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La rentrée 2014 d’Urban Comics : vers l’infini et au-delà !

Par Aurélien Pigeat le 11 août 2014                      Lien  
Au-delà de la poursuite des séries dédiées aux grands héros DC et des rééditions des titres emblématiques du catalogue Vertigo, la rentrée Urban s’annonce riche aussi grâce aux œuvres Indies et à la nouvelle édition de l’événement emblématique {Infinite Crisis}.

Qu’aurons-nous donc à nous mettre sous la dent avec Urban Comics à la rentrée ? Après un temps fort consacré aux 75 ans de Batman, l’éditeur poursuit l’extension de son catalogue sur tous les fronts.

Poursuivre les grandes licences

Entre fin août et septembre, la rentrée fera la part belle aux suites des séries amorcées autour des grands héros DC. Quatrième tome de Nightwing, troisième de Green Lantern, deuxième tome de Power Girl, troisième de No Man’s Land, cinquièmes du Superman selon Geoff Johns et de Justice League. Et ça s’accentue encore en octobre : Green Arrow T2, Catwoman T3, Wonder Woman T4, Animal Man T3, Batman T4, Swamp Thing T3, Gotham Central T2. Ouf ! Il va falloir s’accrocher pour suivre ses équipes, sagas et héros favoris !

La rentrée 2014 d'Urban Comics : vers l'infini et au-delà !Si on y ajoute quelques Vilains du côté de la collection "Nemesis", au rythme d’un par mois (L’Héritage de Deathstroke en août, puis La Proie d’Hugo Strange en septembre et enfin La Balade de Lobo en octobre), les amateurs de l’univers DC seront gâtés.

Et il ne faudrait pas oublier non plus l’imposant tome 2 de Batman la Légende signé Jim Aparo qui rappelle la politique patrimoniale – les histoires présentées ici datent des années 1970 – déployée par Urban Comics autour du Chevalier Noir (sortie le 22 août). Plus proche de nous dans le temps, le Robin : Année Un de Chuck Dixon raconte la fin de la formation de Robin et ses premières armes aux côtés de Batman à travers un one-shot de 1997 suivi d’une mini-série en quatre numéros publiée en 2000-2001 (sortie le 5 septembre).

Du côté de Vertigo, c’est un peu la même logique qui préside aux sorties des grandes licences emblématiques du label : c’est sur un rythme effréné que l’on voit débouler, entre août et septembre, les deux tomes de Human Target - déjà parus il y a une dizaine d’années chez Semic - tandis que pour Fables les rééditions le disputent aux nouveautés (tomes 15, 16 et 17 d’une part, tome 22 d’autre part), bouclant ainsi presque complètement la boucle en ce qui concerne la reprise de la magnifique série de Bill Willingham [1]. American Vampire continue son bonhomme de chemin (T6 le 12 septembre) et nous retrouverons la suite des chroniques nordiques de Northlanders (T2 le 19 septembre).

Enrichir le versant Indies

Mais c’est du côté Indies que l’attention devrait se focaliser en cette rentrée. En effet, trois titres suscitent particulièrement l’intérêt.

En premier, nous trouverons Nightly News, le premier comics de Jonathan Hickman dont le Pax Romana nous avait particulièrement enthousiasmé. Dans cette œuvre, une organisation terroriste qui s’apparente à une secte planifie l’assassinat de l’ensemble de la profession des journalistes jugés responsables de la diffusion d’un mensonge d’État. Critique des médias et de l’endoctrinement au programme, sous le patronage de Noam Chomsky ! Les fans de Jonathan Hickman peuvent se réjouir puisque le même jour, le 22 août, sort la suite de East of West récit mêlant western, aventure et SF.

Exergue de Nightly News : référence à Noam Chomsky et humour typique de Jonathan Hickman

En septembre, c’est avec celle de John Prophet que s’étoffe le catalogue Indies (sortie le 19 septembre). Un tome 2 qui paraît un peu plus d’un an après le premier et prolonge cette saga de science-fiction à l’atmosphère si particulière et où l’humanité se réveille d’un très long sommeil pour reprendre le contrôle du cosmos.

