L’idée est simple : entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009, Fabcaro a dessiné une case par jour. Nous sommes donc face à une sorte de journal intime dans lequel le quotidien de l’auteur s’égrène au rythme d’une semaine par page, avec un encart façon agenda.
Les petits moments sans importance, les angoisses teintées d’hypocondrie, la vie familiale et autres galères du boulot y sont dépeintes avec justesse, sans chichi. C’est souvent drôle, parfois moins quand le moral du jour est au raz des pâquerettes, mais ça n’est jamais impudique. Ni ennuyeux, d’ailleurs, alors qu’on pourrait le craindre en raison de la forme proposée, même lorsqu’intervient le running gag des conversations avec ses parents.
Avec son trait simple et expressif, Fabcaro sait présenter les choses pour que le lecteur entre facilement dans cet exercice personnel. Une nouvelle réussite savoureuse qui permet de mieux découvrir la face cachée de son auteur.
(par Baptiste Gilleron)
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