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José Jover (Tartamudo) : un éditeur militant et citoyen.

Par Patrice Gentilhomme le 28 février 2009                      Lien  
Depuis bientôt dix ans, José Jover tient les rênes d’une maison dont le mot d’ordre se résume ainsi :"Et si la bande dessinée et la littérature jeunesse n’avaient pas dit leur dernier mot ?" Rencontre avec ce militant de la BD, volubile et chaleureux.

Incroyable touche à tout d’une certaine bande dessinée « méditerranéenne », José Jover a pratiquement tout fait, tout essayé : auteur, scénariste, formateur, éditeur… il est à lui tout seul une synthèse des courants (et aussi parfois des utopies !) qui ont traversé la bédéphilie des années 1970 à nos jours.

José Jover (Tartamudo) : un éditeur militant et citoyen.
L’album de l’argentin Ruben Rosa.

Fondateur de Tartamudo, petite maison spécialisée à l’origine dans l’édition de bande dessinée et de littérature de jeunesse, José Jover affiche à son catalogue éclectique des auteurs aussi différents que Pef, Farid Boudjellal, Maurice Rajsfus (scénariste de Moussa et David, l’un des plus beaux succès de l’éditeur), Baudouin ou le regretté Ruben Sosa dont It-Alien a connu un succès critique non négligeable. La mort de cet ami de José Munoz (auteur d’une belle préface !) ayant interrompu brutalement (pour l’instant) une de ses meilleures productions.

Terre de son Nom.
Terre de son Nom, album en compétition pour le prix Tournesol 2009.

Si l’existence de sa maison et de ses choix éditoriaux est intimement liée à son histoire personnelle, José Jover n’hésite pas pour autant à publier de jeunes auteurs et à les accompagner dans leur démarche. Une de ses raisons d’être à Angoulême en janvier dernier, c’était justement de promouvoir l’album Terre de son nom dessiné par Mathieu Trabut en liste pour le prix Tournesol [1] et…arrivé troisième sur le podium derrière Auto bio de Cyril Pedrosa (Audie-Fluide Glacial).

Tout en ayant du mal à cacher sa déception, l’homme n’en est pas moins généreusement bavard, enthousiaste, et plein de projets qui annoncent un recentrage sur la bande dessinée. Délaissant l’édition de littérature jeunesse (il a notamment publié Pef, et Gudule) ; et après avoir transformé considérablement « relooké » son site internet, l’homme cherche à orienter son activité vers la promotion et la publication de jeunes auteurs dont c’est souvent le premier album. Démarche courageuse mais qui ne va pas sans risque pour un éditeur qui, s’il ne reste pas confidentiel, ne parvient pas toujours (ou difficilement) à l’équilibre financier.

José Jover éditeur et..prof de BD !
Photo DR

La vie de petit éditeur n’est donc pas de tout repos, ce qui explique « l’hyperactivité » de notre sympathique méridional. Ainsi, depuis 1985, anime-t-il des ateliers d’initiation à la narration par la BD, des interventions en direction de publics variés, comme par exemple des prisonniers à Fleury-Mérogis (avec le concours de la Croix Rouge Française), des toxicomanes adultes en hôpital de jour ou des enfants, des ados ou encore de jeunes adultes, en bibliothèque et médiathèque. Ces ateliers permettent d’éditer avec les institutions partenaires des revues ou des albums inédits, grâce aux revenus financiers de ces opérations.

Aujourd’hui encore, entouré d’une bonne poignée de jeunes auteurs, José Jover s’efforce de diversifier son catalogue en proposant aussi bien de l’Heroïc Fantasy avec le troublant Miroir des templiers de El Tabanas, ou des séries plus traditionnelles comme Lost Conquistadores de Dahmani et Cordoba.

Toutefois l’homme reste attaché à certaines valeurs humaines dont son catalogue rend assez bien compte : éloge de la différence et de la tolérance, respect de la diversité, éveil au monde et citoyenneté chaleureuse et généreuse. Présent sur de nombreux festivals, le « petit » éditeur » voit dans le développement des nouveaux moyens de communication de sérieuses opportunités pour percer un marché difficile et encombré. C’est ainsi que, depuis peu, ses productions sont disponibles sur le site lekiosque.fr , contournant ainsi les difficultés de diffusion que connaissent des éditeurs de sa taille.

