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L’imprimerie Casterman en faillite

Par Patrick Albray le 8 juillet 2002                      Lien  
Lors de la vente de Casterman, en 1999, seules les éditions avaient été cédées à Flammarion. L'imprimerie, qui battait déjà de l'aile à l'époque, perdait la poule aux oeufs d'or du Groupe Casterman. Le triste scénario vient de se clôturer: le Conseil d'Administration a fait aveu de faillite au début de l'été.

Casterman fut, des décennies durant, l’imprimeur de Tintin et de Martine, mais aussi des annuaires téléphoniques. Mais, depuis des années, déjà, l’ancien fleuron technologique de Tournai souffrait de la concurrence d’imprimeries sur-européennes, moins chères. Détachée des éditions en 1999 lors de la vente à Flammarion, elle n’avait plus une santé florissante et, malgré une aide conséquente de la Région Wallonne au printemps, elle n’a pu sauver les meubles. "Les cinq millions d’euros promis ne sont jamais arrivés sur notre compte", explique le directeur général pour se justifier.

Le son de cloche est différent chez les syndicats, qui parlent plutôt d’erreurs de gestion. "Au lieu d’investir dans du matériel comme les rotatives, ils ont préféré débourser près de dix millions d’euros pour acheter des parts de Brepols, une imprimerie de Turnhout spécialisée dans les jeux de cartes et les agendas", expliquait un délégué syndical à nos confrères de "La Libre Belgique". Dix millions qui, aujourd’hui, n’en valent plus que 1.74 à cause du mauvais état de Brepols.

La dette de l’imprimeur serait estimée, selon le même quotidien, à 25 millions d’euros.

(par Patrick Albray)

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