Enfin, L’Aliéniste (sortie le 26 septembre) complètera le tableau. Gabriel Bà et Fabio Moon adaptent une nouvelle du romancier brésilien Joachim Maria Machado de Assis. Un aliéniste vient fonder un asile dans une petite bourgade et, de lunatique égaré en individu dérangé, se retrouve peu à peu à y enfermer toute la population de la ville. Un comics qui aborde donc le thème de la folie, de sa désignation, de son engendrement et des soins qu’on lui apporte ou qui l’entretiennent.

Étendre la mythologie DC

La grande Trinité de DC pour faire face à la menace

Mais c’est du côté de la mythologie DC que l’on trouvera le véritable événement de cette rentrée : la nouvelle édition de Infinite Crisis (sortie du tome 1 le 12 septembre).

Cet event, de 2005, compte parmi les plus intéressants, mais aussi les plus complexes, proposés par DC ces dernières années. Si le cross-over, mené autour de 2005, avait pu être suivi chez Panini, entre le kiosque et la librairie, Urban semble engagé à offrir une édition permettant de se retrouver dans ce maelström aussi vertigineux que prodigieux.

Annoncé en cinq épais volumes, cette publication jonglera entre de nombreuses parutions, séries régulières ou mini-séries, dédiées au cross-over. À titre d’exemple, donnons le sommaire du premier tome : Countdown to Infinite Crisis 1, OMAC Project 1-6, Superman 219, Action Comics 829, Adventures of Superman 642 et Wonder Woman 219.

Un événement qui bouleversera tout le multivers DC

Au cours de cet event censé répondre au mythique Crisis on Infinite Earths de Marv Wolfman et George Pérez paru au milieu des années 1980, de nombreux super-héros disparaissent tandis que l’univers DC dans sa totalité se trouve bouleversé. Les plus grands super-héros doivent répondre à une menace visant la disparition de tous les métahumains de la planète. Et la tâche est d’autant plus ardue que les liens de confiance qui unissent habituellement Superman, Batman et Wonder Woman sont rompus.

Rappelons que cet épisode gagne en intérêt après la lecture du très beau Crise d’identité / Identity Crisis, déjà disponible et qu’il aboutira certainement, espérons-le, à une nouvelle édition de 52, une série et une entreprise particulièrement impressionnantes.

Voilà de quoi remplir bien des soirées de lecture de comics !

(par Aurélien Pigeat)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Pour en apprendre davantage sur la politique éditoriale d’Urban Comics, lire notre récente interview de François Hercouët, son directeur éditorial : première partie et seconde partie.

[1Sont annoncés pour décembre les tomes 18, 19 et 23

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5 Messages :
  • Chomsky, c’est celui qui a écrit la préface du livre de Faurisson ?

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    • Répondu par Aurélien PIGEAT le 11 août 2014 à  11:13 :

      Réchauffé et calomnieux, non ? Ou simplement mal informé ? De quoi se rattraper alors.

      Répondre à ce message

      • Répondu par Noa le 11 août 2014 à  11:19 :

        Alors c’est que vous êtes très mal informé ou alors que vous n’avez pas envie de vous informer (nuance) Renseignez-vous. J’ai lu le livre en question de Faurisson préfacé par Noam Chomsky . Génie (linguistique) n’est pas incompatible avec connerie.

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        • Répondu par Philippe Peter le 17 août 2014 à  17:44 :

          Rangez vos sabres, messieurs. Chomsky a toujours défendu la liberté d’expression, y compris pour les tenants d’idéologies hautement contestables comme R. Faurisson. C’est une question de principe chez lui (on est d’accord ou on ne l’est pas, à titre personnel je préfère moi aussi me payer un scalp à la régulière, sur le terrain des idées et des arguments, plutôt que de hurler avec les loups, mais passons...). Chomsky a publié un essai à ce sujet et a autorisé un éditur français à l’utiliser à sa guise. Or ce type l’a utilisé pour préfacer Mémoire en défense, sans en informer Chomsky qui s’est retrouvé coincé entre ses principes et la volonté de ne pas être mêler à la polémique. ce qui ne fait pas de chomsky un défenseur du négationnisme, mais un défenseur du droit à la polémique (comme forme ultime de liberté d’expression ?). dans certains cas, c’est sûr que ça fait bizarre

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          • Répondu par Aurélien PIGEAT le 17 août 2014 à  18:05 :

            Merci. C’est en substance ce qui est expliqué dans le lien que je donnais plus haut.

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