Farid Boudjellal et José Jover, amis dans la vie, amis dans la BD !
Photo DR

Cet ami d’enfance de Farid Boudjellal (les Slimani) a toujours en réserve quelques projets imprégnés d’une dimension civique « bigarrée ». À la prochaine rentrée, il s’apprête ainsi à publier «  le petit Maurice dans la tourmente », un album plus ou moins autobiographique scénarisé par Maurice Rajsfus dont le rôle de la police française sous l’occupation sert de toile de fond. Sujet pas très commercial mais qui manifestement tient beaucoup à cœur à cet éditeur militant-citoyen infatigable.

Pas de doute, José Jover, n’a pas lui non plus dit son dernier mot !

(par Patrice Gentilhomme)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Photos : © josé jover et éditions Tartamudo

En médaillon : José Jover. Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Le site des éditions Tartamudo

[1décerné à un album défendant les valeurs écologistes.

 
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36 Messages :
  • en proposant aussi bien de l’Heroïc Fantasy avec le troublant Miroir des templiers de El Tabanas

    Je ne vois pas ce que le Miroir des templiers a de troublant, en revanche c’est le regard du lecteur qui est troublé à la lecture de cet album qui fait mal aux yeux. Je n’ai pas l’impression que José jover rende service à ses jeunes protégés en les éditant alors qu’ils n’ont encore qu’un niveau très très amateur, le Abaak de Pudviland à venir et encore plus inabouti, surtout en ce qui concerne les couleurs à l’ordi.
    Félicitations à José jover pour avoir publié le très bon Moussa et David.

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    • Répondu par José Jover le 2 mars 2009 à  04:14 :

      Cher Cornichon masqué, (puisque vous n’avez pas de nom,il fallait bien que je vous nomme !)

      Sachez que je n’interviens jamais sur les forums quels qu’ils soient, j’ai tellement d’autres chats à fouetter (qu’ils me pardonnent, je fais allusion aux matous bien sûr) que je n’entre dans la danse que si la mauvaise foi suffocante devient par trop flagrante. C’est bien le cas dans votre post.

      Je comprend parfaitement que vous soyiez troublé de votre seul oeil cyclopéen à la vue éblouissante du magnifique travail visionnaire du jeune Vinz el Tabanas. J’oserai avancer même, pour rester dans une limite diablement aimable en société, que vous avez dû vous sentir comme une poule devant un couteau... avec le même regard, je comprend cela. Certaines choses dans l’Art doivent vous échapper, ce n’est pas encore une honte, fort heureusement d’en prendre conscience, même à votre âge canonique... vous avez bien un âge certain j’imagine, pour exprimer de la sorte des soucis d’ophtalmologie et sans gêne les exposer en place publique. Quand on devient très vieux, on a parfois tendance à rejeter la nouveauté et à radoter dans son coin c’est bien connu, je comprend tout cela, vous savez.

      Là ou je vous trouve par contre extraordinaire, c’est que vous avez malgré ce que nous venons d’exposer, des dons d’extra-lucide, un don de double vue ! épatant ! en effet, vous portez un jugement à l’emporte-pièce, gonflé de vos certitudes... ahlalala misére, force est de constater comme les croûlants encore une fois ! donc, sur un album en cours, non paru ! celui du Team Puvilland, le "ABAAK" (petit aparté théâtral : cher lecteur anonyme, mon ami, patientez un instant c’est pour la rentrée 2009 !) reprenons, qui oui c’est vrai, je l’avoue sans façon, me gonfle d’orgueil. Magnifique travail, si j’étais éditeur je me précipiterais pour l’éditer ! mais... ah oui, hi hi hi je SUIS L’EDITEUR ! excusez ce court instant d’égarement... c’est à dire qu’à ma décharge, avec tous ces spécialistes conseilleurs, qui ne seront au grand jamais les payeurs, on perd quelque peu ses fondamentaux ! Tiens ? Apparemment nous en avons un ici, qui s’y connait à ce point en couleurs d’ordi, que même Monsieur Photosoupe s’incline. De plus pour aggraver son cas, déjà bien lourd, il se permet de me morigéner sur le fait que, dixit lui, "je ne rend pas service à mes jeunes protégés en les éditants" ! excusez du peu, on ne peut qu’applaudir en forme de standing ovation.

      Pour qui vous prenez-vous cher Cornichon masqué, pour affirmer cela ? Je tiens à vous en informer pour votre bien, sachez que en ce qui concerne votre problème de vue, effectivement il est possible de faire quelque chose de simple qui vous rendra l’égal de Lazare... mais pour le reste de vos appréciations il vaut mieux consulter. Le diagnostic reste réservé, vous m’en voyez sincérement désolé...
      Bon rétablissement à vous,
      José Jover.

