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La très véridique et formidable histoire de Wolverine (2e partie)

Par Pascal AGGABI le 26 juin 2014                      Lien  
LA REPRISE DE WOLVERINE PAR JOHN BYRNE FAIT MERVEILLE. Il gagne peu à peu ses galons de vedette. Héritier de Neal Adams et de Gil Kane, Byrne fait remarquablement jouer sa limpidité, son sens de la composition, son jeu de dramatisation par les ombres et sa belle expressivité.

Il est diaboliquement habile pour masquer ses limites, son dessin raide, avec des planches faussement denses et fouillées, jouant des effets de textures qui donnent une impression de maîtrise, manière aussi de masquer la rapidité d’exécution.

Mais là où il excelle vraiment, c’est dans la représentation des marqueurs sexuels. Il n’a pas son pareil pour exprimer la virilité des personnages avec force mâchoires carrées, poses et gestuelles "mâles", sa représentation particulièrement évocatrice des mains et des petits traits autour de la bouche qui renforcent toutes les expressions.

Wolverine profite à plein de toutes ces prouesses graphiques. Pour la sensualité féminine, John Byrne n’est pas en reste. La manière dont ses héroïnes ont traversé les pages de ses histoires reste singulièrement marquante....Tout ces morceaux de bravoures donnent l’impression à un moment donné qu’il est le dessinateur de super-héros ultime. En tout cas les fans en sont convaincus ! Terry Austin l’encreur qui l’a suivi dans l’aventure après qu’ils aient collaborés juste avant sur la série de SF "Star-Lord "(avec déjà, comme nous vous l’évoquions, Chris Claremont au scénario) le complète remarquablement. Oui, on tient-là un trio de rois !

La très véridique et formidable histoire de Wolverine (2e partie)
Byrne à l’œuvre. Les lecteurs en redemandent.
Wolverine,Tornade et Diablo. Diablo, personnage fétiche de Cockrum, que Byrne reléguera au second plan.
Une page qui va marquer durablement les fans.

Mais au bout d’un moment, après une suite ininterrompue de disputes et de colères à cause de divergences créatives, Byrne claque la porte. Il reproche à Claremont de n’avoir lu que les X-men scénarisés par Roy Thomas et dessinés par Neal Adams, d’être incapable de donner une victoire franche à l’équipe, mais aussi de ne pas hésiter à tordre le coup à la continuité d’un personnage juste parce qu’il "sentait mieux l’histoire comme ça", attitude qui tapait particulièrement sur les nerfs du dessinateur, sans parler de l’impossibilité de s’entendre sur ce qu’étaient ces personnages, ce qu’ils faisaient, ce qu’ils pensaient, etc...

Byrne donc, fâché, et pas qu’un peu !, avec Claremont, quitte les X-men qui vendaient à peine plus de 100 000 exemplaires (juste au-dessus de la limite d’annulation) pour écrire et dessiner les "Quatre Fantastiques " qu’il vend, maintenant qu’il est une superstar, jusqu’à 250 000 exemplaires par numéro.

Pour Claremont en revanche, le maniement du personnage de Wolverine -devenu depuis un de ses favoris- devient de plus en plus délicat s’il veut rester cohérent avec la série X-Men dans son ensemble. Le côté psychopathe du personnage, toutes lames dehors, lui est de plus en plus inconfortable. Il faut le faire évoluer !

Pour Lug aussi, l’éditeur qui traduit la série en France, ça coince : il est obligé de charcuter allègrement les séquences où le personnage apparaît en prévention des réactions de la Commission de censure de la Loi de 1949 : les planches et parfois les textes où le mutant griffu se laisse aller à sa nature tranchante sont impitoyablement censurées.

Chris Claremont voyageait beaucoup au Japon à cette époque. Il décide, en collaboration avec Frank Miller, de faire une mini-série en quatre numéros sur le personnage, dans laquelle ils aborderont qui il est vraiment et ce qui le motive. Pour Claremont : "Wolverine est clairement un samouraï manqué !"....Mais avec un code de conduite ."Si quelqu’un fait un faux pas en sortant un pistolet ou en menaçant une personne que le mutant griffu protège, il doit s’attendre à en subir les conséquences !"

Mariko qui aidera Logan à rester du côté de sa nature humaine.
Le fameux snikt qui indique que les griffes sortent... ! Les griffes deviennent lames avec Miller. Elles n’y perdent rien.

Mais Wolverine se déclare homme et pas un animal à la fin de la mini-série. Défait et conduit au désespoir, il ne se laisse pas aller à sa nature animale. Il se contrôle et bat ses ennemis : "Il sait qu’il n’atteindra jamais son but de parfaitement se contrôler, commente Claremont. Mais l’essentiel est d’essayer. Il y a une dichotomie entre ce personnage ô combien individualiste, qui vit par ses sens, ses instincts, et la société japonaise structurée qui l’attire. Cela, comme sa romance avec Mariko la Japonaise, ont permis de créer un personnage plus riche, plus évocateur et plus facile à écrire."

La série est un très grand succès. Elle cimente définitivement la place de Wolverine dans l’Olympe des comics. À partir de cet instant crucial, Wolverine devient la figure centrale de la production Marvel, voire des comics dans leur ensemble.

