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L’heureux retour de Félix de Maurice Tillieux, juste à temps pour les fêtes !

Par Charles-Louis Detournay le 20 décembre 2015                      Lien  
C'est sans doute l'événement de cette fin d'année pour tous les amateurs de BD franco-belge bien nés : la réédition des "Félix" de Maurice Tillieux, prévue en 11 tomes, et qui débute par les épisodes inédits en albums depuis près de quarante ans !

S’il est un pionnier de l’âge d’or qu’on ne se lasse pas de redécouvrir, c’est bien Maurice Tillieux ! On pense bien entendu à Gil Jourdan, mais aussi à ses scénarios pour Marc Lebut, Hultrasson, La Ribambelle, Jess Long, Tif et Tondu et Natacha. Or, une bonne part de ces récits étaient inspirés de sa série-phare des années 1950 : Félix !

En effet, avant de devenir, à l’instar de René Goscinny, le scénariste-miracle des années 1960 et 1970 et l’un des piliers du Journal de Spirou des années, Tillieux fait carrière principalement dans Héroïc-Albums avec sa série Félix, où il dominait tous les autres contributeurs de la tête et des épaules, tant par la qualité de son trait que par ses scénarios diaboliquement bien ficelés.

Inspirée par les auteurs hard-boiled du polar US, de janvier 1949 à 1956, sa série devient une référence du genre, mêlant aventure et suspense, dans un mystère angoissant, voire parfois glauque qui valut à son support de se faire crucifier par la censure française. Cette recette est relevée par un humour ravageur -à la Audiard pourrait-on dire, un auteur qui est son contemporain, principalement dans le duo d’anthologie que constituent Allume-gaz et Cabarez, les deux personnages qui, dans Gil Jourdan, ont inspiré les personnages de Libellule et Crouton.

Impossible de ne pas faire le lien entre Gil Jourdan et Félix, la seconde série ayant été directement inspirée par son aînée. En réalité, lors de la chute d’Héroic-Albums en 1956 à cause de la censure française, Tillieux est contraint de rejoindre le giron de Marcinelle, après être passé par Pilote. Mais pas question pour Charles Dupuis d’attirer les foudres de Dame Anastasie ! Il demande donc à Tillieux de créer une nouvelle série plus adaptée à l’esprit de son journal, avec un personnage plus léger que Félix, se détachant de son esprit "série noire".

L'heureux retour de Félix de Maurice Tillieux, juste à temps pour les fêtes !
Une double-page extraite de "Félix n’est pas rentré"
Félix, intégrale T5, aux Editions de l’Elan

Une réédition anarchique

Si Gil Jourdan a conquis le large public, les premiers lecteurs des années 1950 n’ont jamais oublié Félix, n’hésitant jamais de faire découvrir par les plus plus jeunes ces magazines publiés sur un papier de maigre qualité, typique de la Belgique de l’après-guerre. Pour les passionnés de Tillieux, mais pas seulement eux, il était impérieux de rééditer les aventures de Félix, afin que ce chef d’œuvre de la bande dessinée ne tombe pas dans l’oubli et pour répondre aux attentes des collectionneurs acharnés ! Malheureusement, ce travail patrimonial s’est parfois réalisé en dépit du bon sens.

Après la réédition d’une trentaine d’histoire dans Samedi Jeunesse pendant les années 1960, les premiers à réaliser un travail qualitatif sont les éditions des Bogards en 1968, avec un recueil de six premières histoires, suivi d’un Félix N°2 chez Ran Tan Plan en 1973. Dès 1972, Michel Deligne publie une histoire dans chacun de ses Curiosity Magazine, mais il faut attendre 1977 pour que le libraire-éditeur se décide à publier, en accord avec Tillieux, l’intégrale de la série en six albums, maintenant furieusement recherchés par les amateurs. [1]

Félix, intégrale T5, aux Editions de l’Elan

Vu le succès de ces intégrales parues entre 1977 et 1979, Deligne décide de les éditer en couleurs entre 1981 et 1983, dans un format de 46 pages plus conforme au canon de l’époque. Après le dépôt de bilan de Deligne en 1985, Thierri Martens, ex-rédacteur-en-chef du Journal de Spirou, prolonge cette publication avec quatre nouveaux albums jusqu’en 1987. Est-ce que la colorisation des albums ne convainc pas les lecteurs de la première heure ? Ou la nouvelle génération baignée dans l’opulence des trente glorieuses n’accroche-t-elle à ce polar sombre ? Quoiqu’il en soit, Dupuis arrête les frais, non sans avoir publié en 1981 L’Affaire des Bijoux dans les Péchés de jeunesse, un album remonté par François Walthéry qui a dessiné quelques cases afin de transformer ce long dernier récit de Félix en une histoire complète. [2]

L’intégrale aux Editions de l’Elan a débuté sa publication en 2015 avec le recueil numéro 5

Il faut alors attendre 2002, et la passion de Frédéric Niffle pour qu’une nouvelle édition voie le jour. Trois avancées majeures la distinguent des précédentes tentatives : le retour au noir et blanc, le nettoyage des scans des magazines afin de se rapprocher de la qualité des originaux dispersés depuis des dizaines d’années, et une entame par la fin des histoires de Félix, de manière à accrocher le lecteur qui posséderait les tomes publiés dans les années 1980 par Deligne-Dupuis. Trois volumes sur les sept prévus sont donc publiés entre 2002 et 2004.

