Kabukicho, le quartier des plaisirs de Tôkyô, grouille d’organisations mafieuses et autres truands. C’est au sein de la "résidence yakuza" que disparait mystérieusement le chef du clan Anjo, réputé comme étant le plus influent de tous, avec sa maîtresse et près de 2,5 millions d’euros.
Alors que tous semblent d’avis que le boss s’est offert une retraite peinarde en compagnie de la demoiselle, son bras droit ne l’entend pas de cette oreille et compte bien retrouver sa trace. Mais il ignore que c’est déjà trop tard : Yoshio Anjo a fait la connaissance d’Ichi, un assassin d’un genre particulier qui a un rapport troublant avec la mort.
Hideo Yamamoto aime les ambiances dérangeantes, et ce n’est certainement pas Ichi The Killer qui nous démontrera le contraire. Il nous dresse une galerie de personnages dingues, violents ou effrayants, d’Inoué le pervers drogué et nécrophile à Masa le piercé masochiste. Le plus intrigant du lot reste évidemment Ichi, jeune homme au passé douloureux qui a développé une dualité entre conscience et troubles répugnants.
Ichi The Killer n’est pas une œuvre des plus accessibles, cela s’entend. Mais ses aspects malsains alliés à l’exploration psychologique progressive de son principal acteur en font clairement une série à découvrir pour qui aime les récits un peu glauques.
(par Baptiste Gilleron)
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