Arrive Paul Smith au crayon sur la série X-men, avec son style vivant et dépouillé, très art déco en somme, qui laisse l’œil respirer... Après un second départ de Dave Cockrum, les ventes montent en flèche. Vraiment. Et ce n’est qu’un début...

En plus de la série principale, mini-séries, épisodes spéciaux et séries dérivées avec les célèbres mutants se multiplient. On veut du Mutant, on veut du Wolverine partout ! Alors la franchise se déploie, souvent au détriment des autres titres...

L’élégant Paul Smith. Son dessin est quelque part de "l’anti-Byrne" mais il est tout aussi efficace. Sur les pas de Miller dans ces épisodes des X-men qui font le lien avec la mini-série au Japon. Son court passage sur la série restera dans la mémoire des lecteurs.

Pour contrer la toute-puissance commerciale de Marvel avec ses X-men, DC Comics, son principal concurrent sur le territoire américain, lance sa série les "New Teen Titans" avec, comme collaborateurs, des anciens rédacteurs en chef de Marvel. Avec un certain succès. Et en réaction à Wolverine à l’aura de plus en plus hégémonique, DC crée le personnage de Lobo. Les comics connaissent à ce moment là un nouvel âge d’or créatif. Les artistes, en plein effet d’émulation, se surpassent....

Vient ensuite l’âge d’or économique. Et, de plus en plus souvent, ce sont les responsables éditoriaux et le marketing qui ont la main, l’orientation éditoriale, la décision finale. Pourtant, lorsque Claremont avait travaillé au tout-début sur les X-Men et sur Wolverine avec Cockrum, lors de son premier passage sur la série, puis avec Byrne et d’autres, "...C’est parce qu’ il n’y avait aucune personne qui regardait par dessus de nos épaules". La série étant mineure aux yeux de Marvel, il n’y avait aucune pression et aucune attente autre que de sortir le fascicule dans les temps. Ils étaient assez libres d’explorer virtuellement les directions qu’ils avaient choisies. "Résultat : leur production d’alors a encore de l’impact jusqu’à aujourd’hui..."

En dehors de toutes ces considérations, Wolverine continue son petit bonhomme de chemin. Il a bientôt son titre individuel, à l’ambiance différente, cependant. Au rythme d’un épisode tous les quinze jours, c’est John buscema qui le dessine. Il vient, pour ce faire, d’interrompre une longue course sur son personnage fétiche, le Cimmérien Conan. Il fait profiter le mutant griffu de son incroyable maîtrise de la figure humaine, d’autant que c’est Al Williamson qui encre, puis Bill Sienkiewicz. Il y a pire...

Buscema encré par Sienkiewicz. Forcément, ça pulse ! Claremont souhaitait une ambiance différente pour chaque nouveau titre mutant. Ici, c’est une humeur espionnage-aventure qui est mise en scène, avec un soupçon de nostalgie pour "Terry et les pirates" de Milton Caniff.

Claremont, qui essaie tant bien que mal de garder le contrôle créatif sur les nombreuses séries mutantes, est au scénario. Ce contrôle, il le partage quelque peu avec Louise Simonson, son ancienne responsable éditoriale dont il est très proche et qui a basculé vers le métier de scénariste.

À un moment, l’encombrant Chris Claremont est contraint de partir. Louise Simonson aussi. En conséquence, Byrne revient pour un court passage dessiner Wolverine en compagnie du scénariste Archie Goodwin qu’il avait recruté pour reprendre les X-Men derrière Cockrum parce qu’il appréciait son duo avec l’encreur Terry Austin sur la série "Star-Lord". Le monde est petit...

Mais la nouvelle génération, aux dents aussi longues que les griffes de Wolverine, pointe son museau...

(A Suivre)

(par Pascal AGGABI)

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20 Messages :
  • Toujours excellent, agréable à lire, instructif, bourré d’anecdotes peu connues (amusant d’apprendre que les X-Men de Byrne-Austin se vendaient mal pour l’époque, alors qu’ils sont maintenant très cotés ! La reconnaissance est venue bien après, et le tirage étroit explique ces cotes élevées ! Merci aussi d’avoir pointé dés le départ les faiblesses graphiques de Byrne, il est clair qu’il possède un certain génie pour les dissimuler de façon agréable !

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    • Répondu par Pascal Aggabi le 29 juin 2014 à  20:52 :

      Merci avant tout.Effectivement le X-men vendaient de 103 000 à 107 000 copies en moyenne,alors que les séries étaient arrêtée en dessous de 100 000 exemplaires, avec un pic à 175 000 ventes avec le numéro de la célèbre mort du Phénix noir .

      Byrne au fil des années s’est quand même beaucoup amélioré à tout les niveaux et sa mise en scène s’est énormément étoffée.Ses X-men The Hidden Years sont graphiquement nettement plus réussis que ses uncanny X-men.Pourtant paradoxalement en progressant d’un côté il a perdu tout ce qui faisait sa force dans le passé.Une forme d’évidence , la virilité et la sensualité. En devenant meilleur il est devenu moins bon.

