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Jean Giraud – Moebius (3/3) : « Je veux continuer Blueberry »

Par Charles-Louis Detournay le 30 octobre 2008                      Lien  
Dans cette troisième partie, l'auteur affronte ses démons les plus noirs, la dépression et la peur de mourir sans avoir rempli sa mission, pour nous abandonner temporairement avec une nouvelle qui réchauffe le cœur : {Blueberry} reviendra, de sa main.

Moebius est Magie.

Magie de saltimbanque pour les accros de Giraud, magie du rêve pour les fans de Moebius, magie qui réside dans sa tête et dont il a parfois bien du mal à nous expliquer les mécanismes, magie qui se dégage de lui lorsqu’il dessine et emprunte alors d’autres voies de communication pour nous émouvoir.

Troisième et dernier voyage avec ce compagnon de lecture qui connaît bien la route sans pour autant emprunter le chemin le plus facile, le plus évident.

Il y a quelques mois, vous avez repris le personnage du Major Grubert dans le Chasseur déprime.

En 1998, j’ai commencé comme d’habitude cette histoire un peu au hasard, en dessinant des personnes qui vont et qui viennent, puis petit-à-petit, l’histoire a pris forme. J’ai tout de même mis un moment l’album de côté pendant 4 ans, car je ne voyais plus où j’allais. Lorsque j’ai terminé le récit et que je me suis relu, je me suis demandé pourquoi cela traîne toujours au début (rires). Je l’ai laissé tel quel, car cela fait partie de mon travail, de ma signature.

Le Major qui déprime, c’est une transcription directe de votre propre dépression ?

Jean Giraud – Moebius (3/3) : « Je veux continuer Blueberry » Je ne choisis pas les thèmes, je suis le plus spontané possible, je reporte mon effort sur la qualité graphique, les thèmes s’imposent à moi, je laisse l’ouverture béante, et puis c’est le thème de la dépression que j’ai perçu très rapidement (d’où le gag du titre). Cela venait de l’échec de l’homme du Ciguri, dont j’ai toujours la suite que j’avais réalisé à cette époque. En réalité, les Humanos avaient sorti cet album contre mon gré, en cinquante pages et dans des couleurs pas toujours bien choisies, alors que l’album n’était pas fini et que je souhaitais conserver le noir et blanc du Major Fatal. Je suis donc revenu au choix originel pour ce Chasseur Déprime. Le tome 3 du Garage Hermétique est en chantier depuis plus de 15 ans, et c’est compliqué de concevoir cette suite, car les Humanos ont échoué avec cet album, et en ont tiré beaucoup trop. J’aimerais pouvoir récupérer cela, et le retravailler et le ressortir sans doute en noir et blanc, peut-être agrémenté de la suite, mais il faudrait que je discute des droits de l’Homme du Ciguri avec les Humanos.

Les échecs de certains de vos albums semblent vous peser.

Cela peut être l’échec de l’édition, dans la publication, ou de l’accueil reçu. Souvent les travaux que je fais sont rarement bien accueillis, sauf pour XIII, car Moebius laisse les critiques dans l’expectative : ils n’osent pas en parler. Ma réputation culturelle est sur Moebius, mais ma position dans la BD est plus représentée par Blueberry. Je pense que Moebius a plus de chances de perdurer. En principe, on rejette l’envie de postérité, car elle est normalement vaine, mais en y pensant néanmoins, je crois que ce qui restera pour le futur, ce sera d’avoir existé sur deux registres, et d’être repris pour l’ensemble. Je dois avouer que les échecs publics, comme celui de Jim Cutlass qui a été démoli par les critiques, sont pour moi une très grosse remise en cause ! Je sais qu’il faut les faire fructifier pour avancer, mais c’est terriblement difficile.

C’est à ce moment pénible que vous avez entamé le Major déprime ?

Oui, j’ai débuté le récit dans un de mes moments de déprime, car je traverse régulièrement des périodes de désespoir qui n’ont pas nécessairement de causes. Objectivement, ma vie est une merveille, mais je suis régulièrement pris d’une insatisfaction de moi qui est terrible. J’ai énormément rêvé à ma propre sainteté, qui serait d’échouer dans un projet humain, donc limité, mais de réussir par rapport au projet de l’âme, de notre part inconsciente et éternelle, qui possède une stratégie bien différente de notre partie consciente. Si je sors un livre qui est un échec, mais qu’il ensemence les esprits pendant 200 ans, alors on atteint la sainteté. Les saints chrétiens qui montaient au supplice croyaient peut-être avoir échoué dans leur entreprise d’évangélisation, alors que leur exemple sera suivi au-delà de leurs espoirs conscients.

Votre sainteté serait donc une réalisation spirituelle ?