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    • Répondu par Mortadelo le 2 mars 2009 à  07:44 :

      Je trouve au contraire courageux pour un éditeur de promouvoir des jeunes en devenir. Il faut bien démarrer un jour. Quand on voit les premiers Lucky Lucke ou autre Bd de dessinateurs devenus grands, je me dis qu’heureusement qu’ils ont eu un éditeur qui leur ont permis de se forger les armes. Ceci étant dit, le graphisme de Vinz el Tabanas convient à merveille à l’ambiance trash du récit.
      Pour Abaak, j’avoue que tu m’épates. Arriver à juger un album AVANT qu’il sorte, chapeau Nostradanus !
      Pour Moussa, je suis d’accord avec toi.

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      • Répondu par Cendrine le 13 mars 2009 à  15:35 :

        Excuse-moi, mais dès le premier Lucky Lucke Morris faisait montre d’un talent exceptionnel, ce qui est, malgré tout le respect que je lui dois, pas le cas de Vinz el Tabanas. C’est en effet courageux pour un éditeur de promouvoir des jeunes, encore faut-il être un peu rigoureux, sinon ça tient plus de l’inconscience que du courage, mais l’affectif entre aussi en ligne de compte entre un éditeur et un auteur, si on ne tient pas compte de ce paramêtre beaucoup de choix éditoriaux semblent abbérants vus de l’extérieur.

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    • Répondu par vinzdesign le 2 mars 2009 à  13:14 :

      Bonjour a toutes et tous, tout d’abord merci a ACTUA BD d’avoir fait cet article très élogieux sur les éditions Tartamudo et son master big boss José JOVER qui le mérite amplement. Malgré tout une coquille de noix est venu ternir ce beau sujet, je veux bien sur parler de ce post qu’un forumeu avec qui, mon ami paul puvilland et moi-même, avions eut quelques différents il y a quelques temps sur le forum d’un site spécialisé BD. Sa triste prise de position, Ne reflète en aucun cas l’engouement du public, autour de ces deux Albums allant a contre courant des parutions de ces dernières années, notre niveau très amateur (d’après ses dires, car nous sommes des professionnels du graphisme, travaillant tout deux dans ce domaine depuis longtemps maintenant) est reçut avec enthousiasme par les libraires, et, est troublant de fascination par le public. Ce qui est, a chaque fois une surprise pour moi, car a mon jeune âge, 24 ans, me laisse une énorme marge de progression, je sais que j’ai encore des choses à apprendre, c’est peut être pour ca qu’il y a deux scénaristes dans cet album, dont l’immense José Jover. Et donc je vous invites toutes et tous a me suivre ces prochaines années. J’invite d’ailleurs le public à ouvrir "Le miroir des Templiers" pour qu’il se forge une opinion par lui même, que malgré mon âge, vous serez, je pense, assez surpris. Ne vous laissez pas dictée une opinion par une personne méprisante du travail d’autrui, aigris et jeuniste qui n’hésite pas à attaquer les auteurs !
      Désolé de vous avoir fait partager notre discorde mais ce post méritait une explication.

      Voir en ligne : http://www.lemiroirdestempliers.com

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      • Répondu par paul puvilland le 2 mars 2009 à  18:24 :

        Bonsoir à tout le monde !

        Je souhaite moi aussi, remercier ACTU BD pour cet article qui met en valeur un éditeur qui prend des risques, qui arrive à donner sa chance à de nouveaux auteurs, et qui ne transige pas quant à l’aspect "commercial" d’une bd, n’écoutant que son cœur, mais surtout, son nez, qu’il à fin !

        En ce qui concerne la veine polémique qu’à pu soulever un peu plus haut mon éminent "collègue", le sieur Vinz, je ne m’étendrai même pas sur le sujet, d’une, cela ferait trop plaisir à la personne concernée, deux, finalement j’ai tellement mieux à faire, et je crois bien qu’il s’agit d’une bd du nom de Abaak, que Jean-Louis et moi même, nous ferons un plaisir de dédicacer d’ici quelques mois. Longue vie aux éditions Tartamudo, seules contre le reste du monde !

        Paul Puvilland, PUVILLAND’S TEAM

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      • Répondu le 5 mars 2009 à  12:20 :

        Ah oui ce n’est pas vraiment de la bd, plutot un travail de grapheur, c’est un peu indigeste en page.