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      • Répondu par Franck Biancarelli. le 30 juin 2014 à  15:45 :

        Je suis mort à "Ses X-men The Hidden Years sont graphiquement nettement plus réussis que ses uncanny X-men".
        Si quelqu’un peut dire à ma femme et mes gosses que je les ai toujours aimés....

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        • Répondu par Pascal Aggabi le 30 juin 2014 à  17:58 :

          Vous n’êtes pas mort monsieur Biancarelli vous avez juste arrêté d’y voir. Foin d’excès.Ouvrez les yeux et vous conviendrez que si on compare les crayonnés des deux périodes il n’y a pas photo.

          Byrne est globalement meilleur sur X-men The Hidden Years ,surtout techniquement et c’est ce dont je parlais, avec une plus grande maîtrise .Mais il est vrai que son dessin a perdu tout glamour,ce que je précisais plus haut.Je disais aussi qu’il était du coup moins efficace.Ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il peut exister une grande différence entre des crayonnés et ces mêmes dessins après encrage par une autre main dans les comics.

          Sur X-men The Hidden Years ,L’encreur Tom Palmer ,choisi par Byrne pour faire le lien avec la période Neal Adams (que Palmer encrait déjà)et donner une patine vintage amène comme à son habitude beaucoup de sa personnalité.Notamment dans les clair-obscurs. Le résultat final comme souvent avec lui est pour près de 50% du Tom Palmer.Byrne est le premier à s’étonner-et s’énerver !-que l’on puisse préférer sa période Uncanny X-men à ses travaux ultérieurs et surtout actuels.Faut-il être plus royaliste que le roi ?

          Bon retour parmi les voyants,on raconte qu’il y en a même des extra-lucides.

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          • Répondu par Franck Biancarelli. le 30 juin 2014 à  22:59 :

            Je ne peux pas répondre, je suis mort.

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            • Répondu par Michel Dartay le 3 juillet 2014 à  21:13 :

              Cher Pascal,vos articles sur Wolverine et d’autres sujets sur actuabd sont excellents, mais je suis personnellement assez étonné par cette assertion : si John Byrne était en milieu de carrière sur Uncanny X-Men (avec Claremont et Austin), ses planches resplendissaient au final, sans doute grâce à une symbiose entre les scénars de Claremont, et l’encrage méticuleux, appliqué de Terry Austin. Il suffit de voir d’autres séries de Byrne de cette époque ou après, encrées par d’autres : le résultat final est habile et chatoyant à l’oeil, mais peu mémorable (et il en est de même des histoires écrites par Byrne ; hélas, cela reste du divertissement agréable). Byrne-Austin, c’est un peu comme Miller-Janson, Jim Lee-Scott Williams, Kirby-Sinnott ou Royer. Des compatibilités de style incontournables, des rencontres artistiques de haut niveau qui propulsent le genre à de nouveaux sommets, des références incontournables. L’encrage de Tom Palmer magnifie surtout les crayonnés de Gene Colan. Maintenant, il est possible que les crayonnés de Byrne se soient améliorés au fil du temps. Pouvez vous nous en donner des exemples ? Cela permettrait d’éclaircir le débat. Bien à vous !

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              • Répondu par Franck Biancarelli le 4 juillet 2014 à  09:53 :

                Oui les articles sont très sympas à lire. Bravo pour ce travail.... Mais non les crayonnés de The Hidden years ne sont pas meilleurs. ils sont surchargés de détails névrotiques jusqu’à devenir abscons.
                Les anatomies sont devenues foireuses alors qu’elles étaient simples mais équilibrées avant. Il n’ y a plus que des fausses perspectives, c’ est à dire des plans frontaux déguisés en perspective. Les personnages ne posent plus sur le sol, les visages perdent ou gagnent 15 ans d’ une image à l’ autre (et perdent parfois toute ressemblance). Il n’ est plus capable de dessiner une fille sexy mais ne s’ en rend pas compte et du coup dessine des poufs. Bref, c’est la catastrophe... Enfin, l’ encrage de Palmer à cette époque n’ est déjà plus que l’ombre de lui même, devenu incapable de poser une vraie masse noire digne de ce nom. Palmer a de plus, perdu toute hiérarchie dans l’ épaisseur des traits ce qui a considérablement affadit l’ impact de son travail, or ce n’était déjà pas son point fort. (Les encreurs "impactants" (néologisme ?) étant plutôt à aller chercher du côté de Sinnot).
                Quand à "être plus royaliste que le roi", j’ ai failli ne pas répondre à cet argument tellement il est naïf mais puisque les dieux dans leur infinie bonté m’ont permis un dernier retour dur terre...
                Mon dieu mais savez vous ce qu’ est l’ auto-promo ?
                N’ avez vous jamais lu une interview de rock ou littéraire ?
                C’est la base de la promo que d’ expliquer que le dernier livre disque ou album est meilleur que les vieux puisque c’ est celui-là qui est apte à se vendre. Bowie nous a fait le coup 20 fois.

