand il faisait ces albums-là, en revanche ça sent le national geographic et les cartes postales de référence.

        Répondre à ce message

  • Le conservatisme macho, après le mépris affiché face aux auteurs femmes. Tout va bien à Angoulême.

    Répondre à ce message

    • Répondu par PhilC le 28 janvier 2016 à  19:01 :

      Vous êtes sûr que le FIBD a brillé par son conservatisme ces dernières années ? Renseignez-vous avant d’écrire !

      Répondre à ce message

    • Répondu par Matthieu V le 28 janvier 2016 à  20:46 :

      C’est vrais quoi, ces salauds d’auteurs de bandes dessinées -hommes et femmes- ont osé élire quelqu’un que vous n’aimez pas.

      L’année prochaine, n’hésitez pas à dicter pour qui voter.

      Hermann mérite amplement cette reconnaissance par ses pairs. C’est sans aucun doute un grand de la bande dessinée.

      Répondre à ce message

  • Vous êtes quand même marrant, à Actuabd. Il y a deux ans, vous contestiez la légitimité de Bill Waterson à recevoir le grand prix sous prétexte que le mode d’élection avait été confisqué à l’académie, et aujourd’hui vous vous réjouissez que Hermann reçoive ce même prix, chose qui, selon vos propres mots, aurait été impensables du temps où c’est cette académie détenait les clefs du vote. Il n’y a pas de mode d’élection parfait, c’est sûr, les événements de ces dernières semaines l’ont encore prouvé, mais disons juste que Bill Watersen, Katsuhiro Otomo et maintenant Hermann font des grands prix plus légitimes en terme d’aura et d’influence sur le monde de la bande dessinée que, disons, Willem (et ceci n’est pas un jugement de valeur, j’aime beaucoup Willem). Cosey aurait-il enfin sa chance ?

    Maintenant, Hermann, moi, j’ai un peu décroché ces dernières années. J’ai du mal avec son traitement de la couleur, très dur, j’aime moins les scénarios de son fils ou ceux de Jean Van Hamme... Mais j’ai pris un plaisir fou il y a quelques temps à relire le dix tomes des Tours de Bois Maury, et la grande période de Jérémiah, de La secte à Julius et Roméa disons, alors qu’il se réinventait après les années Greg, c’est quand même énorme. On dit d’Hermann qu’il est un auteur classique, mais j’ai l’impression qu’à l’époque, sa manière de faire confiance à la puissance de l’image pour raconter une histoire (à la manière d’un Kubrick au cinéma par exemple), c’est quand même très moderne dans la bande dessinée franco-belge. Le sens de la composition dans Un hiver de clown ou Delta, par exemple, la manière d’installer une atmosphère, de donner les clefs de son récit dans l’image et non dans le texte, c’est vraiment fabuleux et sans équivalent. Son style atteignait alors une belle épure, à la fois dans le trait, laissant place, sur une poignée d’albums, aux belles couleurs de Fraymond, mais aussi dans l’art du récit, tout en suggestion. Bref, rien que pour ces quinze ou vingts années où il a a été plus que brillant, Hermann mérite mille fois ce prix.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Philippe Wurm le 28 janvier 2016 à  23:36 :

      J’aime bien votre texte sur Hermann.
      On est d’accord et c’est un grand prix ultra mérité.
      Je suis très content pour lui et pour la BD Belge qui retrouve un peu de couleur au palmarès d’Angoulême.
      Bravo Hermann !!!

      Répondre à ce message

    • Répondu le 29 janvier 2016 à  07:21 :

      Il fallait le récompenser il y a 30 ans. Pour un Hiver de Clown et ses compositions, découpages et mises en scène pour Comanche. C’est à cette époque là qu’il a été le plus brillant et le plus novateur. Le récompensé à cette époque aurait eu plus d’impact pour sa carrière et pour son influence.

      Répondre à ce message

    • Répondu par JENPOL le 31 janvier 2016 à  18:52 :

      Excellent avis.Tout à fait d’accord sur BOIS MAURY (sans son fils), son chef d’oeuvre.

      Répondre à ce message

  • Hermann, sérieux ?
    29 janvier 2016 03:19, par PeuImporte

    Moi, naïvement, je croyais que le Grand Prix revenait aux auteurs talentueux et importants, pour l’ensemble de leur carrière, et leur contribution à l’édification de l’art de la bande dessinée, internationalement.

    En quoi Hermann est un auteur majeur, en ce sens ? Je ne comprends pas.