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        • Répondu par José Jover le 6 mars 2009 à  21:07 :

          Je répond à trois post en même temps (prix de gros) et j’en fini, mais c’est bien parce que ça se passe chez le grand Actua BD !

          1) Cher Homoncule qui joue l’anonyme majuscule,
          Voilà, on balaie d’un revers de la main le travail de quatre années, au prix du sang et des larmes, d’un jeune surdoué : "ce n’est pas - vraiment - de la BD, un grapheur indigeste mis en page..." je suis attéré par ce quintal de bêtise en sachet instantané posé sur une seule ligne. La critique est libre dans ce Pays, on est bien d’accord, mais la volée de bois vert l’est tout autant en réponse assumée, à l’inverse de l’autre. Encore une grosse poule stupide et perplexe devant un couteau ?.. hé le cavalier inconnu, ne seriez-vous pas du genre à rayer les belles voitures en passant votre chemin, par une nuit sans lune, avec votre petite clé vengeresse ? Vous aurais-je refusé l’un de vos petits projets ? je m’interroge in-petto sur votre robinet d’eau tiède.

          2) Cher Samir,
          Les mots ont un sens. Et la syntaxe aussi. Quand vous dites "des petits miquets à des toxicos et des prisonniers" cela peut paraître familier et sympa comme tout, mais dans la question que vous soulevez, cela peut parfaitement paraître aussi, comme un dédain, porté sur un travail, qui, que vous le voyez ou non cela reste votre problème, est noble. Un travail, qui fait part de la réinsertion, par une initiation à la narration par la bande dessinée. Un travail mené avec des médecins psychiatres et une grande association, la Croix Rouge française. Parce que les "toxicos" comme vous dites, ne sont pas seulement des délinquants, ce sont aussi des victimes et des malades. Les prisonniers sont, en effet, des criminels, mais la peine de mort étant fort heureusement abolie, il s’agit pour eux aussi de les préparer à la réinsertion et pourquoi pas à une forme de rédemption, je vous le répète la cause est noble et m’intéresse de ce fait, c’est simple mais le comprenez-vous ? D’ou les médecins accompagnants pour ces deux cas de figure, d’ou le cadre de l’ hôpital de jour pour les uns et celui de la prison pour les autres. Quand le rédacteur de cet article parle d’un, comme vous dites entre guillemets, "militant et citoyen", il précise également plus bas "militant de la BD", il faut tout lire dans la vie Samir. Vais-je devoir me justifier de faire ce boulot, justement, citoyen ? j’espère avoir contribué à éclairer votre lanterne Samir. Cordialement.

          3) cher JC Montaigne,
          Comme le disait si bien votre illustre homonyme, "Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais difficile qui est le chemin" ! Les chemins de l’amitié sont, c’est vrai, parfois difficiles. Mais il se trouve que je suis fidèle en amitié, et donc que Farid et votre serviteur ici présent, sommes les plus vieux potes du monde ici-bas. Voyez-vous. Et en aucun cas l’inverse, comme tente maladroitement de le suggérer perfidement votre question. Et cela depuis, non pas 30 ans, mais bien plus de 40 ans ! Cela vous en bouche un coin ? Il y a de quoi j’en conviens.

          Cordialement, José Jover.

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          • Répondu par Troubadour le 7 mars 2009 à  01:38 :

            Houla, faut pas vous énerver monsieur le citoyen militant, j’ai juste été voir les pages sur www.lemiroirdestempliers.com puisqu’il y a le lien et je vois bien que c’est de la bédé de quelqu’un qui ne sais pas faire de la bédé, mise en scène mauvaise, cadrage mauvais, pas le sens de la narration et les couleurs avec un effet peinture à la bombe mélangeant le noir et le jaune, ça rend peut-être sur un mur de banlieue, mais dans un livre ça ne passe pas, c’est très mauvais, j’ai de sérieux doute sur votre capacité de jugement en tant qu’éditeur.
            C’est très bien de vouloir aider les délinquants et les toxicomanes, mais assurez-vous auprès des professionnels qu’ils aient le talent nécessaire avant de les publier, à moins que ce ne soit que des publications confidentielles destinées à faire plaisir à vos protégés, mais ne leurs faites pas croire qu’ils ont un niveau suffisant pour faire carrière, ils risquent d’aller au devant d’échecs cuisants, ce qui n’est pas la réinsertion la plus réussie.