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              • Répondu par Pascal Aggabi le 6 juillet 2014 à  20:27 :

                Sans prétendre à la vérité absolue,je persiste dans l’idée que Byrne avec le temps est devenu meilleurs....Et en même temps moins bon.Il est bien meilleurs sur X-men Hidden Years parce qu’ avec les années et l’expérience accumulée ,il est bien plus à l’aise techniquement(design/composition/narration...) , donc créativement .Il fait désormais ce qu’il veut avec son crayon , prêt à relever n’importe quel défit graphique et/ou narratif.Son travail est surtout beaucoup plus vivant et dans une certaine mesure naturel.Alors qu’a une époque (entre autres celle de Uncanny X-men) il était plus limité dans ses capacités intrinsèques et devait ,logiquement, davantage faire comme il le pouvait que comme il le voulait.Avec un certain génie pour le "Bricolage" cependant et l’art de donner le change avec une fausse impression de maîtrise.Je précise que j’aime beaucoup cette période et que je ne suis pas loin de la considérer comme la plus convaincante dans son parcours .
                On est d’accord:le Byrne première époque avait vraiment saisi un truc.Son vocabulaire et sa grammaire narratifs, bien que plus sommaires , étaient ultra efficaces.Avec cette diabolique manière d’ embarquer le lecteur là ou il le voulait. ll faut parler aussi de sa capacité à multiplier les cases d’ anthologie durablement imprimées dans l’ esprit des lecteurs.Des années après elles sont là, aussi claires que possible, et on les redécouvrent comme si c’était seulement hier que pour la première fois on les avaient vu.
                Maintenant il est Moins bon parce que ,je le répète aussi ,en progressant d’un côté et en repoussant beaucoup de ses limites passées ,il a paradoxalement perdu de l’autre beaucoup de ses qualités d’alors (comme sa troublante évidence dans la représentation et ses tics de finition qui emportaient tout sur leur passage et impliquaient le lecteur comme peu) qui en faisaient un artiste incontournable.Et fascinant.Le comble c’est qu’il s’est mis à avoir à ce moment des défauts qu’il n’avait pas du tout au début.En plus d’en aggraver d’autres comme sa conception des drapés et ses silhouettes de personnages à l’équilibre parfois curieux .Ce qui l’a conduit à un entre deux pour le moins curieux.Et l’a banalisé.D’où le "En devenant meilleur il est devenu moins bon".
                J’ajoute que je suis entièrement d’accord avec ce que précisent Michel Dartay et Franck Biancarelli puisque c’est justement ce que je dis dans l’article et les commentaires.Il n’empêche...

                Donc Byrne en crayonnés sur Uncanny X-men ça donne ça :http://1.bp.blogspot.com/-hat_8ZQXck0/UmqEklIBF-I/AAAAAAAABvY/KjpIk8Uc_FM/s1600/613468367_9aFaF-O.jpg

                http://2.bp.blogspot.com/-FG2vcP5E5l4/UmqElFo7JrI/AAAAAAAABvg/lPJqpEGnw7Y/s1600/613468383_TKxn6-XL.jpg

                http://4.bp.blogspot.com/-4t8c_pgSbAE/UTWrO_feOII/AAAAAAAAMjc/NzA3ocmV0EM/s1600/jb.jpg

                On a toutes les qualités citées en début d’article et...Tout les défauts.On voit aussi que la mise en scène est des plus basique mais comme souvent chez lui très efficace.En faut-il plus pour bien raconter ?Terry Austin l’accompagne très agréablement à l’encrage en restant parfaitement dans la même ligne mais en accentuant de fait ses défauts de raideur et autres , avec en plus une sensation de "Glaçage".Comme du sucre rajouté sur sucre.Ce qui donne des planches superbes à regarder méticuleuses et tout mais qui manquent un peu de naturel.Donc de vie.http://31.media.tumblr.com/daa01b84115a8291f7ddc8f78e429b31/tumblr_n603k6wqxr1s2u4wdo1_1280.jpg

                Petite comparaison entre deux séquence proches de Uncanny X-men et X-men Hidden Years.http://38.media.tumblr.com/d0478d0c4f6bb0a1cadf2b52f065f34b/tumblr_mwdtzjF0eS1s2u4wdo1_1280.jpg

                http://www.artofjohnbyrne.com/gallery/cache/pencils/xhy/xhy08pencils/XHY08.02.jpg_600.jpg

                Avec l’encrage de Tom Palmer :

                http://37.media.tumblr.com/318befe5e8470bb681d84961f73e07ae/tumblr_mogqsafPzB1s2u4wdo1_1280.jpg

                http://37.media.tumblr.com/5e366040eae34d8ba1f12b7fe7c9cd85/tumblr_n25j29vxQ01s2u4wdo1_1280.jpg

                http://38.media.tumblr.com/4dc5ab4e5be8c6bc769b65720f3c8cb0/tumblr_n1rwmpYUsw1s2u4wdo2_1280.jpg

