Atsushi Miyamoto a disparu depuis deux ans. En fait, il survit dans l’île de Higanjima où il doit faire face à des vampires assoiffés de sang. Contacté par Rei, une habitante de l’île, son frère Aki accepte de partir à sa recherche accompagné de quelques amis. Le jeune homme, hanté jusqu’ici par d’étranges visions, va être confronté à une réalité encore plus terrifiante.
Voici venu le temps de l’île aux vampires... La chanson s’arrêtera là car après les enfants déchanteront... Dans Higanjima, le vampirisme est vu comme un virus, une mutation génétique, et non pas comme une malédiction. Ici, les suceurs de sang sont bien éloignés des fascinants vampires du 19ème siècle aux manières raffinées. Le scénario de Koji Matsumoto s’approche d’un bon vieux massacre en règle dans lequel l’hémoglobine et l’horreur règnent en maîtres absolus...
Le personnage le plus attachant est sans conteste celui d’Atsushi, le frère du héros. Dans ce 5ème tome, il se révèle être responsable de la "résurrection" des vampires sur l’île. Mystérieux et charismatique, le jeune homme apporte une bouffée d’oxygène à ce manga qui gagnerait à développer beaucoup plus certaines thématiques abordées, comme survivre en milieu hostile, trahir ou conserver l’amitié ou l’amour à tout prix... Du côté du graphisme, le dessin reste en deçà de ce que les couvertures alléchantes laissaient espérer.
À mi-chemin entre Resident Evil et Battle Royale, Higanjima est un titre défouloir qui plaira sans aucun doute aux amateurs de films gores.
(par Laurent Boileau)
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