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            • Répondu par auteur archi publié le 9 mars 2009 à  17:30 :

              Mais dis donc, toi ,le troubadour ! T’es qui toi ??????????? t’es éditeur ? auteur ? dessinateur ??????????? t’es qui toi pour juger du mauvais, du bon,du cadrage et machin et truc chouette- je cherche à t’en mettre plein la vue-t’es qui toi ? pour te la peter comme ça ??????t’as publié quoi ? t’es où ? sur un mur de pas banlieue ? Dans quel livre on te trouve ? nom de l’éditeur, stp !Dans quelle librairie on te trouve,stp ?

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              • Répondu par Troubadour le 9 mars 2009 à  18:58 :

                Moi je suis un lecteur, un bédéphile. Et toi Archi t’es qui ? C’est à toi qu’on doit ce travail d’amateur ? Il va falloir t’habituer aux critiques, parce que ton boulot il est pas ultime.

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                • Répondu par auteur archi publié le 9 mars 2009 à  20:21 :

                  Et non,perdu ! Ce n’est pas à moi que l’on doit ce travail QUI SE RESPECTE,troubadouuuuur-bédéphile-lecteur-donneur de grandes leçons imbéciles.Je suis auteur et pas de BD,j’ai publié une bonne dozaine d’ouvrages et j’en ai connu des critiques,ne t’en fais pas !Mais pas si vénéneuses...
                  Certaines étaient fort constructives,d’autres n’étaient que le produit d’auteurs frustrés,jamais publiés,qui crachaient leur pauvre venin sur tout ce qui bouge.
                  Ce n’est pas la critique,c’est le TON.On sent l’enzyme du casse-pompon permanent dans tes propos,je me demande si tu n’es pas allé jusqu’à verifier la qualité du papier ! Je ne suis passé sur ce forum que parce qu’un ami éditeur,encore un,dis donc ! militant et citoyen,encore un dis donc ,qui se sent fier de publier des jeunes qui ne seraient sans doute pas reçus dans les salons parisiens des graaaaaaaaaaaaandes maisons d’édition ! Bref, un ami éditeur militant et citoyen(ils sont plusieurs ,tu te rends compte du danger pour ceux de ta tribu de troubadours ?)m’a dit va voir,il y a un troubadour complètement perturbé,un psycho-rigide de la BD,un anti -plaisir ambulant,oui,il m’a dit va voir !
                  et j’ai vu,j’ai lu,et comme je t’ai trouvé particulièrement gonflant,je t’ai répondu.

                  Maintenant,je te dis ceci.Cesse de faire chier les gens comme nous qui croient à tous les talents,murs de banlieue ou pas murs de banlieue.CESSE.Pour ton évolution. je ne te répondrai plus de toutes façons.Autre chose à foutre.Ecrire des livres,par exemple.Dans mon prochain polar, j’ai bien envie de placer un troubadour dans l’histoire,tiens ! Merci !
                  Et si tu veux lire du papier glacé parfait,cadrage et machin truc chouette,achète du papier peint,pas des BD avec des auteurs,des dessinateurs, des éditeurs militants .....
                  tchao,menestrelophile !
                  ps : un pseudo pareil,qui te l’a vendu ?

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                  • Répondu par Troubadour le 11 mars 2009 à  00:35 :

                    Pour un "auteur archi publié" vous écrivez très mal, et effectivement vous ne semblez rien connaitre à la bande dessinée, alors non je ne vais pas me taire et quand on met sa production devant un public, le public est en droit de dire autre chose que "Magnifique, super,trop de la balle, lol" et autres choses sans intérêt.

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              • Répondu le 9 mars 2009 à  20:14 :

                Si le Troubadour est un lecteur et un acheteur de BD, il a bien le droit de donner son avis, non ?

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            • Répondu par Sergio Salma le 9 mars 2009 à  21:08 :

              Cher Troubadour,
              vous n’êtes pas un bédéphile vous êtes un triste sire. Qui ne sait pas que derrière un livre il y a des personnes qui y ont mis tout leur coeur. ça peut ne pas vous plaire ou même vous dégoûter, vous avez ce droit. Mais vous n’avez pas le droit d’assassiner un travail .En tant que bédéphile , vous êtes supposé aimer la bande dessinée. Pour aimer il faut un peu comprendre. Et pour comprendre ,il faut vous défaire de vos habitudes d’enfant gâté qui en plus n’a aucune conscience de la portée des mots.

