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La Ruche – Par Charles Burns – Cornélius

Par Morgan Di Salvia le 7 janvier 2013                      Lien  
Suite directe de l'intrigant «Toxic», «{La Ruche}» est un Charles Burns pur jus : glacé, angoissant et empreint du mal-être américain.

Doug, personnage central de ce récit annoncé en trois volumes, poursuit sa quête de réponse. Quelque chose s’est passé, a bouleversé sa vie, au point de coincer sa conscience entre un quotidien banal de jeune adulte américain et un monde parallèle peuplé de créatures lézards qui s’activent dans un ruche où l’on (re-)produit au kilomètre, en lisant des comics à l’eau de rose.

Étonnante hybridation entre la ligne claire d’Hergé et la littérature beat (deux objets de fascination absolue pour Charles Burns), cette « Ruche » plonge le lecteur dans la perplexité d’abord, le cauchemar ensuite. Un fascinant exemple du talent d’un des grands auteurs de bande dessinée de notre époque.

La Ruche – Par Charles Burns – Cornélius
Un extrait de "La Ruche"
© Burns - Cornélius

(par Morgan Di Salvia)

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2 Messages :
  • La Ruche – Par Charles Burns – Cornélius
    7 janvier 2013 12:07, par KP

    Perplexité... c’est le mot.
    "Black Hole" déjà tournait en rond. Avec "Toxic" et "La ruche", Burns essaie d’emprunter le sentier ouvert par Lynch au cinéma sans parvenir à insuffler la même angoisse ni bousculer le lecteur (au contraire). Le résultat est aussi vain que suffisant.

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    • Répondu par Alex le 7 janvier 2013 à  23:01 :

      Malheureusement d’accord avec vous. Le dessin de Burns est incroyable, et ses obsessions graphiques très entêtantes. Mais le côté post-moderne de ses histoires ne m’a jamais vraiment engagé (bien que je sois a-priori positivement enclin à tout ce qu’il fait). Force est de constater que pour moi son unique récit d’intérêt fut la courte histoire "Teen Plague". C’est un peu comme Serge Clerc je trouve : des graphistes sur-doués avec pourtant un univers bien en place. Mais sortir de leur système de références semble très lourd. Ceci dit, avec "Nid d’espions..." Serge Clerc a réalisé en qq pages l’un des plus beaux récits de la bd. Et avec "Teen Plague" Burns a réalisé également ce miracle d’une histoire parfaite menée, riche en interprétations et dessinée de main de maître. C’est incroyablement rare ce type de récit. "Black Hole" est loin de m’avoir convaincu, et j’ai feuilleté "Toxic" et "la Ruche". Je garderais toujours un oeil sur ce qu’il fait mais pour ma part j’en reste là pour le moment.

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