                Toujours l’encrage de Tom Palmer :

                http://38.media.tumblr.com/c68a3b2f02d5d16aa68d3b6b998d2b81/tumblr_n1rwmpYUsw1s2u4wdo1_1280.jpg

                http://38.media.tumblr.com/d5e019010a59914d81ab867592e668f5/tumblr_mogf6sD7zS1s2u4wdo1_500.jpg

                http://www.artofjohnbyrne.com/gallery/cache/pencils/xhy/xhy02pencils/XHY02.19.jpg_600.jpg

                http://37.media.tumblr.com/ba298372abe0cec49e6f2a39cc34a90b/tumblr_mlsxoxoBBY1s2u4wdo1_1280.jpg

                http://38.media.tumblr.com/0912fbf6e23ae6d38db7988e7b8a77ad/tumblr_mqi58hkFaJ1s2u4wdo1_1280.jpg

                http://38.media.tumblr.com/46134532d71b557bfffe0c89f5f7c8d6/tumblr_mqxv6yLeV51s2u4wdo1_1280.jpg

                http://38.media.tumblr.com/39ea68de304ceecf7fcfc14b64a5bb9b/tumblr_mq260v3AsB1s2u4wdo1_1280.jpg

                http://31.media.tumblr.com/4f257b6a61a73606be0a464e90ca55ab/tumblr_mmypkglTCU1s2u4wdo1_1280.jpg

                Crayonnés X-men Hidden Years plus lâché,comme le demande souvent Tom Palmer :http://33.media.tumblr.com/b7ce837c20c2bd818d3011a48e305a92/tumblr_msrmrhQ9wF1s2u4wdo2_r1_1280.jpg

                http://38.media.tumblr.com/da747b24dcaf764a0f975f80e47efd42/tumblr_msrmrhQ9wF1s2u4wdo1_1280.jpg

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                • Répondu par Franck Biancarelli le 7 juillet 2014 à  10:42 :

                  Ecoutez, pour ma part vous avez tout démontré avec les crayonnés.
                  Les deux premiers d’ Uncanny Xmen sont d’ une onctuosité dont je ne le pensais pas capable. Le réalisme est extrêmement présent grâce aux zones de lumière. Vos derniers crayonnés que vous nommés "lâchés" ne le sont pas du tout et ne sont que de la ligne de code BD très faible.
                  Pour exemple, la double page où les Xmens retrouvent le professeur Xavier. Quoi de plus stéréotypé que la tête du professeur Xavier et pourtant quelle laideur à chaque fois... à chaque fois ratée, à chaque fois ratée différemment. (Un coup beaucoup de menton, un coup peu. Un coup beaucoup de crane un coup peu). De plus, une double page seulement 04 images et aucune n’ est construite. Regardez un peu celle où Angel et le fauve sont au premier plan. Les rapports de taille sont catastrophiques. Je ne vous parle pas de la page avec le lit, deux cases, bon dieu et la partie haute du cadre du lit n’ est même pas en face de la partie basse. La page avec les crayonnés de Jean Grey : Trois cases là encore et regardez ce visage composé n’importe comment, sans crâne sous les cheveux, les yeux pas en place, ce cou, ce bras qui est un tube.
                  Bref, démonstration est faite.
                  Merci.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Pascal Aggabi le 7 juillet 2014 à  17:22 :

                    Je vous trouve bien dur avec le "que de la ligne de code BD très faible".A mon avis c’est loin d’être le cas.Le Byrne vieillissant à au fil des années , comme beaucoup de dessinateurs,quelque problèmes avec les proportions et la structure mais ça ne vaut pas un jugement aussi sévère.Ce constat que j’ai également fait participe avec d’autres point faibles de ma conclusion "en même temps moins bon".Je rajouterais pour ma part que son dessin est comme usé,délavé.Mais il y a tant de points où il est meilleurs.Vous avez le droit de trouver son dessin d’alors laid et préférer celui d’Uncanny X-men, mais il a juste évolué,pour s’acquitter de ses influences premières très visibles et ,être plus proche de la conception propre de l’artiste Byrne qui tient le crayon.

                    Pour ce qui est de "la ligne de code BD très faible" Byrne est de ces artistes des comics qui ont produit leurs deux épisodes mensuels pendant trois belles décennies.Souvent scénario ,dessin ,encrage, lettrage pour lui. Ce que vous savez très bien.Vous vous conduisez pourtant comme un artiste du franco-belge qui tord le nez devant ces crayonnés , assez bluffants vu le temps donné pour les réaliser sans parler des autres tâches accomplies par Byrne sur le titre,les jugeant plus que sommaires et maladroites .Combien d’artiste du franco-belge seraient capables de tenir un tel rythme avec cette qualité ?!!On va dire que ce n’est pas très sport.Quant à juger la qualité sur le nombre de cases...C’est curieux.Le but de ce petit débat n’est pas de chercher absolument qui a raison,les positions restent avancées et ouvertes .Néanmoins j’ai été ravi d’échanger avec vous monsieur Biancarelli.

                    Monsieur Dartay,si j’apprécie à sa juste valeur le travail de l’encreur Terry Austin sur les dessins de Byrne,il me faut aussi admettre que d’autres ont rendu ses planches plus vivantes et moins aseptisées,Bob Wiacek entre autres.Mais Austin reste l’encreur de prédilection rattaché à Byrne pour la communauté des fans.

                    L’encreur Scott Williams de même rattaché à Jim Lee ,qui a su sublimer un temps son travail et l’a aidé à devenir une superstar,calcifie et fige aujourd’hui le travail de son dessinateur fétiche malgré une étonnante virtuosité au pinceau.Le travail de Jim Lee est bien meilleurs quand il s’encre lui-même....Bien plus vivant !Les histoires écrites par Byrne sont "iconiques".Cet intégriste de la continuité et de la conception initiale des personnages par les créateurs d’origines met beaucoup de références dans ses histoires.Si on est pas un très grand connaisseur des titres dont il s’occupe et de l’historique des personnages:on peut passer à côté de beaucoup de choses voire de l’essentiel.Ce qui est mon cas.

