Haruka neutralise son ennemi Zelm, le leadeur d’une troupe de commando mercenaires sans le moindre scrupule. Quant à Mamoru, il met en place une stratégie des plus tranchantes : révéler à leur chef le mystère qui plane sur les épaules de sa protégée.
Mais, surprise : libération de Zelm qui se venge aussitôt en kidnappant Haruka et Anna. Commence dès lors pour Mamoru, un choix crucial qui l’oblige à abattre chaque individu présent afin de libérer les deux jeunes filles.
Ce dix-septième tome de la série Jusqu’à ce que la mort nous sépare plonge le lecteur dans un contexte de vengeance et de combats insolites. On regrette cependant le manque de structure de cet ouvrage. Les quelques tomes précurseurs de la série s’étaient déjà étiolés, perdant leur panache, tant d’un point de vue graphique que scénaristique. Ce volume parachève ce déclin, n’offrant dans son dédale qu’explosions et affrontement techniques d’arts martiaux saoûlant rapidement le lecteur.
Heureusement, la seconde partie du volume remonte légèrement le niveau. L’apparition de Jésus réajuste la trame, l’ensemble bénéficiant d’un second souffle.
Pour lutter, il faut survivre, et pour survivre, il faut tuer... et cette fois,-ci un nombre incalculable d’ennemis dont quelques-uns sont des vieilles connaissances du héros. Mamoru se prend au jeu, change progressivement d’attitude et son implication à détruire, la façonne au plus profond de son être.
Le duo Hiroshi Takashige et Double-S nous avaient proposé le meilleur spectacle lors des premiers volumes. Sauvé par son graphisme, le tome 18 nous apparaît assommant, pour les moins résistants de ses lecteurs.
(par Marc Vandermeer)
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