Jeudi 18 juin - 18 h 30
Conférence d’Erwann Tancé
Désormais la bande dessinée, reconnu comme un art majeur et populaire à la fois, sorti enfin de la légende qui le limite à l’usage exclusif de la « jeunesse », peut aborder de front tous les thèmes. Ce n’a pas toujours été le cas. Traiter de l’histoire, la grande ou la petite, par le biais de quelques cases à suivre, est un exercice d’autant plus complexe que le sujet que l’auteur (ou les auteurs) aborde est brûlant.
C’est ainsi que la manière de relater en BD des récits liés à la Résistance intérieure entre 1939 et 1945 a considérablement évolué au fil des années.
Suivant par là même l’évolution d’une société française fortement marquée par les travaux des historiens, les choix des cinéastes et les discours des politiques. Du mythe patriotique superbement illustré par « La Bête est morte » de l’immédiate après-guerre au portrait d’un homme (et d’un pays ?) pour le moins ambigu dans « Il était une fois en France » en passant par les deux expositions majeures à Lyon et au musée national de la Résistance à Champigny-sur-Marne, et l’album « Vivre libre ou mourir » aujourd’hui, le regard a considérablement changé.
C’est à partir d’un petit nombre d’images évoquant les quelques grands titres de BD qui abordent ce thème – et surtout les plus récents, très nombreux en cette période d’anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale – que l’on pourra aussi rappeler ce que fut le rôle essentiel de la Résistance en s’appuyant sur quelques éléments historiques en Loir-et-Cher.
Maison de la bd - 3 Rue des Jacobins
Entrée Libre
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