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IR$ - T9 : Liaisons Romaines - Par Desberg & Vrancken - Le Lombard

Par Nicolas Anspach le 30 mai 2007                      Lien  
Après avoir révélé le passé de l’agent Larry B. Max dans le précédent diptyque, {{Stephen Desberg}} et {{Bernard Vrancken}} plongent à nouveau leur héros dans une enquête financière, liée cette fois à la relation entre l’Église catholique et le Troisième Reich.

L’Église est inquiète. Certaines personnes craignent l’ouverture d’une enquête de l’IRS à son encontre, dont Monseigneur Markus Scailes, le directeur de « l’Instituto Per le Opere Religiose », la banque du Vatican. Larry B. Max se rend en Jamaïque pour étudier certains relevés bancaires, dont ceux de cette banque et de son dirigeant.
Larry s’intéresse au destinataire de l’un des virements, un « vieux monsieur » qui habite à l’intérieur des terres. Il comprendra bien vite que ce vieil homme est en réalité un ancien nazi… Mais pourquoi le Vatican prend-t-il le risque d’alimenter les comptes d’un criminel ? L’agent du fisc américain Larry B. Max, va tenter de percer ce secret.

Ce neuvième album, Liaisons romaines, est à l’opposé des premiers diptyques de cette série. Ce thriller financier à la mécanique parfaitement huilée, donne aujourd’hui de l’importance aux personnages, même si l’action constitue l’essentiel du récit. Certes, on n’en apprend pas beaucoup sur le passé ou les motivations de Larry dans cet album, mais ses félures et ses doutes commencent à être perceptibles derrière son air décidé… Le scénariste, Stephen Desberg s’offre le luxe de faire un petit clin d’œil au Scorpion, son autre série best-seller.

Le style graphique réaliste de Bernard Vrancken s’assouplit d’album en album. L’année dernière, le dessinateur nous parlait avec beaucoup d’honnêteté de ses défauts, qu’il est en passe de résorber : « Les personnages ont gagné en souplesse, même si le sens du mouvement n’est pas encore mon fort. Ils paraissent beaucoup moins raides que dans les premiers albums. Je reste dans la continuité, sans révolutionner mon trait ! Celui-ci me convient et me vient naturellement. Ceci dit, je me défoule dans les scènes plus sensuelles car j’adore dessiner la féminité... ». Effectivement, Bernard Vrancken nous offre de très belles cases dans deux scènes sensuelles.

Cette histoire trouvera sa conclusion dans La Loge des Assassins, le dixième album de la série et devrait également se poursuivre dans un album dont on vous parlera très prochainement …

(par Nicolas Anspach)

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