                    Cher Oncle que vous dire sinon que vous perdez une occasion d’élargir vos connaissance.

                    Répondre à ce message

                    • Répondu par Franck Biancarelli le 7 juillet 2014 à  22:24 :

                      "Combien d’artiste du franco-belge seraient capables de tenir un tel rythme avec cette qualité ?!!"

                      Après tout c’ est vous qui avez choisi les pages.
                      A 4 images pour deux pages ou deux/ trois images par page, puis aussi peu de structure dans chacune des images (Peu de structure car des décors génériques, peu de structure car des gros problèmes dans la hiérarchie des éléments les uns par rapport aux autres, peu de structure car peu de soucis de ressemblance d’ une case à l’ autre)... Bref dans ces conditions, je vous réponds sans aucune forme de second degré : 90 % des artistes Franco-belges en seraient capable.

                      "Je vous trouve bien dur avec le "que de la ligne de code BD très faible". A mon avis c’est loin d’être le cas"

                      C’ est le cas, pourtant. Reprenons cette page : http://33.media.tumblr.com/b7ce837c20c2bd818d3011a48e305a92/tumblr_msrmrhQ9wF1s2u4wdo2_r1_1280.jpg.
                      Quelle est la réalité de l’ ensemble des traits sur le décors de l’image 01 ? Aucune réalité. ça ne dit rien sur la matière (bois, pierre) ni rien sur les volumes. c’est de la vague décoration. Quelle est la réalité de la ligne dans les cheveux ? C’est quand même extrêmement lapidaire. Un vague symbole de boucles de chevelure.
                      Quelle est la réalité de sa ligne sur le sol dernière image ? Aucune. Elle ne dit rien sur le volume ou la matière une fois de plus. Cette ligne est faible car elle ne fait que créer une vibration mais ne représente rien.

                      Répondre à ce message

                    • Répondu par Franck Biancarelli le 7 juillet 2014 à  22:44 :

                      Je rajoute pour bien me faire comprendre.

                      Regardez la page encrée par Sienkiewicz.
                      Image 02, là aussi avec de simples hachures, ont saisi très bien la réalité du bois, puis la réalité de la tôle. Image 03 : Avec la ligne très pure sur la lampe à gauche on comprend très bien sa matière (un alliage). De même, la finesse et la pureté des traits sur les vêtements nous donne une indication de matière très différente de celle de la tôle du toit de l’ image du dessus, par exemple.
                      La encore tout ça avec de la ligne mais pas de la ligne de code BD. De la ligne qui repose sur une réalité.

                      Vous allez donc me dire "Mais Palmer lui demande des crayonnés simples... Et bien c’ est ça, ils sont simples voire simplistes et Palmer ne sait plus quoi en faire par rapport à la grande époque où il encrait Colan.

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                      • Répondu par Franck Biancarelli le 7 juillet 2014 à  22:55 :

                        "On saisit" Désolé.

                        Répondre à ce message

                        • Répondu par Pascal Aggabi le 8 juillet 2014 à  18:57 :

                          Pour un connaisseur du monde des comics comme vous c’est une découverte que la plupart des décors dans les planches de ces BD sont génériques ?Surtout avec les artistes de cette génération.Mais vous avancez avec une certaine mauvaise foi un rien taquine,vous faîtes semblant d’ignorer que la planche précédente peut avoir donné toutes les indications nécessaires et que ce décors en l’état dans cette case,avec un plan rapproché,peut suffire amplement.Pour ma part je cerne très bien le volume et je n’est pas l’impression d’être un surhomme.Le décors de la dernière case n’est pas générique du tout mais très évocateur au contraire et plein d’ambiance avec sa succession de ligne droites moirées de flétrissures.On sait où on est et l’accablement qui y règne.Ce décors dit tout ce qu’il a à dire.

                          De mon côté je n’hésite pas à inverser votre pourcentage d’auteurs franco-belge capables de produire 44 pages de scénario(avec recherche dans une multitudes de titres différents parfois très anciens pour respecter la cohérence de la sacro-sainte continuité Marvel de la série- avec l’aide des assistants éditoriaux il est vrai-), dialogues,crayonnés,lettrage mensuels de cette qualité.Ce n’est pas une question de talent mais de capacité"psychologiques" des auteurs franco- belges peu habitués à ces cadences presque ordinaires ailleurs.Surtout sur trois décennies.

                          Pour vous cette "ligne" ne représente apparemment rien ,pour moi elle représente beaucoup de choses.En plus de bien raconter.Et puis quoi,Byrne ne suit pas exactement le canon de la tête humaine,il tord une ligne ?Et alors ?Combien de lecteurs s’en aperçoivent vraiment ?Combien sont plutôt embarqués par le récit ?Captivés ,bousculés.Finalement c’est ce qui compte.La rigueur académique n’est là que pour flatter l’œil des professionnels de la profession.Et combien de ces professionnels peuvent eux-mêmes être pris par la patrouille.Surtout à cette vitesse d’exécution.Et puis ce n’est que du crayonné par un travail fini pour publication.Rien ne dit que si Byrne ne s’était pas encré lui-même il n’aurait pas corrigé.C’est assez fréquent.Même la tête dans le guidon.Oui je continue à vous trouver très dur.

