Injustice - Année 5 : les dieux sont parmi nous - 1e partie - Par (...)

Injustice - Année 5 : les dieux sont parmi nous - 1e partie - Par Brian Buccellato, Tom Taylor & Bruno Redondo - Urban Comics

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Cinquième et dernière année d'Injustice qui clôt la saga de manière... monotone. Cette première partie se solde par des combats incessants, qui manque cependant d'un scénario consistant.

Tandis que le Chevalier Noir est occupé à se forger une armée de "lascars", Superman, obnubilé à contrer Batman, recrute à tout-va, jusqu’aux pires criminels connus sur Terre. Accompagné de Bane, de Killer Frost et d’autres malfrats, il s’élance dans une kyrielle de combats qui s’enchaînent sans finalité et qui finissent par assommer le lecteur à son tour.

Le précédent tome de l’année 4 - 2e partie, annonçait cette légère baisse de qualité. Ce premier tome de la cinquième année le confirme. C’est d’autant plus dommage que le début de cette saga se savourait avec délectation, grâce à une combinaison remarquable entre une trame alléchante et une mise en scène adéquate des protagonistes.

À ce stade, on se retrouve avec une foule de personnages qui ne coïncident pas réellement les uns aux autres, et leurs stratagèmes manquent cruellement de créativité. À notre sens, Brian Buccellato chute en crédibilité.

Alors, oui, en effet, les deux clans s’affrontent encore et encore... Si le lecteur se contente de son quota d’action et de baston, il sera servi, mais on attendait nettement davantage d’Injustice, tant dans sa forme que dans sa structure générale.

Graphiquement, le duo Mike S Miller & Iban Coello ne démérite pas. Il fonctionne avec précision et raffinement. Autant pour les plans fixes que pour les séquences rythmées en mouvements, leur maîtrise force le respect, si ce n’est parfois, en arrière-plan, certains protagonistes qui manquent de finition. Les séquences d’action pleine page, en revanche, valent le détour pour la tension qui les anime. Visuellement, c’est réussi !

C’est un peu maigre pour une série qui boit la tasse scénaristiquement et qui n’apporte plus, hélas, son lot d’émotions fortes. On espère un réveil pour le dixième tome, que l’on espère d’un meilleur acabit.