L’Ostie d’chat, c’est l’histoire de Jean-Sébastien et de Jasmin, deux adolescents attardés qui se partagent la garde de Legolas, un chat particulièrement bête et laid. Le feuilleton relate ainsi les hauts et les bas de leur amitié, de leurs amours et de leurs carrières.
Depuis son retour à Montréal, Jean-Sébastien « Number One » Manolli, qui a la fâcheuse habitude de coucher avec des « folles », n’arrête pas de se prendre la tête avec les femmes. Après avoir flirté dangereusement avec Claire, la copine de son vieil ami Stéphane, il se tombe éperdument amoureux de Natasha Savage dite « la salope ». De même, lorsque Julie, l’ex-petite amie de Jasmin, réapparaît, il ne lui en faut pas plus pour se brouiller avec son meilleur ami. J-S apprendra-t-il enfin à devenir adulte ? Trouvera-t-il un jour le grand amour ? Saura-t-il s’engager ?
De son côté, Jasmin, naturellement timide avec le sexe opposé, n’est pas en reste. Partagé entre Claire, Julie et Maude (son amie indéfectible), il devra apprendre à s’affirmer, tout en réparant les dégâts de J-S et en gérant sa nouvelle carrière musicale avec Les Doigts sales. Heureusement que Legolas est là pour réconcilier les deux amis, qui, malgré leurs promesses, ne cessent de se quereller au sujet des femmes.
En plus de cette trame principale, les deuxième et troisième tomes de L’Ostie d’chat nous permettent, comme toujours, d’explorer le passé parfois trouble des personnages : la relation difficile entre Jasmin et son père absent, la blessure de Maude au bal des finissants, les problèmes de Josée (la sœur de Jasmin) et le difficile séjour de Jean-Sébastien au Cégep de Jonquière.
Tous ces éléments font de L’Ostie d’chat un feuilleton dense, captivant et riche en rebondissements qui se lit d’un trait, malgré la complexité d’une narration marquée par de nombreux sauts temporels. Au niveau graphique, les traits distinctifs d’Iris et de Zviane s’harmonisent bien et la complicité est au rendez-vous. L’évolution du dessin d’Iris depuis le premier tome est d’ailleurs particulièrement notable. Enfin, signalons l’adaptation papier réussie des deux mémorables séquences d’animation du blog.
L’Ostie d’chat demeure ainsi un feuilleton qu’il fait bon lire et, surtout une série qui risque de nous manquer.
(par Marianne St-Jacques)
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