                          Après j’ai du mal à vous suivre,vous reprochez à Byrne le crayonneur des carences qu’il faudrait reprocher à un encreur.Tout les exemples que vous donnez sont le travail de celui qui encre.Palmer ,qui aime particulièrement qu’on lui laisse du grain à moudre,a su briller sur des crayonnés autrement plus simplistes.

                          Mais tout ça ce sont des détails d’épiciers.De là à ce qu’ils deviennent des détails de boutiquiers....

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                          • Répondu par Franck Biancarelli le 8 juillet 2014 à  20:03 :

                            Mais vous avancez avec une certaine mauvaise foi un rien taquine,vous faîtes semblant d’ignorer que la planche précédente peut avoir donné toutes les indications nécessaires et que ce décors en l’état dans cette case,avec un plan rapproché,peut suffire amplement.

                            Ecoutez vous avez choisi les pages montrez m’ en d’autres où il aurait fait ces décors tellement spécifiques.
                            Allons allons si dans une double page, la bibliothèque de l’ érudit Xavier est une étagère Billy d’ Ikea à peine améliorée (cliquez sur le lien et ouvrez les yeux), j’ ai du mal à croire qu’il puisse faire plus ailleurs.
                            Ma grand mère disait "comme on est on voit les autres". Vous employez un peu trop souvent l’ argument de la mauvaise foi.
                            Je me suis donc arrêté de lire votre message à la partie citée.

                            Répondre à ce message

                          • Répondu par Franck Biancarelli le 8 juillet 2014 à  22:49 :

                            Ah me voilà de retour après l’ installation d’ un arrosage automatique, reprenons ce message mais du début, je n’ aurais pas dû me hâter de vous répondre.

                            Pour un connaisseur du monde des comics comme vous c’est une découverte que la plupart des décors dans les planches de ces BD sont génériques ?

                            Pas du tout je vous dis que du coup 90% des dessinateurs Franco-Belges n’ auraient aucune difficulté à enfiler ce type de décors en veux-tu en voilà. Je rajoute qu’ils l’ étaient moins en 1977/80 venant de Byrne lui-même.

                            vous avancez avec une certaine mauvaise foi un rien taquine,.

                            Pourquoi m’accuser de mauvaise foi, je n’ai pas de temps à perdre avec vous, je tiens juste à corriger vos erreurs parce que je les trouve graves. Vous tenez à défendre votre point de vue pour une raison supérieure à la mauvaise foi, j’ose l’espérer.

                            vous faîtes semblant d’ignorer que la planche précédente peut avoir donné toutes les indications nécessaires et que ce décors en l’état dans cette case,avec un plan rapproché,peut suffire amplement

                            .
                            Je fais avec les pages que vous me donnez, je trouve ça assez sport. Aucun décors autre que générique dans les pages que vous me montrez, prouvez moi le contraire en m’ en donnant d’ autres. Si vous ne pouvez pas le faire… retour à mes 90% des auteurs Franco-belges.

                            Pour ma part je cerne très bien le volume et je n’est pas l’impression d’être un surhomme

                            Si case 01 en haut à gauche, vous cernez parfaitement les volumes et que vous êtes capables de me dire où commencent et finissent ces pseudo-poutres, par exemple qu’elle est la logique de leurs épaisseurs car elles sont de taille différente, oui vous êtes un sur-homme.

                            Le décors de la dernière case n’est pas générique du tout mais très évocateur au contraire et plein d’ambiance avec sa succession de ligne droites moirées de flétrissures.On sait où on est et l’accablement qui y règne. Ce décors dit tout ce qu’il a à dire.

                            Ce décor est parfaitement générique, les gens jugeront. Vous estimez qu’il fait son travail ce n’est pas ceci que je mets en cause, c’ est l’ idée qu’ un artiste Franco-belge n’ en serait pas capable. Ouvrez un aquablue vus verrez un décor travaillé, mais vous le savez très bien.
                            Donc énoooormément d’ artistes Franco-belge vous produirons 40 pages dans ce niveau d’ exigence, interrogez les vous verrez bien leur réponse.

                            De mon côté je n’hésite pas à inverser votre pourcentage d’auteurs franco-belge capables de produire 44 pages de scénario(avec recherche dans une multitudes de titres différents parfois très anciens pour respecter la cohérence de la sacro-sainte continuité Marvel de la série- avec l’aide des assistants éditoriaux il est vrai-), dialogues,crayonnés,

                            Ah mais moi je n’ ai parlé que du dessin jusqu’à présent. Je ne parlerai d’ailleurs que du dessin. Elargir la discussion est le startagème 01 de « Lart d’ avoir toujours raison » de Schopenhauer, vous pouvez faire mieux que ça. Essayez le 04 ou le 10… Un peu d’ ambition.

                            il tord une ligne ?Et alors ?Combien de lecteurs s’en aperçoivent vraiment ?