Une nouvelle intégrale, aux Éditions de l’Élan

Les passionnés de Tillieux connaissent les Éditions de l’Élan, fondées par Daniel Depessemier en 2002, un collectionneur qui collaborait avec Michel Deligne. Depuis plus de dix ans, la majeure partie de leur catalogue est consacrée à ce grand auteur : Achille et Boule-de-Gomme, Bob Bang, les Mésaventures de Monsieur Balourd, puis les Aventures d’Ange Signe avec des couvertures de Walthéry, suivies de Zappy Max que Tillieux dessina dès la publication du premier numéro de Pilote.

De g à d : Daniel Depessemier, Maurice Tillieux et Michel Deligne (1973)
Photo : © Daniel Depessemier

Les amateurs de Félix ont d’ailleurs encore en mémoire l’intégrale grand format dans laquelle l’éditeur réunit les soixante-sept couvertures de Félix des Héroic-Albums, agrémentées de reproduction d’originaux. Un ouvrage à l’édition limitée et qui est malheureusement déjà épuisé, comme bon nombre des précédents titres de ce petit éditeur bruxellois.

Mais ceci n’explique pas comment la réédition des Félix est passée de Niffle à l’Élan. Réponse commentée de Daniel Depessemier lui-même : « Frédéric Niffle disposait des droits de publication des aventures de Félix pour une certaine durée pendant laquelle il n’a sorti que trois albums sur les sept prévus. Il n’a pas publié les suivants, et finalement son contrat n’a pas été reconduit. J’ai donc repris l’édition de cet important personnage de Maurice Tillieux, à la manière d’un collectionneur qui travaille pour les collectionneurs, en réalisant une véritable intégrale, contenant tout ce que les amateurs de Tillieux désiraient y trouver, ce qui n’avait jamais été réalisé jusqu’à présent. Je suis en contact avec les filles de Maurice Tillieux, avec qui je travaille depuis des années. Depuis j’édite (ou je réédite) des œuvres de Tillieux. Cela fait plus de quarante ans que j’attends de pouvoir mettre à l’honneur les récits de Félix ! »

« Je désire proposer une version en fac-similé des aventures de Félix, si ce n’est que cet album est légèrement plus grand que les magazines, afin que l’on puisse profiter au mieux du dessin de Tillieux. Certains phylactères sont vraiment très denses, car Tillieux n’a pas eu la place nécessaire pour établir un découpage suffisant. Bien entendu, en repartant de scans des magazines, il a fallu passer un temps considérable pour nettoyer les marques du temps ! J’ai voulu respecter les couleurs des couvertures, et j’ai atténué (mais pas supprimé) les pages en trame rouge, ainsi que le rouge criard de certains « programmes non-stop », qui jurait réellement avec l’ensemble. Le lecteur pourra vraiment retrouver le plaisir de relire (ou découvrir) ces aventures, avec l’aspect de l’époque. Et dans certains cas, je vais même reprendre des publicités parues dans Le Moustique et d’autres magazines disparus aujourd’hui, afin que cette édition en intégrale qui sera publiée sur une période de six années, pourra être considérée comme une édition ultime de Félix. »

Félix, intégrale T5, aux Editions de l’Elan

Une véritable intégrale, complétée de dossiers

Daniel Depessemier a découpé cette intégrale en onze tomes, dont la publication sera semestrielle. Afin de répondre aux attentes des lecteurs, il s’est glissé dans le creux des précédentes éditions, entre les Deligne-Dupuis qui abordent le début des Félix, et les Niffle qui les ont pris à rebours. Les dix-sept aventures inédites depuis les intégrales Deligne de 1977-79 seront donc publiées dans les trois premiers volumes, numérotés respectivement 5, 6 et 7. Par la suite, les Éditions de l’Élan publieront le reste de l’intégrale dans l’ordre chronologique de parution, à savoir 1, 2, 3, 4, 8, 9, 10 et 11.

