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La Porte d’Ishtar T1 : La Nuit des Masques – Par Alain Paris & Simon Dupuis – Humanoïdes Associés

Par Olivier Wurlod le 20 février 2008                      Lien  
Si la collection Dédales n'est plus qu'un souvenir, son concept “une époque - une enquête“ continue d'être exploité par les Humanoïdes Associés. Dans la {Porte d'Ishtar}, c'est à Babylone, plusieurs milliers d'années avant notre ère, qu'Alain Paris, accompagné au dessin par Simon Dupuis, nous entraîne pour suivre les aventures de la jeune Talyia, nouvelle scribe de justice royale.

Élève douée à l’école des scribes de Sippar, la jeune Taliya est choisie par la reine Sémiramis, veuve du roi Shamsi-Adad, pour reprendre la tête du service de la justice royale. Depuis la mort accidentelle de son prédécesseur, un certain nombre de dossiers sont restés en attente, dont le meurtre de Ninsibur, fils d’Adi-Mati-Ili, l’homme le plus riche du royaume. Malgré ses vingt printemps, la nouvelle scribe de justice royale fait preuve d’une main de fer dans le traitement de ses affaires, ce qui ne va pas toujours de soi dans une société babylonienne largement patriarcale. Rapidement la jeune femme soupçonne que le meurtre du riche héritier cache des motifs plus complexes et n’hésite pas à suspecter ouvertement un haut dignitaire du pays : Nergalosor. Au risque de se mettre beaucoup de monde à dos…

La Porte d'Ishtar T1 : La Nuit des Masques – Par Alain Paris & Simon Dupuis – Humanoïdes Associés
La Porte d’Ishtar - T°1 : La Nuit des Masques – par Alain Paris & Simon Dupuis – Humanoïdes Associés

Alain Paris, scénariste d’ Antarcidès et de Galata, met en scène son héroïne dans le royaume de la glorieuse Babylone. Si la mythique cité aux jardins suspendus est plutôt bien restituée par notre homme, son scénario n’est pas exceptionnel. Les enquêtes parallèles à l’intrigue centrale, ne sont pas très passionnantes. Malgré cela, l’album reste intéressant grâce au souci apporté aux profils des personnages. L’auteur dote notamment sa jeune héroïne d’un caractère bien trempé.

Du point de vue du dessin, le trait réaliste de Simon Dupuis n’est pas toujours très beau. Si l’auteur pêche parfois dans le rendu expressif de certains visages, sa reconstitution de la société babylonienne est par contre convaincante. Propre à un premier tome, son trait de crayon, hésitant ici, devrait se renforcer dans le prochain volet qui clôturera le premier dyptique.

Une série qui plaira d’abord aux amateurs d’histoire antique et ensuite aux lecteurs des polars...

(par Olivier Wurlod)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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