    2016 : Jean Graton ? 2017 : Roger Leloup ? 2018 : François Gilson ? 2019 : François Walthéry ? C’est délirant.

    A ce rythme là, bientôt, on va décerner le grand prix à Dzack, pour Les Blondes, qui vend un putain de paquets d’albums.

    Il (Hermann) a, c’est vrai, l’avantage de ne pas être une femme.

    D’ailleurs, vu comment il les dépeint, c’est heureux. Dans le genre sexiste, misogyne, macho, il est effectivement plutôt talentueux.

    Quant à son dessin... Bon, on va dire, pour être poli, que c’est chiadé.

    Je reconnais que ce mec sait dessiner (à part les femmes). Mais je trouve ça tellement moche (avis totalement subjectif) et classique/machiste.

    Je conteste totalement son importance dans l’histoire de la bande dessinée.

    Pas de bol, c’est tout juste ce qu’est censé récompenser le grand prix du FIBD.

    A côté, il y avait Alan Moore (Watchmen, V pour Vendetta, etc.). Hermann lui a donc été préféré. J’hallucine. Je ne comprends pas, les bras m’en tombent.

    Il y avait aussi Claire Wendling, incroyable dessinatrice, un million de fois meilleure (à mon avis encore) qu’Hermann, arrivée là, la pauvre, par soucis de respecter des "quotas" féminins, une bien triste histoire de parité.

    C’est super glauque, tout ça.

    Hermann Grand Prix ? Ça me paraît aussi justifié que si on le remettait à Daniel Kox pour l’Agent 212. Série que je respecte, hein !

    Ce Grand Prix est maintenant complètement grillé, à mon avis.

    Répondre à ce message

    • Répondu le 29 janvier 2016 à  07:42 :

      Ce Grand Prix est grillé tous les ans parce que c’est toujours très relatif et subjectif un prix, alors qu’on voudrait n’y voir que de l’objectivité.
      Qui sait, peut-être qu’un jour, Dzack aura le Grand Prix et des voix s’élèveront pour dire qu’il ne le mérite pas, qu’il n’a pas le talent d’un Hermann ou d’un Willem…
      Après la prétention internationale du FIBD elle est très relative aussi. C’est un peu comme les produits "élus saveur de l’année". Un argument commercial.
      Angoulême, n’est ni Cannes, ni Los Angeles, ni Berlin, ni Venise. C’est une petite ville des Charentes bien pépère et pas très sexy. Son festival est à son image.
      Et pour ce qui est de l’amateurisme, assistez une fois à une remise des prix. Essayez au mois de tenir 10 minutes. C’est une torture tellement c’est improvisé et lent. On se croirait dans un village avec monsieur le maire qui remet le prix de la meilleure tarte aux fraises à une association de retraités. 43 ans que ça dure et aucun progrès !

      Répondre à ce message

    • Répondu par Marc Bourgne le 29 janvier 2016 à  09:38 :

      Si vous ne voyez pas en quoi Hermann est un auteur majeur c’est que l’univers de la BD vous est étranger, ou alors que vous êtes très jeune.

      Hermann est un auteur majeur
      - parce que son oeuvre comporte une vingtaine de chef-d’oeuvres au moins (ce dont peu d’auteurs peuvent se vanter) : "Sarajevo Tango", les meilleurs "Bernard Prince", "Comanche", "Bois-Maury", "Jeremiah"...
      - parce qu’il a sinon inspiré du moins profondément marqué la totalité des dessinateurs réalistes européens... et pas seulement européens d’ailleurs (Taniguchi a plagié une séquence entière d’un album d’Hermann, "Le port des fous" dans "Le chien Blanco"). Ce qui explique pourquoi il a été élu par ses confrères, dont moi-même qui vote pour lui depuis que le suffrage des auteurs a été institué.

      Cela répond à votre question ?

      Répondre à ce message

    • Répondu par Marc Bourgne le 29 janvier 2016 à  09:42 :

      ... J’ajoute que Jean Graton, Roger Leloup et François Walthéry mériteraient amplement le Grand Prix pour l’ensemble de leurs oeuvres.

      Répondre à ce message

      • Répondu le 29 janvier 2016 à  10:23 :

        Et Claire Brétécher aussi.

        Répondre à ce message

        • Répondu le 29 janvier 2016 à  16:25 :

          C’est déjà fait pour Brétécher et pour Uderzo aussi.

          Répondre à ce message

      • Répondu par Joe le 29 janvier 2016 à  11:04 :

        Ha ha ha ! Alors autant votre précédent message (même si je ne suis pas convaincu) a le mérite d’être intéressant, autant celui-ci vous ridiculise complètement.

