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La Mémoire de l’eau (1ère partie) - Par Vernay & Reynès - Dupuis

Par David TAUGIS le 22 mai 2012                      Lien  
Comme souvent dans les albums en deux parties, on termine le tome 1 de ce beau livre avec nombre de points d'interrogation. Classique.

Tout commence dans une intrigue qui met en scène une mère récemment séparée avec sa fille écolière. Entre les soucis pratiques de l’adulte et les envies d’exploration de la demoiselle, deux mondes cohabitent, avec en filigrane un manque douloureux.

Vernay et Reynès tirent bien profit de beaux paysages côtiers, avec des couleurs vives judicieusement réparties. La galerie de personnages secondaires qui gravite autour de la petite famille manque certes de nuances, mais on peut attendre des développements spectaculaires avec le tome 2.

La Mémoire de l'eau (1ère partie) - Par Vernay & Reynès - Dupuis
La mémoire de l’eau par Reynès Vernay © Dupuis 2012

Entre ces poissons qui viennent s’échouer sans raison sur la plage, ce vieux pêcheur grognon presque effrayant et cette mer aussi fascinante que menaçante, le suspense est bien là.

La formule consacrée fonctionne à merveille avec La Mémoire de l’eau : pour petits et grands... Et même pour férus de psychanalyse !

(par David TAUGIS)

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17 Messages :
  • Certes ça se lit bien, c’est agréable mais on nous vend ça comme un album alors que c’en est juste un petit morceau. Franchement, il faudrait quand même densifier un peu pour avoir l’impression de lire quelque chose. Moins de 4 strips par page sur un simple 46 pages c’est vraiment trop trop lège...

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    • Répondu par Le scénariste le 22 mai 2012 à  19:23 :

      Pour info, quand on se donne la peine d’ouvrir l’album avant de donner son avis, on constate que la majorité des planches sont en 4 strips, voire 5.
      Mais il me semble que l’intérêt d’un album ne se limite pas au nombre de cases par planche.

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      • Répondu le 26 mai 2012 à  10:56 :

        j’ai repris mes Spirou et de fait, du point du vue du nombre de strips je me suis bien mis dedans. Mais à la lecture par contre j’ai toujours cette impression de demi quelque chose. Je n’ai pas l’impression d’avoir un album et pourtant ça en a le prix. Peut-être achèterais-je si tout est réuni en un album à un prix raisonnable.

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    • Répondu le 22 mai 2012 à  22:19 :

      J’ai relu "Le Schtroumpfissime" récemment. J’ai été surpris, il y a 5 strips par planche et tellement de contenu.
      Les bds d’ajd ressemblent à des livres d’illustrations, pas étonnant que le public s’en aille (la bd ne fait plus partie de la culture "populaire". Avez-vous déjà remarqué qu’aux jeux télés, lorsqu’il y a un sujet bande dessinée, les candidats les évitent comme la peste ?)

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      • Répondu par Alex le 23 mai 2012 à  01:44 :

        Il faut de la place pour tout, toutes les émotions, les rythmes. En tout bien tout honneur, les Schtroumpfs c’est du "slapstick". Règle du genre : le découpage se doit d’être serré pour maintenir le rythme. Comparons ce qui est est comparable voulez-vous. Pas étonnant que les candidats de jeux télévisés fassent l’impasse quand les "amateurs" eux-mêmes sont aussi désorientés.

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        • Répondu le 23 mai 2012 à  13:31 :

          Il y a certes de la place pour tout, mais il y a une 20aine d’années d’ici, cet album aurait été publié dans la collection "Air libre" et n’aurait pas accaparé pendant plusieurs semaines une partie du journal Spirou, lequel a bien perdu son âme de "relais populaire" chez Dupuis pour devenir un labo pour "professionnels de la profession", et "désorientant" bel et bien le public-cible d’origine.

