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Le 27e Festival de la BD francophone de Québec se met en scène

Par Marianne St-Jacques le 13 avril 2014                      Lien  
Le rideau tombe sur l’édition 2014 du Festival de la bande dessinée francophone de Québec. Encore une fois cette année, la Vieille Capitale a su accueillir le plus gros événement consacré à BD de langue française sur le continent américain. Et au-delà de la traditionnelle séance de dédicaces, le Festival mise de plus en plus sur son volet « spectacles » pour attirer les foules.

Ce sont près de 65 000 visiteurs qui étaient attendus au Salon international du livre de Québec, ainsi qu’au Festival de la BD francophone de Québec. Au programme, une centaine d’auteurs, dont des invités internationaux de marque tels que Grzegorz Rosinski, Adam, Jean-Claude Fournier, Frederik Peeters et Boulet.

Le 27e Festival de la BD francophone de Québec se met en scène
Boulet en dédicaces au FBDFQ 2014
Photo : Marianne St-Jacques
Delaf et Dubuc en dédicaces au FBDFQ 2014
Photo : Marianne St-Jacques

Or, la bande dessinée québécoise étant en pleine effervescence, c’est désormais dans la Belle Province que le Festival puise son contingent d’auteurs. Il y a, bien sûr, les ténors Delaf et Dubuc, ou encore Michel Rabagliati (honoré aux Prix Bédéis Causa), mais il faut aussi compter sur les nombreuses plumes qui ont permis aux éditions La Pastèque, Mécanique Générale, Les 400 Coups, Glénat Québec, Pow Pow, Premières Lignes, Front Froid et Ze Comix de voir le jour : Sophie Bédard, Samuel Cantin, Luc Bossé, Cathon, Iris, Zviane, Julien Paré-Sorel, Alex A., Saymone, Pierre Bouchard, Philippe Girard, Réal Godbout, Julie Rocheleau, etc.

Kiosque des éditions Ze Comix
Photo : Marianne St-Jacques
Kiosque des éditions Front Froid
Photo : Marianne St-Jacques
Le kiosque du fanzine Le Bob, créé par des auteurs de Québec
Photo : Marianne St-Jacques

Le Festival monte sur les planches

Impro-BD, soirée dansante et cabaret burlesque : tous les moyens sont bons pour attirer le public au FBDFQ. C’est pourquoi le volet « spectacles » de l’événement prend de l’ampleur. Selon le directeur général Thomas-Louis Côté, il s’agit d’un moyen de ratisser large, mais aussi de se distinguer des autres festivals : « On s’est également efforcé, depuis plusieurs années, à développer une programmation autre que la dédicace, qui caractérise plusieurs événements. »

Au menu, cette année, 5 productions scéniques et illustrées d’envergure tenues aux quatre coins de la ville. Au Musée de la Civilisation de Québec, le FBDFQ présentait son mini-tournoi annuel d’improvisation entre des équipes françaises et québécoises, mais aussi la soirée dansante « La fièvre des planches », de même que l’activité « Des planches sur l’Atlantique » organisée conjointement avec Lyon BD. Au Musée national des beaux-arts du Québec, c’est le Quai des bulles de Saint-Malo qui sera à l’honneur, dimanche, avec le spectacle « Contes à bulles », alliant musique, dessin et conte.

Soirée "La fièvre des planches" au Musée de la civilisation de Québec
Photo : FBDFQ

Enfin, pari osé : c’est devant une salle comble de 320 personnes au Théâtre Petit Champlain que le FBDFQ a tenu son tout premier spectacle payant. En collaboration avec la troupe Burlestacular, le Festival proposait la soirée coquine « Strip : les héroïnes s’effeuillent ». Accompagnées au dessin par Julien Paré-Sorel, Jimmy Beaulieu, Boulet et Val-Mo, les comédiennes en petites tenues ont incarné tour à tour Catwoman, Betty et Veronica, Mlle Chiffre, Natacha, Falbala, et la Castafiore, pour ne nommer que celles-là.