        Répondre à ce message

      • Répondu le 29 janvier 2016 à  11:13 :

        La longévité ne suffit pas.

        Répondre à ce message

      • Répondu par Philippe Wurm le 29 janvier 2016 à  14:53 :

        Bravo Marc Bourgne ! C’est bien répondu.
        Ce pseudo "peuimporte" le porte bien ! Il ne voit rien et peu importe...
        Il détruit Hermann pour grandir Wendling !?!
        Les deux sont très très fort et ont eu une influence par leurs graphisme et leur univers sur bien des professionnels.
        Il suffit de se réjouir de la consécration d’Hermann qui la mérite amplement.

        Répondre à ce message

      • Répondu par JF. le 29 janvier 2016 à  19:28 :

        Graton, Leloup et Walthéry mériteraient le Grand Prix ??? C’est une blague belge ?

        Répondre à ce message

      • Répondu par PeuImporte le 30 janvier 2016 à  02:58 :

        Stan Lee, Claire Bretécher, Charles Burns, Christian Binet, Manu Larcenet, Pierre Christin, Edmond Baudoin, Jean Van Hamme (pas ma tasse de thé, mais quand même), Chris Ware, Edika, Mike Mignola, Jordi Benet, Carlos Giménez, Jamie Hewlett, Frank Miller, Miguelanxo Prado, Lorenzo Mattotti, Beb Deum, Tanino Liberatore, André Juillard, Yves Sente, Jean Solé, Run, Christophe Arleston (pas ma tasse de thé, mais quand même), Jiro Taniguchi, David B...

        J’en oublie des dizaines, sorry, n’hésitez pas à compléter.

        Mais, au final : c’est Hermann.

        C’est juste pathétique.

        C’est le choix de la profession, donc des 1 500 auteurs invités à voter ? Ah bon ? Vraiment ?

        Et qu’est-ce qui me le prouve ? Puis-je avoir des infos précises et fiables sur les résultats des votes, et les coordonnées de l’huissier faisant foi ?

        J’aurais quelques questions à lui poser.

        Du coup, en toute logique, vu comment c’est barré, mon pronostic 2017 : Benoît Sokal.

        Magnifique.

        Répondre à ce message

        • Répondu par kyle william le 30 mai 2016 à  21:10 :

          Tous ces messages qui se résument à "chacun ses goûts" n’apportent rien au débat. Précision : André Juillard a eu le Prix.

          Répondre à ce message

    • Répondu par Pirlouit le 29 janvier 2016 à  22:01 :

      Je ne vois pas ce que cela a de glauque. Hermann bosse depuis plus de cinquante ans, il a plusieurs séries, depuis plus de trente ans, il écrit Jeremiah et les Tours. Un auteur complet au trait magnifique, parfois excellent scénariste. Je reconnais que ses derniers albums ne sont pas les meilleurs, mais ceci dit il y a assez d’albums puissants dans son oeuvre pour y trouver son bonheur, de relecture pour moi, de découverte pour vous sans doute.

      Répondre à ce message

    • Répondu par JENPOL le 31 janvier 2016 à  19:18 :

      Hermann mérite ce prix. Il sait parfaitement raconter une histoire et a une maîtrise du dessin évidente. A l’heure de Facebook n’importe qui se permet de démonter un auteur de BD en quelques mots. Avant d’avancer des arguments aussi pauvres il me semble qu’il est indispensable de vraiment s’intéresser à l’auteur avec plus de distance, de réflexion et certainement moins d’affect pour déboucher sur un échange intelligent et CONSTRUCTIF.

      Répondre à ce message

  • Hermann, Grand Prix d’Angoulême 2016... Enfin !
    30 mai 2016 12:00, par pascal varalli auteur

    Et bien dites moi... ça aurait pu etre à titre posthume. On respire. Merci au " sanglier" pour tout le bonheur dessiné qu’il m’a donné. Long vie "ten gallons".

    Répondre à ce message

CONTENUS SPONSORISÉS  
PAR Didier Pasamonik (L’Agence BD),Charles-Louis Detournay  
A LIRE AUSSI  
Nos dossiersFestival International de la bande dessinée d’AngoulêmeAngoulême 2016  
Derniers commentaires  
Agenda BD  
Abonnement ne pouvait pas être enregistré. Essayez à nouveau.
Abonnement newsletter confirmé.

Newsletter ActuaBD