La lutte se radicalise. D’un côté l’équipe d’ouvriers qui travaille sous le joug féroce d’un contremaître cynique et agressif, de l’autre Yuma, ado réfugié sur les hauteurs, et Kraa, jeune aigle puissant et sans pitié. La relation entre ces deux solitaires ne cesse de se renforcer, mais le prédateur se demande si le jeune humain est un allié vraiment sûr...
Tandis que la nature ne facilite pas les travaux du barrage monumental envisagé par l’homme d’affaires Morcov, l’aigle et le jeune homme vivent leur liberté avec insouciance. Mais l’équipe des travailleurs n’est pas si loin, et un accident va les obliger à choisir leur camp.
Deuxième tome d’un triptyque ambitieux, L’Ombre de l’aigle ne déçoit pas, grâce à son scénario solide et au dessin virtuose de Sokal. On avait fini par perdre l’habitude de ces décors sauvages dessinés avec une telle maestria.
Sokal mise avant tout sur la relation intense et ambiguë qui soude Kraa et Yuma, et le tome 3 (la Colère blanche de l’orage) reposera sans nul doute sur un duel final épique. Rendez-vous début 2013.
(par David TAUGIS)
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