                            Cette viande n’est pas terrible et alors combien e clients du restaurant s’ en rendent compte ?
                            Votre phrase est honteuse. De plus elle avoue bien que la qualité n’est pas au rendez-vous.

                            Combien de lecteurs s’en aperçoivent vraiment ?Combien sont plutôt embarqués par le récit ?Captivés ,bousculés.Finalement

                            Ah mais oui. Sauf que c’est moins bien dessiné, la seule chose sur laquelle j’ interviens depuis le début.
                            J’ ai pour ma part pris un énorme plaisir à lire « Hidden Years ».

                            Et puis ce n’est que du crayonné par un travail fini pour publication. Rien ne dit que si Byrne ne s’était pas encré lui-même il n’aurait pas corrigé.C’est assez fréquent.

                            En fait vous ne cessez d’ avouer qu’ils ne sont pas terribles ces crayonnés. C’ est bien, je vous félicite pour votre bonne foi.

                            Après j’ai du mal à vous suivre,vous reprochez à Byrne le crayonneur des carences qu’il faudrait reprocher à un encreur

                            Encore une fois, je suis assez sport, je fais avec ce que vous me fournissez. Je vous montre dans un cas une ligne qui s’appuie sur la réalité dans l’autre une ligne qui n’ est que de la vibration. Je ne sais pas si on le doit à Buscema ou à Sienkiewicz, vous ne m’ avez fourni que la page encrée. P ar contre je vois que c’ est là.
                            Pour l’autre page vous me fournissez crayonné et encrage . Bien obligé de constater que ni l’ un ni l’ autre ne produit un travail que d’ autres auteurs du Comix sont manifestement en mesure de fournir.

                            Mais tout ça ce sont des détails d’épiciers. De là à ce qu’ils deviennent des détails de boutiquiers....

                            Si vous n’ êtes là que pour des querelles de boutiquiers, je vous le dis comme je le dirai à un ami, ne perdez pas votre temps. Pour ma part, corriger votre point de vue est important car je ne souhaite pas le voir se diffuser sans point de vue contradictoire. C’ est la raison de ma présence dans cette discussion.

                            Répondre à ce message

                            • Répondu par Pascal Aggabi le 9 juillet 2014 à  22:45 :

                              Tout ça prend une drôle de tournure,ça part dans tout les sens.On peut parier qu’on a perdu du monde en route.Je résume mon point de vue:Byrne fait merveille sur Uncanny X-men aidé par une formidable capacité à donner le change en faisant briller ses avantages graphiques et en masquant ses faiblesses du moment.Ses solutions graphiques et narratives bien que relativement basiques sont particulièrement évocatrices.C’est un période particulièrement excitante de sa carrière.Mais...Avec le temps,Byrne a énormément étoffé ses capacités graphique et surtout narrative,son travail est globalement plus vivant.Il raconte bien mieux.Il est donc virtuellement meilleurs qu’avant.Cependant en progressant d’un côté ,il a perdu de l’autre beaucoup de ce qui faisait la beauté de sa période précédente.Et qui lui donnait un attrait et une dimension particulière.Pour corser le tout il s’est mis à avoir par dessus des défauts qu’il n’avait pas du tout au début.Il est donc rentré plus ou moins dans le rang.Donc paradoxalement :En devenant meilleur il est devenu moins bon.

                              Voilà j’ai résumé ma pensée,résumez la votre monsieur Biancarelli ensuite chacun sera libre de se faire un avis tout personnel.

                              A une prochaine fois sûrement.

                              Répondre à ce message

                              • Répondu par Franck Biancarelli le 9 juillet 2014 à  23:01 :

                                En devenant meilleur il est devenu moins bon.
                                Voilà j’ai résumé ma pensée,résumez la votre monsieur Biancarelli

                                Je vous laisse à la une nouvelle réalité poétique de votre oxymore et vous réponds : Non, en devenant moins bon il est devenu moins bon.

                                Répondre à ce message

                • Répondu par Oncle Francois le 7 juillet 2014 à  11:22 :

                  ohlalàa, cela devient très technique, ce débat ! Ma pauvre tête, tous ces noms peu connus et ces liens vers des tumbler, ces histoires d’encrage sucre glacé, de perspectives biaisées. Voila de quoi bien mal commencer la semaine, Messieurs ! Vous êtes là à vous écouter parler (ou plutôt à lire vos écrits, soyons précis, ce n’est pas parce que le monde est fou ou plutôt flou qu’il faut être comme lui), vous étalez votre science et votre expérience de "comics Reader’s digest", pour savoir quelle est la meilleure période de John Byrne sur ses X-Men (moi, j’aurai préféré qu’il dessine des X-Women, mais les Américains sont puritains comme des grenouilles de bénitier). Un peu de sérieux, je vous prie, vous ne croyez pas qu’il y ait des choses plus importantes à traiter ? Un exemple : le film X-Men Future past n’est pas vraiment fidèle aux comics qui l’ont inspiré, parait il...

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Franck Biancarelli le 7 juillet 2014 à  13:34 :

                    Mais oui.
                    Vous suffit de ne pas nous lire...
                    On fait connaissance, laissez nous tranquille...

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