De type castanédienne [1] : devenir un homme de pouvoir, se dégager de son histoire personnelle et vaincre la mort par le souvenir qu’on laisse. Castaneda préconise que lors de cette recherche du pouvoir, tu rencontres des amis et des ennemis, et que ces derniers sont intérieurs, liés à l’imprudence et à la surestimation de soi. La déprime, c’est le fait d’avoir dévié de sa position d’harmonie, mais je pense surtout que c’est là que réside le réel travail. Lorsqu’on est bien, en réalité, on tend vers sa prochaine dépression, où on va chercher, trouver et régler ses problèmes. Mais c’est impossible de se dire cela quand on va bien, car c’est un moment d’amnésie de la dépression, et du fait qu’elle pourrait revenir. L’un ne va pas sans l’autre. C’est tout ce travail personnel qui m’a poussé à rentrer dans des systèmes sectaires, où j’ai cherché et trouvé des possibilités de travailler en ce sens.

Est-ce que Tahiti [2] a représenté un aboutissement dans cette construction ?

Peut-être pas une finalité, mais le point le plus éloigné que j’ai atteint avec les autres, puis je suis parti à Los Angeles, et j’ai abandonné certains de mes principes. En fait, j’ai l’impression de constamment godiller dans les bonnes directions, avec une somme d’écarts qui n’étaient pas les voies prévues, mais qui ne font néanmoins avancer vers un but dont je ne peux globalement pas dévier.

Votre moral passe donc perpétuellement par des sommets et des creux, dans cette recherche personnelle ?

Parfois, je me dis que j’ai tout foiré, et mon travail en tant d’artiste ne m’aide malheureusement pas. Et puis, je remonte doucement la pente. Mais je m’interdis de regarder ce que j’ai réalisé dans sa globalité, en pouvant me conforter dans ce qui a été réalisé en termes d’images. J’ai une prudence ou une conscience de ma limite : si j’analyse trop, j’ai peur de désamorcer mes chemins inconscients, et je suis pas sûr d’avoir suffisamment de territoire derrière moi pour les réamorcer. J’ai un peu peur. Même si on sait qu’on va s’en sortir, il faut combattre son désespoir.

La solution à la dépression est-elle le rêve, tel que vous le préconisez dans le Major déprime ?

Le rêve est un thème à plusieurs sens : Castenada pensait qu’il y avait du pouvoir dans les rêves et qu’on pouvait travailler sur les marges du rêve. Puis il y a également ce qui vous traverse l’esprit lorsqu’on rêvasse sur sa feuille. Au début des années 80, j’accomplissais ainsi des dessins très abstraits et assez fouillés à la plume et au rötring. Pour replacer ses abstractions, je ponctuais ces dessins, ces formes avec un personnage en train de dormir. La rêverie sur le papier demande une certaine rigueur, comme une technique, et je me suis retrouvé avec une trentaine de dessins, ce qui n’est pas assez pour un album, et j’ai voulu les injecter dans l’univers du major. Comme ils provenaient de petits carnets, certains n’avaient pas la bonne taille, et je les ai réutilisés ailleurs, mais en bidouillant, j’ai réussi à en intégrer quelques-uns qu’on aperçoit dans la seconde partie du récit. Ma marque de fabrique, c’est d’essayer de travailler comme si j’étais génial, afin qu’inconsciemment, je sois branché par des tuyaux souterrains à une source de génie qui m’alimenterait. Je n’en suis donc le correspondant, et je le laisse s’exprimer à travers moi ; je lui fais confiance tout en le rendant compréhensible.

La suite du Major Déprime est-elle prévue ?

J’ai des idées assez humoristiques, mais pas très orthodoxes au niveau scénaristique, je dois cogiter tout cela, mais ce sera assez sympa. Mais je ne suis pas pressé, vu que je vais encore vivre une vingtaine d’années (sourire) !

Le cinquième tome d’Inside Moebius vient de paraître …


Ainsi que je l’avais entamé sur le quatrième Inside, j’ai abandonné le principe de restituer tel quel le travail des carnets. Maintenant, je scanne les pages originelles, et j’encre au dessus à la palette graphique, ce qui donne ce style assez curieux, mais qui passe bien. Les quatre dernières pages de ce cinquième carnet sont d’ailleurs complètement virtuelles, comme certaines du Chasseur déprime.

Comment va se perpétuer ce récit ?