Outre le plaisir de retrouver ces planches proches du fac-similé dans un format légèrement agrandi (ce qui favorise réellement le confort de lecture des petits phylactères à l’écriture parfois désordonnée), cette nouveauté édition compte un certain nombre d’avantages sur les précédentes. Comme de juste, les couvertures couleurs et le papier rappellent les publications de l’époque, mais le réel gain provient des « programmes non-stop » inédits, ces séquences qui servaient de lien entre les épisodes.

Un "programme non-stop" qui introduit l’histoire de la semaine prochaine
Félix, intégrale T5, aux Editions de l’Elan

En effet, le système éditorial d’Héroic-Albums était de proposer une aventure complète d’un personnage, à savoir douze pages de récit chaque semaine. Mais entre deux récits du même héros, en moyenne un mois de délai pour les Félix, un petit encart, ou le plus souvent un demi-strip (voire une planche complète) étaient publiés dans les numéros des magazines consacrés à d’autres vedettes, histoire de rester dans la mémoire du lecteur. Ces Programmes non-stop constituaient un réel lien narratif avec l’histoire qui précédait et introduisaient celle qui allait suivre. Pour la première fois donc, ces Programmes non-stop complètent la lecture des histoires, en s’insérant de manière chronologique entre les récits, restituant l’intégralité du travail du dessinateur wallon.

Ce premier tome de cette intégrale de 135 pages (mais qui porte bien le numéro 5) comprend également 28 pages de dossier. L’éditeur explique son ambition pour cette intégrale, comment est né Félix, ce qui le caractérise, ce qu’était l’anticonformiste Héroic-Albums... Enfin, de quoi étaient composées les précédentes rééditions de Félix, etc. Reproductions de qualité, références, détails historiques étayés, photographies et autres éléments rendent la lecture de ce dossier parfaitement passionnante.

Un extrait de la contextualisation des histoires
Félix, intégrale T5, aux Editions de l’Elan

On profite surtout d’un article général qui explique les influences de Maurice Tillieux : la lecture des romans de Maurice Leblanc, Agatha Christie, et quelques autres et notamment de certains films d’avant et de l’immédiat après-guerre. Daniel Depessemier dédie un article spécifique à chaque histoire, pour en détailler les origines. Il pointe avec discernement les influences de Tillieux, indiquant comment il a aussi pu s’en démarquer pour apporter sa touche personnelle.

Paru il y a quelques jours en librairie, ce premier tome dispose allie un contenu très attractif à une très belle finition. Cette remise au goût du jour du chef-d’œuvre de Tillieux est donc appelée à connaître un succès certain. On se réjouit déjà de découvrir le second tome, en espérant que cette fois, la parution ira jusqu’à son terme. La motivation, le soin et l’enthousiasme de l’éditeur en sont les meilleures garanties !

(par Charles-Louis Detournay)

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A propos de Maurice Tillieux, lire également :
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[1Ces informations sont issues de l’actuelle intégrale de Félix, aux Éditions de l’Élan.

[2Ces informations sont issues de l’actuelle intégrale de Félix, aux Éditions de l’Élan.

 
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12 Messages :
  • Très bel album, et très louable initiative que de rééditer méthodiquement, soigneusement et intégralement cette série phare. Un bémol toutefois pour le dossier confus et mal fagoté (pas de ligne directrice, syntaxe approximative...) qui ne nuit heureusement pas à la qualité du projet.

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    • Répondu par Robin le 25 décembre 2015 à  04:10 :

      N’induisez pas les passionnés de Maurice Tillieux en erreur ! Moi je l’apprécie ce dossier, il m’a appris beaucoup de choses. Il est bien documenté, bien conçu et bien "fagoté" ! Je suis très heureux de la sortie de cet album et au diable les critiques fallacieuses !

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      • Répondu par damacis le 28 décembre 2015 à  21:53 :

        Ce dossier vous a appris beaucoup de choses, tant mieux. Vous ne m’empêcherez pas de penser que Félix méritait mieux que cette lourde somme de poncifs et de clichés.
        Que dites-vous de ça :
        "Tillieux aimait les acteurs tels Humphrey Bogart, Peter Lorre et Edward G. Robinson"
        "Le chômage est important, nombreux sont ceux qui cherchent un emploi"
        "Les hordes d’Hitler envahirent l’Europe de l’Ouest... il fut recherché par la sinistre Gestapo"
        "Cette histoire de Félix commence par un sentiment d’inquiétude croissant de Cabarez et Allume-Gaz"
        "Plus sec et autoritaire et, s’il malmène quelquefois ses amis, il les préserve cependant du danger réel, qu’il assume seul"
        ...
        J’en passe et des meilleures. J’adore Félix, je félicite Daniel Depessemier pour son initiative, m’incline devant sa persévérance et le tiens pour un grand connaisseur de Tillieux, mais parfois il faut savoir déléguer.