              En écrivant ce que vous écrivez , vous crachez simplement à la figure de l’auteur et de l’éditeur. Celui -ci tente avec humour de vous faire savoir qu’il est blessé par tant de violence. Heureusement que vous êtes un bédéphile, qu’auriez-vous écrit si vous étiez un bédéphobe ?! J’en frémis.

              Et quand bien même vous auriez choisi l’option" Qui aime bien châtie bien", ne devriez-vous pas un peu tourner sept fois votre doigt sur votre front avant de tapoter votre clavier pour vomir vos appréciations aux yeux de tous ?

              Continuez de déballer vos méchancetés bien planqué derrière votre patronyme poétique( savez-vous seulement ce qu’était un troubadour ?)mais ne vous étonnez pas de susciter une réelle et profonde antipathie.

              Si vous êtes une personne civilisée, vous devriez vous excuser publiquement. Allez dans un club de sport pour vider votre trop-plein de violence ; quelque chose vous énerve visiblement dans votre propre (?) existence et vous avez choisi de flinguer au hasard . Votre façon de démolir vous fait exister, c’est jouissif. Comme un ado mal dans sa peau qui va d’une clé rageuse rayer la carrosserie d’un friqué, une pointe de jalousie dans l’autre main. Avant de trouver d’autres sujets à boxer et à blesser, tentez de résoudre votre singulier problème.

              Vous vous attribuez le droit de ne pas aimer . Avez-vous acheté cette bande dessinée ? Non. Donc vous n’avez aucun droit en tant que lecteur déçu, vous êtes juste un énervé qui avait envie d’exposer sa bile. Il a fallu que vous le fassiez sur l’ouvrage qui le méritait le moins, voyez comme vous êtes lucide.

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              • Répondu par José Jover le 9 mars 2009 à  22:06 :

                Sergio Salma, merci ! un peu d’Humanité intelligente et d’arguments raisonnés dans cette immensité de vide sidéral, sidérant et consternant ("j’aime et j’aime pas" !). Bien évidemment je fais allusion à qui-vous-savez... (POUAH !). Je ne vous connaissais pas mais il apparaît très clairement que La BANDE DESSINEE a l’insigne Honneur de vous compter dans ses rangs, encore merci pour cette haute élévation du niveau du Médium qui nous passionne.

                Au passage je remercie chaudement également la bouillante "Auteur archi publié" qui brillamment, comme elle seule sait l’écrire, fait éclater son tonnerre !^^ et je remercie tant que nous y sommes, les auteurs qui m’accompagnent dans cette aventure éditoriale et qui ont répondus en restant polis ! bon j’arrête, ça devient la cérémonie des Oscars ! (hihihi^^).

                José Jover www.tartamudo.com

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                • Répondu par Thomas P le 10 mars 2009 à  15:54 :

                  Vous allez téléphoner à tous vos copains pour venir vous défendre ? N’est-ce pas un peu puéril comme façon de faire ? La critique est une chose normale (surtout quand il y a matière à critiquer) et réagir par l’agressivité n’est jamais bénéfique.

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              • Répondu par Guillaume le 9 mars 2009 à  22:59 :

                On a l’impression de revivre la Cargo prod connection avec L’Affaire du Siècle de plaisante mémoire, le B.A BA du buzz internet et du marketing viral qui ne fonctionne pas.

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  • Vous n’expliquez pas vraiment en quoi ce monsieur est "militant et citoyen". En faisant faire des petits miquets à des toxicos et des prisonniers ? Cela m’échappe, vous pourriez préciser.

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    • Répondu par Jean Blondel le 6 mars 2009 à  17:11 :

      Qui parle de toxicos et de prisonniers ? Même si c’est le cas, on peut penser qu’ils ont eux-aussi droit à une redemption. Amen !

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      • Répondu par Aldo le 6 mars 2009 à  21:08 :

        C’est l’article lui-même qui en parle :
        "des interventions en direction de publics variés, comme par exemple des prisonniers à Fleury-Mérogis (avec le concours de la Croix Rouge Française), des toxicomanes adultes en hôpital de jour "

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  • Êtes-vous sûrs qu’ils soient toujours amis avec Farid Boudjellal ? Parce que la photo présentée date d’il y a bien 30 ans.