Le sixième carnet est fini, mais alors que je terminais le septième qui conclut le cycle des Inside, je suis tombé dans l’eau avec l’album. Comme je vis à moitié dans un univers magique, pour moi, cet acte n’est pas innocent. Je l’ai donc placé en attente, mais je vais devoir m’y remettre prochainement. Je sais que pour cette conclusion, tous les personnages vont se retrouver, et l’auteur, c’est-à-dire moi, va devoir admettre qu’il est lui-même devenu un personnage à part entière. Comme pour le Garage, je vais donc relire l’ensemble afin de donner une cohérence et une consistance à cette fin. Par contre, je suis déjà en train de travailler sur un huitième carnet qui sera une variante particulière des Inside car il est muet. Il sera plus dans la veine de 40 jours dans le désert B, avec des variations contrôlées, et centré sur le personnage de Moebius. J’en suis déjà à la moitié. Des courtes séquences s’enchaînent, sans scénario, un Arzach plus fantasmatique, moins dans la BD de genre, mais difficilement classable.

Y aura-t-il d’autres carnets après ce huitième tome muet ?

S’il y avait un gros succès des ventes, nous pourrions l’imaginer, mais sinon je m’arrêterais là : l’aventure était intéressante et elle correspondait surtout à un besoin personnel.

Je sais que les « peut-être » vous mettent en état d’excitation, de liberté, mais quelles sont vos futurs projets ?

Je reçois pour l’instant beaucoup de propositions pour travailler sur des films, mais j’ai surtout des envies de western. Je réalise pas mal de peintures de Blueberry qui rencontrent un grand de succès.

Il y a quelques temps, vous disiez vouloir abandonner le dessin de Blueberry, où en êtes-vous ?

En y repensant à tête reposée, je me suis rendu compte que je voulais réellement continuer Blueberry. Ce ne serait sans doute pas le cas si je devais ré-entamer un cycle de 5 albums, car je ne pense pas avoir l’énergie pour dix années de travail. En réalité, je veux reprendre l’idée de Blueberry 1900 [3], qui possède un côté réaliste très accentué, parfois plus déjanté : les Indiens étaient un peuple magique, cela faisait partie de leur culture, et je veux mettre en scène la collision entre notre monde à nous, via la conquête des l’Ouest, et le monde des Indiens qui résiste. On montre souvent comment les évènements se sont stratégiquement déroulés, mais je souhaite plonger dans la sociologie indienne, comme pour Danse avec les Loups, en remettant à plat notre vision matérialiste du monde, et en explicitant le choc de cultures qui s’est déroulé. Bien entendu, il y a un certain défi dans cette histoire, car je vais peut-être ouvrir un gouffre sous les pieds du lecteur. Je dois encore retravailler le scénario et faire le découpage, mais je pense que cela prendra entre 100 et 200 pages.

Y a-t-il un projet concret sur la suite du monde d’Edena ?

Oui, j’avais placé une fin ouverte dans le dernier tome, et je me laissais la possibilité de prolonger cette aventure, mais en fin de compte, j’ai trop de choses sur le feu ! La fin de Sra n’est en définitive pas si mauvaise, car elle stigmatise une fois de plus le rêve, et le fait de la réalité de cette utopie doit être ambigüe, cela doit être dépendant de notre imaginaire, pour trouver la saveur propre du lecteur.

Après le succès de votre album de XIII, vous évoquiez publiquement l’envie de faire un Blake et Mortimer, cela se concrétise ?

J’en ai effectivement parlé à gauche et à droite, mais personne ne m’a pris au sérieux, et comme je ne suis pas maître du jeu, on va oublier cette possibilité. J’ai sans doute beaucoup fantasmé dessus, mais je n’ai jamais fait une planche pour convaincre. C’est sans doute mieux comme cela.

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Lire la première partie et la seconde partie de cette interview.
Lire la chronique du Chasseur déprime.

Photo en médaillon : © N. Anspach.
Sauf exception, toutes les illustrations et photographie sont © Moebius Productions Jean Giraud/Stardom.

[1Carlos Castaneda est un écrivain américain connu pour ses ouvrages relatant ses expériences mystiques : il fit le récit de son initiation, par un certain don Juan Matus, au savoir des Chamans du Mexique ancien. Pendant plus de dix ans, il aurait rendu de nombreuses visites au sorcier et à son clan, constitué d’hommes et de femmes tous impliqués entièrement dans la quête d’un but abstrait défini par les « voyants » de leur lignée : la liberté absolue ou la possibilité de conserver intacte leur conscience dans l’au-delà. Les amateurs de Moebius noteront une multitude de références et de liens entre l’œuvre de l’écrivain-philisophe mystique, et celle de Jean Giraud, dont entre autres le fameux Nagual.

[2Jean Giraud a évolué dans divers groupes sectaires jusqu’à Tahiti, où il a entrepris un grand tournant de sa vie, pour se recentrer sur lui-même à Los Angeles.

[3Lire à ce propos la seconde partie de l’interview

 
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10 Messages :
  • d’un des plus grands dessinateurs de notre temps. Monsieur Jean Giraud et son alter ego Moebius entrent dans une tranche d’age où un imprévu peut survenir. Je suis particulièrement heureux d’apprendre la possibilité d’une suite aux formidables aventures de Blueberry.