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        • Répondu le 23 mai 2012 à  14:44 :

          Les albums des schtroumpfs XXI siècle ne font plus 5 strips. Mais 4 et avec peu de cases par bandes. Ce n’était qu’un exemple, parmi tant d’autres. Ouvrés les premiers "Passagers du Vent" et le dernier et vous verrez que la bd est devenue plus pingre en cases.
          En ce qui concerne le slapstick, merci vous m’avez appris un terme. A moi de vous apprendre sa d,éfinition :
          Le slapstick (de l’anglais slap stick, "bâton claqueur" en français, une férule double, inoffensive mais très sonore, inspirée du batacchio des bateleurs italiens) est un genre d’humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.
          Je pense que vous confondez les schtroumpfs avec Tex Avery ;)

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  • La couverture est absolument magnifique !

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  • Vous croyez qu’on arrêtera un jour avec cette mode des bandes-annonces pour les BD ? Comme ici, en général, ça ne raconte rien, ne renseigne sur pas pas grand-chose, ne montre à peu près rien du dessin... Autant aller sur le site de l’éditeur, regarder quelques pages, feuilleter en librairie... Mais les BA de BD, frinch’ment, ça m’a jamais donné envie d’aller voir plus loin.

    (mais je sais que ça donne du travail à quelques graphistes, alors...)

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    • Répondu le 27 mai 2012 à  12:58 :

      C’est une absurdité, sans doute une idée de gens du marketing. Ça démontre encore une chose, la BD cherche comment exister sur les écrans (son déclin vient aussi de là, pas que de la piètre qualité de nombreux ouvrages récents et de la surproduction qui va avec) du coup, elle se croit obligée de faire son cinéma :du dessin animé qui bouge comme un animatic. Inévitablement, ça ne fonctionne pas. Ou bien on utilise le support livre, le dessin fixe et l’écrit, ou bien on fait du dessin animé. Si on utilise ce qui fait l’essence de la BD, c’est plus fort, c’est mieux. Une belle page fixe sur un grand écran d’ordinateur, c’est classe. Les concessions ne conduisent à rien de bon. Par contre, adapter une BD en dessin animé ou film de prise réelle ou un dessin animé en BD, c’est une autre question.

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      • Répondu par Laurent Colonnier le 28 mai 2012 à  04:50 :

        Si on singe le cinéma et qu’on fait une BA genre film d’action c’est ridicule, mais on peut faire un teaser qui montre un peu le style et donne envie d’en voir plus. J’en avais fait une pour la sortie de mon précédent bouquin, je trouve que ça fonctionnait bien, et il y a toujours la tentation d’ajouter de la musique à ses dessins, de contrôler le rythme...

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        • Répondu le 28 mai 2012 à  11:46 :

          Comme vous en aviez fait une pour votre précédent bouquin, vous trouvez ça bien, forcément. L’autosatisfaction, ça a du bon, surtout pour soi-même. Mais fondamentalement, ça apporte quoi ? Rien. Ça révèle quoi ? Que la BD est le cinéma du pauvre ? Moins la BD utilisera les codes d’autre médiums, plus elle sera cohérente.

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          • Répondu par Laurent Colonnier le 29 mai 2012 à  02:04 :

            Mais fondamentalement, ça apporte quoi ?

            De la visibilité sur le net, ce n’est pas rien quand le bouquin sort chez un éditeur qui ne fait pas vraiment son travail de mise en lumière. Il faut faire exister le bouquin et les gens sont flemmards, ils ne vont pas lire les previews alors que 20 secondes d’images qui bougent en cliquant qu’une fois ça reste dans leurs cordes.

            L’autosatisfaction, ça a du bon, surtout pour soi-même.

            L’autosatisfaction pour les autres,c’est plus difficile.

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    • Répondu par Marco le 1er juin 2012 à  04:44 :

      Certaines BA sont sublimes, comme celle-ci de Ronald Grandpey
      http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kW6K6H7M-ek

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