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    • Répondu par Julien le 7 mars 2009 à  14:16 :

      Je confirme que 30 ans plus tard, ils sont toujours amis... j’ai organisé un Café-BD sur le thème "Immigration et Intégration", c’était à Toulon (ville de cœur des deux hommes qui n’étaient plus revenu dans le coin depuis très longtemps, surtout pour José , ça faisait vraiment 30 ans qu’il n’avait plus remis les pieds à Toulon ! )
      J’ai réuni les deux hommes, avec Yves Fremion, et d’autres invités comme Mourad Boudjellal qui nous a gratifié de bien plus qu’un simple passage, Remy, le groupe "ça m’est Igual" pour rendre hommage au toulonnais(et seynois) : André Igwal. Un grand moment au soleil (pendant que d’autres se pelaient de froid sous la pluie au premier "Festiblog" ! hahaha ). Petit bémol à Azouz Begag, Ministre à ce moment là de l’Égalité des chances... son ministère nous avait accordé le soutient, mais le ministre n’est pas venu, il s’occupait il me semble à ce moment là .. du langage SMS !!!
      Oui ! même 30 ans plus tard, tout reste intact.

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      • Répondu par Guillaume le 7 mars 2009 à  22:46 :

        Je possède une photo avec Johnny Halliday, je peux dire que c’est mon ami depuis 40 ans alors.

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  • Quelqu’un saurait-il dire de quel album est tirée la planche originale que montre José Jover aux enfants, ça fait bédé psychédélique des années 70.

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    • Répondu par California Dream le 9 mars 2009 à  19:21 :

      Mais c’est bon sang bien sûr !

      le titre de cette BD : "Motards sous Acides au Viet-Nam" (hu hu hu) textes de Timothy Leary (Pape poéte du LSD et du psychédélisme) et dessins de Albert Hofmann (inventeur du LSD)... non mais j’hallucine ! (re-hu hu hu) je n’en reviens pas de tous ces jugements de valeurs derrières des écrans d’ordis ! une tempête dans un verre d’eau ! entre le lâche corbeau "Troubadour" (le pompon) qui n’ose avouer son nom avec le monde qui tourne autour de son nombril et qui fustige d’une manière raciste les "murs de Banlieues" (sic ! peut-être pas assez ligne claire ni blanc-bleu à son goût, les tags de tous ces artistes délinquants et toxicos en amalgames pervers, n’s’pas ?), le pote de Johnny qui joue à Lapin le Malin et maintenant la BD psychédélique séventies montrée à des enfants (ça ne va pas mieux hein ?)... peace and love John Lennon et power flowers à toutes et tous !

      signé : California Dream (of course) !
      (José Jover, of bien sûr).

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      • Répondu par François Boudet le 9 mars 2009 à  23:02 :

        Lol. Trop drôle ; fais gaffe José, on va t’arrêter pour incitation sur mineurs avec tes bd "psychédéliques".... ^^ Bon, ta dernière intervention m’a fait rire ; mais laisse tomber ces ahuris du clavier... Ca n’est pas très grave. Enfin tu as raison d’avoir répondu tout de même... Salutations à Vinz, qui s’en est pris au passage dans ce forum... Houlala. Il est pourtant sympa lui... et sa bd lui ressemble bien ! Surtout graphiquement !! ;-) Amicalement.

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      • Répondu par Jérome le 12 mars 2009 à  14:03 :

        qui fustige d’une manière raciste les "murs de Banlieues"

        A ma connaissance "banlieue" n’est pas une race, je ne vois pas comment on peut voir un caractère raciste dans l’appellation "graphe sur un mur de banlieue" il faut avoir l’esprit sacrément pervers ou être à court d’argument.

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    • Répondu par Pascal le 10 mars 2009 à  13:51 :

      Mais ma question est une vraie question, pourquoi ne pas vouloir répondre ? J’avais d’abord cru que c’était une page des Motards de Degotte, mais non, et j’ai pensé à une histoire comme faisait Tito Topin, ou Pravda la survireuse. Ca doit venir d’un album il me semble que vous en tenez un à côté de la page.