    Concernant Blake et Mortimer, je m’étonne un peu de ce souhait, tant le trait dynamique et nerveux de Gir contraste avec celui (un peu raide et théatral) de Jacobs. Mais Gir vient de réaliser un XIII avec Van Hamme, qui s’est très bien vendu. Je lui suggèrerai donc de proposer à JVH de réaliser ce projet, avec une ou deux planches de crayonnés à l’appui, histoire de vaincre les dernières réticences éditoriales. Conseil d’ami, et d’un véritable admirateur !

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    • Répondu le 31 octobre 2008 à  10:55 :

      pourtant, les gouts réels du public sont clairs. Moebius ne les intéresse pas. Jean Giraud devrait être à leur écoute et se limiter à des travaux qui correspondent mieux à leur gouts réels au lieu de se perdre dans des expérimentations qui n’intéressent pas grand monde. Les chiffres de ventes sont clairs !

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      • Répondu par François Pincemi le 31 octobre 2008 à  12:50 :

        Bien d’accord avec vous, mais on a dans le cas de Gir-Moebius un auteur capable d’exceller dans la BD réaliste de western ou d’aventure (XIII), ce qui lui laisse la possibilité (et le temps !) d’expérimenter des oeuvres plus intimes. Blueberry pour vivre confortablement, Grubert pour le fun et quelques milliers d’amateurs éclairés (dont moi !) ! Cet auteur extremement doué n’a jamais caché qu’il vivait grâce à son cowboy !! il n’a jamais exprimé de dédain pour la BD populaire !

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        • Répondu le 1er novembre 2008 à  10:01 :

          Un monsieur qui s’autoproclame "amateur éclairé" et qui donne des "conseils d’amis" à Moebius sur la façon dont il devrait s’y prendre pour proposer une reprise de Blake et mortimer, c’est quelque chose !!

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      • Répondu par Sergio Salma le 31 octobre 2008 à  13:13 :

        Voilà bien des commentaires absurdes et qui ne respectent en rien tout ce qui est dit, et magnifiquement dit, dans l’interview.

        Quelle folie de mépriser ainsi d’un revers d’avant-bras impoli les doutes et les envies intimes d’un auteur, d’une personne. Sous prétexte que les chiffres ne suivent pas , comble d’imbécillité, il faudrait donc que monsieur Moebius arrête d’exprimer ses ambitions les plus profondes pour enfin rentrer dans le rang de la productivité récompensée comme il se doit par des ventes magnifiques !

        Quelle ineptie de mélanger ces territoires qui ont fait justement la force et la personnalité de ce dessinateur de bandes dessinées au sommet.

        Comment des amateurs peuvent-ils proférer de telles bêtises ? Combien de films , combien de livres , combien d’albums musicaux ont -ils été des insuccès historiques dans l’histoire de l’art . Aurait-il fallu dire à Gainsbourg après l’insuccès de Melody Nelson d’arrêter ses expérimentations pour alimenter le marché de la variétoche qui elle cartonnait et cartonne toujours ?

        Accorder une primauté au goût du public c’est démissionner de ce que doit être la recherche artistique. Accorder la primauté aux chiffres c’est s’agenouiller devant le dieu Pognon qui pourtant suscite bien des commentaires grossiers de la part des mêmes personnes !

        Quelle désastreux mélange de valeurs.

        Pitié !

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        • Répondu par david t le 31 octobre 2008 à  18:28 :

          sergio salma, la voix de la raison sur actuabd.

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        • Répondu par fred le 19 mars 2012 à  14:28 :

          Merci ! Vous exprimez globalement ce que je voulais écrire...!

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      • Répondu par Alex le 1er novembre 2008 à  00:58 :

        Ah, les fameux "goûts réels"... Sans vouloir questionner vos propres choix vous reconnaîtrez j’espère qu’il est possible d’influer sur le goût "réel" du (vrai) public par des pratiques que l’on rassemble sous la dénomination de "publicité".

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  • Superbe interview, la force de Moebius (marrant, je me réfère toujours à ce créateur sous ce nom...) réside dans ses faiblesses. Giraud les dissimule derrière une époustouflante virtuosité, Moebius les expose au grand jour dans ses tâtonnements, ses approximations héroïques. Qu’il souhaite reprendre Blake et Mortimer m’étonne en fait bien peu (cf "Major Fatal" : "Moebius est un amateur de scandales"). Giraud-Moebius est un dessinateur qui travaille sur la mémoire et les mythes. Le désir de reprendre B&M vient à mon avis de là, faire survivre un grand mythe populaire qui se vide de sa substance.

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  • Laisse tomber la peinture, Moebius (elle n’a pas besoin de toi) ! Mais continue à affûter tes crayons pour faire autre chose que du déjà-vu. Là, on te suivra.

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