C’est bien sûr UNIQUEMENT pour des raisons scientifiques que les quinze membres (sic) de la rédaction se sont portés volontaires pour réaliser ce test et parcourir le catalogue de ces BD, inconnues pour nous (si, si, je vous assure...). "Chevrotine" est l’une d’entre elles. C’est celle que nous avons choisie. Qu’est-ce qui, dans la description du catalogue, nous a attirés ? Euh... continuons, continuons.
Proposée en format ".pdf", elle est disponible en français et en anglais. Le lien vers la partie francophone du catalogue étant inaccessible, nous l’avons téléchargée en version anglaise. Le prix affiché était de 12$.
J’écris bien "affiché". Car lors de la transaction financière (on paie avec une carte de crédit), l’utilisateur distrait ne s’apercevra pas que le prix qu’on lui demande est... 18$, soit 50% de plus que le prix annoncé !
Qu’à cela ne tienne, nous étions décidés à aller jusqu’au bout dans notre descente aux enfers. Une descente qui prend trois quarts d’heure, le temps nécessaire pour télécharger le gros, gros fichier de la BD. Mais, au bout du tunnel vient la lumière : un double-clic sur l’icône, et l’album attendu se décompresse sur le disque dur.
L’album ? Désolé pour les amateurs (mateurs), il n’y en a pas. Le fichier se décompresse bien en un fichier .pdf, mais qui ne contient que du texte, court, quelques pages à peine. Et, autour de lui, quelques dizaines de petits fichiers. Des images en jpeg censées l’illustrer, et qu’il faut ouvrir l’une après l’autre pour découvrir des dessins médiocres, vulgaires et dont le niveau érotique devait être considéré comme moderne il y a une cinquantaine d’années. De bande dessinée, il n’y en a pas. Il y a un mot pour ça : tromperie sur la marchandise.
Interrogé sur ces "dysfonctionnements" évidents, l’éditeur du site reste muet. Nous vous tiendrons bien sûr au courant de sa réponse éventuelle. "Enfer.com" porte décidément bien son nom.
(par Patrick Albray)
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