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Il était une fois... une fille que j’ai rencontrée deux fois - Par Davy Mourier - Adalie

Par Nicolas Depraeter le 13 juillet 2009                      Lien  
Première bande dessinée de Davy Mourier, acteur et animateur de la chaine Nolife, avec une particularité intéressante puisque l'envers de l'album nous présente une autre histoire : "Papa, Maman, une maladie et moi!". deux récits émouvants vécus par l'auteur.

S’il est une chose que Davy Mourier sait faire à la télé (sur la chaine des geeks : Nolife), c’est faire rire les gens grâce à ses grimaces et ses blagues potaches. Aussi quand il publie sa première bande dessinée, sommes-nous étonnés d’y trouver une autre facette de l’auteur, celle de ses sentiments enfouis, heureux ou tristes, qui se cachent derrière le masque de la bonne humeur.

Histoire la plus conséquente de l’album, Il était une fois...une fille que j’ai rencontrée deux fois. nous narre une histoire d’amour vécue par l’auteur. On y découvre un personnage angoissé, obsédé par la vieillesse et la mort, comme en témoignent ses implants capillaires et une vie passée à prolonger son enfance (les jeux vidéo, les livres...). Il rencontre une jeune fille qu’il connait depuis quelque temps via internet et avec qui il s’entend bien. Elle lui tape dans l’œil et c’est parti pour une parade amoureuse version 2.0 faite de rendez-vous avec jeu de piste, organisés grâce aux emails et à Google, sans compter les discussions tardives sur MSN...

Mais comment dire à la fille qu’il aime qu’elle lui plait quand l’un comme l’autre sont incapables d’exprimer leurs sentiments, préférant se replier sur eux-mêmes, avec l’écran comme protecteur, plutôt que d’en parler.

Avec un trait simple et un travail graphique effectué sur des photos des lieux fréquentés par les protagonistes, Davy Mourier fais passer ses sentiments grâce à sa manière de s’exprimer et de décrire les choses de façon simple mais mélancolique. On s’identifie facilement au "héros" qui évolue dans le même monde que nous, utilisant les mêmes outils que chacun...

Il était une fois... une fille que j'ai rencontrée deux fois - Par Davy Mourier - Adalie
Il était une fois...une fille que j’ai rencontrée deux fois
Par Davy Mourier

En retournant l’album, on trouve en tête-bêche une histoire de 13 pages intitulé Papa, Maman, une maladie et moi ! qui retrace un passage vécu par la famille de l’auteur lorsque son père, véritable figure de l’homme fort et courageux, doit aller pratiquer une coloscopie et s’entendre peut être dire qu’il a un cancer.

On y découvre le père, la mère et le fils qui, ensemble, vont devoir faire face à cette nouvelle. Davy Mourier réalise 13 planches de 6 cases. "Papa", "Les autres", "Attente", "Regard", etc. sont les titres de chaque séquence-clé.

Bien que le dessin soit toujours très simple, ces 13 planches sont chargées en émotion, les textes abondants et souvent dramatiques sont mis en opposé avec un dessin ou une photo retouchée qui en atténuent le propos, par des références à Ken le survivant ou à Retour vers le futur.

Les fans de Davy adoreront. Les autres, peut-être, aussi.

Papa
Par Davy Mourier

(par Nicolas Depraeter)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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7 Messages :
  • D’emblée le dessin me rebute. Est-ce normal Docteur ?

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    • Répondu par Bertrand Renard le 13 juillet 2009 à  21:42 :

      La faute de grammaire dans le titre est-elle d’origine ? ("rencontré" mis pour "rencontrée")

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      • Répondu par ActuaBD le 13 juillet 2009 à  22:07 :

        Non, la faute n’est pas du fait de Mourier, mais du correcteur d’ActuaBD trop occupé à planifier ses vacances... C’est corrigé.

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    • Répondu le 13 juillet 2009 à  22:03 :

      Tout à fait normal, surtout que les photos ce n’est pas du dessin.

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      • Répondu le 14 juillet 2009 à  00:50 :

        Faut-il absolument dénigrer ce qui sort des rangs habituels ?

        Quelque chose de différent graphiquement peut en rebuter certains, mais de là à, d’emblée, refuser tout en bloc, je trouve cela exagéré...

        C’est ici un moyen d’expression, qui provoque des sentiments. Ce que toute BD est censée faire. Peu importe le trait, qu’il soit fin, gras, le décor travaillé ou non.
        C’est l’émotion que cela nous provoque qui est essentiel.

        A mon humble avis.

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      • Répondu par Gali le 22 juillet 2009 à  11:58 :

        Peut-être mais cela n’enlève vraiment rien.

        Je suis du genre à vouloir apprécier le dessin pour lire une BD, et je suis tombée sous le charme du trait de Davy. Effectivement, "les photos ce n’est pas du dessin", mais le résultat est génial, ça donne un côté esthétique "graphique" qu’on ne peut trouver ailleurs, et qui renforce vraiment et l’émotion et le thème autobiographique.

        Finalement, une version propre sans morceaux de scotch, photos, et autres effets, enlèveraient cette petite touche authentique qui parcourt la BD tout le long et qui nous séduit.

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  • Bonsoir,
    Juste pour préciser que la Bd est surtout disponible sur le site www.editions-adalie.fr ... et partout très bientôt !

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