Franchement, il y a bien de quoi perdre la boule.
Chaque fois qu’il s’assoupit, le malheureux Clarence
Beaufixe rêve qu’il tombe nez à nez avec un homme à
la tête tranchée. Du coup, il se décide à en parler à son
psychanalyste - lequel, d’ailleurs, figure lui aussi dans
l’un de ses songes, délesté comme les autres de sa
précieuse caboche. Mais la situation tourne au
cauchemar le jour où le psychanalyste est retrouvé
décapité. Et, comble de malchance, c’est Clarence que
la police découvre à côté de la victime. Un Clarence à
l’air hagard, persuadé qu’il va se réveiller sans tarder.
Heureusement, son épouse se décide à appeler à la
rescousse l’ami Dick Hérisson. Et voilà notre détective
favori qui délaisse sa chère ville d’Arles pour
s’enfoncer dans l’épaisseur de la campagne
bretonne… La clé de l’énigme se trouverait-elle du côté
de " Coat an noz ", derrière les murs délabrés et peu
engageants du manoir de la forêt de la nuit ? Mystère…
(par JLM)
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Voilà un honnête polar, à l’atmosphère bien typée, au suspens bien entretenu, au mystère crédible. Le dessin est agréable, il colle bien au récit. Le scénario nous emmène là où on ne pensait pas aller, et la fin réserve une bonne surprise. Que demander de plus ? Oh, quelques détails peut-être … quelques fautes d’orthographe en moins, et surtout, de grâce, que le nom des personnages de change pas aussi d’orthographe d’une page à l’autre.