Bonnie Mc30sous interprète Natacha lors du spectacle "Strip : les héroïnes s’effeuillent"
Photo : Jean-François Gravel pour la troupe Burlestacular

Le succès de cette création originale inspire d’ailleurs le directeur Thomas-Louis Côté : « On grossit d’année en année en matière d’auteurs et d’activités. Il y a la programmation spectacles, qui s’est développée cette année et qu’on veut la bonifier l’an prochain. »

Jean-Claude Fournier participe à une émission de radio en direct animée par Raymond Poirier (CKRL 89,1)
Photo : Marianne St-Jacques
Grzegorz Rosinski en dédicaces au FBDFQ 2014
Photo : Marianne St-Jacques

Des expositions

Si le FBDFQ prend fin aujourd’hui, plusieurs expositions demeureront à l’affiche pour les semaines à venir. C’est notamment le cas de « Lovapocalypse » de Philippe Girard, qui ornera les murs de la bibliothèque Collège-des-Jésuites jusqu’au 29 avril, mais aussi de « Léthéonie » de Julien Paré-Sorel (Théâtre Petit Champlain, 10 mai), de l’exposition éponyme de Richard Suicide (Galerie Morgan Bridge, 23 avril), ou encore de celle – éponyme également – d’Iris et Zviane (Bibliothèque Saint-Jean-Baptiste, 28 avril). Les adeptes des bulles auront donc de quoi patienter pendant quelque temps encore, en attendant la tenue du 28e FBDFQ.

Exposition "Léthéonie" par Julien Paré-Sorel
Photo : Marianne St-Jacques
Exposition "Ludwig" par Christian Quesnel, Neige-Galerie
Photo : Marianne St-Jacques
Exposition "Ludwig" par Christian Quesnel, Neige-Galerie
Photo : Marianne St-Jacques

(par Marianne St-Jacques)

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4 Messages :
  • Dommage que Marianne Saint-Jacques passe sous silence les kiosques de Safarir, Moelle Graphique, Les Apatrides et Lucas Jalbert !

    Répondre à ce message

    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 19 avril 2014 à  15:09 :

      Je pense que vous confondez journalisme et publicité. Pour cette dernière, nous avons, si vous le voulez des tarifs très attractifs, reportez-vous à l’onglet concerné en bas de cette page.

      Pour ce qui concerne le travail journalistique de Marianne Saint-Jacques que vous semblez mettre en cause, il s’agit d’un ressenti sur l’ambiance générale du festival. Depuis quand un média, quel qu’il soit, fait l’inventaire minutieux de tous les stands, ou kiosques si vous préférez, d’un Festival ? Nous ne le faisons ni pour Angoulême, ni même pour les Salons, comme Blois ou Aubenas, dont nous sommes pourtant les partenaires.

      Votre démarche, que vous pensez probablement légitime, apparaît comme mesquine et maladroite alors que vous auriez simplement pu suggérer un lien vers les blogs des différents labels dont vous vous piquez de faire la promotion. Nous les aurions publié sans coup férir. Cela aurait été plus constructif, et surtout plus efficace pour la cause que vous défendez.

      J’en profite pour vous annoncer qu’ActuaBD donnera dans les mois qui viennent plus de visibilité aux créateurs canadiens dont le travail est de plus en plus remarquable. C’est dire si votre message est vraiment à contre-courant de notre démarche.

      Répondre à ce message

      • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 19 avril 2014 à  15:15 :

        Pardon, les tarifs de pubs sont ici. N’hésitez pas à annoncer.

        Répondre à ce message

      • Répondu par Marc Pageau le 19 avril 2014 à  19:08 :

        Ma démarche vous semble mesquine et maladroite ? Vous vous méprenez, monsieur Pasamonik. Ça se voulait seulement une constatation un peu triste pour ces indépendants qui mettent autant d’efforts que les autres dans leur entreprise, efforts qui passent malheureusement trop souvent inaperçus.

        S’il-vous-plaît, ne me faites pas de procès d’intention.

        Et bravo pour votre initiative de donner plus de visibilité aux créateurs de mon pays !

        Répondre à ce message

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