        Signé Damacis-le-Fallacieux

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        • Répondu par Pirlouit le 2 janvier 2016 à  20:33 :

          Effectivement, la préface n’est pas le meilleur, elle se laisse lire, sans plus. Son rédacteur est sans doute un grand fan, mais son enthousiasme est un peu lourd...Quelques lieux communs et des expressions ou formulations qui sonnent bien la Belgique wallonne ou bruxelloise (on échappe aux nonantes et septantes, dieu merci !)Cela ne gêne en rien la superbe qualité de reproduction, Félix n’a jamais été aussi net et lisible, et il faut se féliciter que l’éditeur ait opté pour une édition à un format agrandi par rapport à celui des Heroic Albums, car le lettrage de Tillieux est dense et petit...

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          • Répondu par Alex189911 le 4 janvier 2016 à  11:26 :

            Quels commentaires de présomptueux ! Ces Messieurs appartiennent probablement au jury du prix Goncourt ? Concernant le commentaire ci-dessus et situé, c’est étrange, en première position, on sait que, quand on retire des morceaux de phrases de leurs contextes, elles ne veulent plus dire la même chose !
            Je vous trouve franchement injuste et d’un manque de bonne foi évident !
            Il n’y a aucun honneur à écrire des commentaires de ce genre, malveillants et complètement faux, dans le but flagrant de nuire pour on ne sait quelle mauvaise raison ! Probablement la jalousie. Il est évident que, l’intention recherchée par cet intéressant dossier sur Félix, n’est probablement pas de gagner un grand prix littéraire, mais bien d’informer les lecteurs d’une manière didactique, et à ce point de vue c’est une réussite. C’est ce que j’ai ressenti. Je trouve ces deux dossiers explicites, bien tournés, bien documentés et bien mis en pages. Étant satisfait d’avoir acquis ce magnifique album, j’attends les suivants avec impatience ! Pour une fois que sort une intégrale de Félix valable, elle se fait attaquer par des grincheux de mauvaise foi, qui essayent de saboter notre engouement !
            Et je répondrais par la même occasion à "Pirlouit" qui a échappé, Dieu merci, aux septante et nonante, la belle affaire ! Les Belges doivent pourtant comprendre les quatre-vingt-dix et soixante-dix, qui sont beaucoup moins logiques. Vous savez probablement que le surnom "Pirlouit", que vous avez choisi, est belge. Faut-il vous préciser qu’il est d’origine wallonne ? Apparemment, s’il y a quelqu’un d’un peu lourd, c’est peut être vous ! Mes nombreux amis français ne vous ressemblent heureusement pas. Les reproductions des bandes dessinées de Félix sont effectivement d’une superbe qualité, et si vous trouvez les textes de Tillieux denses et petits, nul doute que vous auriez sûrement fait mieux à sa place ! En tous cas, merci aux Éditions de l’Élan.

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  • Bonjour
    Des qui se plaignaient de ne pas avoir une véritable intégrale des Félix avec les programmes non-stop vont être enfin satisfaits. Dans cet ouvrage, effectivement, est rappelée toute l’histoire des rééditions des Félix, et l’histoire en elle-même fait partie de la légende.
    Merci aux Éditions de l’Élan.

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  • Une belle initiative que je n’ai pu encore juger sur pièces !

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  • Cet album est vraiment magnifique ! Belle présentation, bien imprimé, dossier instructif et c’est, cette fois, une véritable intégrale de Félix ! J’ai apprécié les nombreux détails du dossier extrêmement bien documenté. On apprend beaucoup de choses sur Maurice Tillieux et son Félix. Je ne comprends pas certaines personnes qui doivent à tout prix pinailler, critiquer, injustement et pour des bêtises infondées. Peut-être est-ce pour le plaisir de détruire le beau...?

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    • Répondu par MD le 26 décembre 2015 à  20:32 :

      L’album vaut 29 euros, il n’est pas distribué officiellement en librairie sur Paris, mais on le trouve notamment à la librairie Album de la rue Dante !

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  • Il y eut Félix le chat, puis le Chat de Geluck. Et maintenant Félix qui reste mon préféré des trois !

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  • J’ai lu cet album et le trouve très instructif. J’apprécie beaucoup la qualité de l’impression et des articles du dossier. Je ne comprends pas l’acharnement qu’ont certains à vouloir le détruire. D’autant plus que ce volume était attendu depuis des années. N’y aurait-il pas un peu de jalousie derrière ces propos aigris...? Curieux...

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  • Un album que j’ai lu avec grand plaisir ! Tant pour les dessins de Maurice Tillieux que pour les dossiers très instructifs et admirablement bien documentés. Quelle joie de retrouver ce pré-Gil Jourdan, imprimé avec une qualité rare ! Rien à voir avec ce qui avait été fait précédemment !

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