Jeunesse

La licence "Street Fighter" investit la collection "Urban Games" d’Urban Comics

Par Aurélien Pigeat le 21 février 2018                      Lien  
Licence vidéoludique culte, "Street Fighter" se décline en bande dessinée. Pour un cocktail d'action grand public illustrant le "background" premier de la saga. Un titre qui se destine principalement aux préadolescents.
La licence "Street Fighter" investit la collection "Urban Games" d'Urban Comics
Flashback en ouverture du récit : la finale du premier tournoi "Street Fighter"
© Capcom

Vengeances, rivalités et crime organisé : voilà la base à partir de laquelle les différentes intrigues se déploient et se croisent dans ces deux volumes de Street Fighter. De quoi donner une raison d’enquêter et de se battre aux divers protagonistes impliqués, chacun, du côté des héros - Ryu, Ken, Chun-Li ou Guile - devant avoir son moment de gloire face aux classiques vilains de la franchise : Sagat, Ballrog ou Vega. Les autres, tels Honda ou Zangief servant de faire-valoir, tantôt aux uns, tantôt aux autres.

L’intérêt demeure avant tout de découvrir ces personnages iconiques dans des aventures leur étant consacrées, brodant sur les quelques éléments de background fournit par les jeux vidéo. Cela ne va pas loin, certes, mais la trame permet de faire vivre autrement ces combattants que les jeunes lecteurs - c’est à eux que s’adresse la série, de par son dessin et sa narration - pourront ainsi découvrir sous un autre jour.

Les plus anciens, ceux qui auront joué à Street Fighter II sur Super Nintendo en version japonaise importée, se remémoreront la valse des noms des "Boss" du jeu puisque c’est naturellement la nomenclature internationale qui prévaut ici [1].

Honda déploie toutes ses techniques sur deux planches... pour se faire ratatiner par Vega. Les fans du sumotori feront leur deuil !
© Capcom

Guile oscille ainsi entre sa famille et sa quête de vérité autour de son mentor Charlie. Ryu vit pour le combat et la transmission de son art, depuis son Maître ; à venger, jusqu’à sa future disciple, Sakura, à former. On suit Ken accompagné de sa fiancée. Chun-Li mène une enquête sur l’organisation de M. Bison, Shadaloo. Camie, enfin, tente de retrouver qui elle était.

La partie graphique est assurée par de nombreux dessinateurs, dans un style commun faisant la part belle à l’action, sans réelle prise de risque ni beaucoup d’élégance.

Initialement publiée entre 2003 et 2005, Street Fighter comprend donc deux volumes chez nous, avant que ne paraisse la suite, Street Fighter II, trois tomes attendus et déjà annoncés par Urban Comics. Gageons que nous devrions également voir arriver Street Fighter II : Turbo qui s’inscrit dans la continuité.

Et pour compléter le tableau, un one-shot consacré au personnage d’Akuma. Ou comment découvrir les origines de ce vilain emblématique de la saga, frère et assassin du maître de Ryu et Ken, personnage ayant cédé à l’appel du côté obscur du Hadou. Un récit plus convaincant, car plus cohérent et plus centré, que la série principale.

Un crime - signé - pour lancer la quête de Ryu
© Capcom

(par Aurélien Pigeat)

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Code EAN : 9791026813330

Street Fighter T1 & T2. Collectif. Traduction Mathieu Auverdin. Urban Comics, collection "Urban Games". Sorties les 3 novembre 2017 et 16 février 2018. 19 et 22,50 euros.
Street Fighter Origines : Akuma. Par Chris Sarracini (scénario) et Joe NG (dessin). Traduction Julien Di Giacomo. Urban Comics, collection "Urban Games". Sorties les 3 novembre 2017. 14,50 euros.

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[1Rappelons la polémique. À l’origine, au Japon, les Boss du jeux portent les noms suivants : M. Bison pour le Boxeur, Balrog pour le guerrier équipé de griffes et Vega pour le Dictateur. Mais par crainte de soucis juridiques du côté de Mike Tyson, dont le Boxeur semble largement inspiré, jusqu’à son nom, les noms des derniers vilains sont donc interchangés dans les versions internationales du jeu. M. Bison devient Balrog, Balrog devient Vega et Vega M. Bison. De même, celui que nous connaissons sous le nom d’Akuma, mot qui signifie "démon" en japonais, s’appelle simplement "Gouki" dans la version japonaise, par esprit de système avec le nom de son frère et rival, Gouken, maître des deux héros Ken et Ryu.

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