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      • Répondu par José Jover le 10 mars 2009 à  21:29 :

        Cher Pascal,

        C’est vrai que j’avais un peu sursauté sur l’appelation (contrôlée^^) de BD "psychédélique" ! OK je vais vous répondre précisément sur cette fort ancienne BD sur laquelle, vous avez bien vu en effet (bravo pour votre connaissance), un peu sous influence de Tito Topin (période "La Langouste ne passera pas"), JC Forest (période "Barbarella") voire même Guy Pellaert !.. DONC la BD : l’album que vous voyez sur la photo s’intitule "Salsero et Hollywood Land" suivi dans le même album par "Salsero et les Bikers", c’est une des pages de cette histoire qui apparaît sur la photo, (ce dernier est la réédition en couleur de l’album portant le même titre, paru en 1987 aux éditions Futuropolis - période Etienne Robial - dans la collection X en noir et blanc). J’ai re-publié cet album en 1999, réalisé par moi-même auteur et dessinateur, dans ma boîte Tartamudo, parce que quand j’ai commencé, je manquais un peu de matos à éditer... puis sont venus effectivement, mes amis me prêter main forte pour démarrer, avec par exemple "Les Slimani" de Farid Boudjellal, David B avec "Zèbre" ou encore Pef et Vincent Haudiquet, pour ne citer que ces quelques noms. Voilà toute l’histoire... ou presque !
        Bien cordialement et A1DC4 toutes et tous, José Jover.

        (PS : message pour Thomas P. ci-dessus : non, je n’ai pas appelé tous "mes amis" pour me défendre (du grand n’importe quoi, il n’y a rien à faire avec la mauvaise foi indécrotable), je le fais très bien tout seul, comme vous n’avez pas manqué de vous en apercevoir. Seulement, sachant que Actua BD me consacrait une page, et bien tout naturellement ils sont allés voir de quoi il en retournait. Ce qui paraît le plus normal du monde, vous pouvez donc remballer votre "puéril" ou bon vous semblera, à bon entendeur...).

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        • Répondu le 11 mars 2009 à  17:58 :

          Tartamudo c’est de l’auto édition en fait, il faut bien ça, parce que pour un auteur qui pratique depuis 40 ans, je n’avais jamais entendu parler de José Jover.

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          • Répondu le 11 mars 2009 à  21:55 :

            Mais oui TOTO ! de l’auto-édition c’est clair, mais à une immense échelle industrielle ! petit palmarés : AUTO-publié par Glénat-Futuropolis-Hachette-Denoël-Syros-Bordas-vaillant-Calman-Levy-et-plus-d’une-centaine-de-titres-de-presse-d’affiches-France-et-étranger-dont-une-trentaine-de-couvertures-de-ces-mêmes-titres-plus-un-dessin-animé-plus-des-expos-de-peintures-modernes-à-Beaubourg(Paris)-Musée d’Arts moderne(Amsterdam)-rétrospective(à Valencia)-Musée(Oran)-et-il-en-passe-et-des-meilleures... TOTO vit dans les ténèbres c’est clair et a du fromage mou dans le cerveau, pauvre TOTO...

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            • Répondu le 12 mars 2009 à  08:33 :

              C’est bizarre on ne trouve rien de tout ça sur le net, juste le malheureux petit album noir et blanc chez Futuro et faire du sous Tito Topin en 1989 c’est bien hasbeen,il avait arreté le dessin et faisait Navaro sur TF1,on trouvait son album avec Jean Yann dans tout les bacs d’occasion (il y restait, personne ne l’achetait), bref les bouquins signés José Jover qu’on peut trouver actuellement sont tous chez Tartamudo, c’est bien de l’auto édition, ne jouer pas sur les mots.

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          • Répondu le 12 mars 2009 à  09:11 :

            Ahhhh ouais, donc parce que tu connais pas mon coco, personne connait sur la place...bon ok, t’as gagné, t’es le seigneur des anneaux de la bd ! Ouaiiissss c’est super facile finalement de faire du cassage de gueule virtuel ! Ouahhh j’adore, dis moi mon petit bonhomme, ou un autre je sais plus, ça serait sympa que tu restes sur ton forum de prédilection...tu sais, l’autre forum...car la, tu reprends des arguments (ou ton ami bras cassé, je sais plus) qui sont exactement les mêmes d’un forum sur l’autre !!

            C’est bien de peaufiner sa diatribe, mais fais gaffes la, tu t’autopomponette !

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            • Répondu par Sébastien le 12 mars 2009 à  11:11 :

              Ca n’a rien d’honteux l’auto édition, Brétécher, Uderzo, Jean Graton, Larcenet font tous de l’auto édition. Quand ce n’est pas par défaut ça apporte une liberté éditoriale.

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  • Je me demande quand sortira le tome 2 de Abaak. Si quelqu’un à la réponse.

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PAR Patrice Gentilhomme  
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