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Le Bordel des muses - T2 : Mimi & Henri - par Gradimir Smudja - Delcourt

Par Laurent Boileau le 17 octobre 2005                      Lien  
Smudja dépeint la Belle époque avec maestria. Ce 2ème tome aborde la jeunesse du peintre Toulouse-Lautrec et le grand amour de sa vie. Le {Bordel des muses} est une merveille de créativité graphique.

Henri de Toulouse-Lautrec s’ennuie malgré ses nuits d’ivresse parisiennes. Un jour, il sauve Mimi et malgré les vêtements de souillon de la jeune fille, tombe fou amoureux d’elle. Mais l’amour peut être contrarié lorsque l’on vient de milieux sociaux différents...

Gradimir Smudja, né en ex-Yougoslavie, nous entraîne dans le tourbillon des arts de la fin du XIXème siècle, dans ce Paris agité par Rodin, Renoir, Eiffel, Gaugin et consorts... Sur des éléments biographiques, l’auteur greffe ses propres délires artistiques. Ainsi, Van Gogh ne doit sa célébrité qu’au talent de son chat Vincent ; le Comte Toulouse-Lautrec (père), lui, doit sa fortune aux primes d’assurance qu’il touche en brûlant des tableaux ! C’est drôle, inventif et vivant, réjouissant de créativité et de clins d’oeil.

Avec minutie, Smudja compose ses planches de cases qui sont autant de tableaux. Son découpage ne manque pas d’audace (la planche où Mimi converse avec son reflet dans le miroir est particulièrement originale) et entraîne le lecteur dans un véritable feu d’artifice de couleurs et de formes.

Le bordel des muses nous grise de couleurs, de peinture et d’absurde pour le plaisir, rien que pour le plaisir. À dévorer des yeux.

(par Laurent Boileau)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Delcourt
 
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1 Message :
  • "Le Bordel des muses est une merveille de créativité graphique." dixit Laurent Boileau.

    Personnellement, je ne suis pas de cet avis. Certes, au niveau dessin, Smudja maîtrise très bien ses pinceaux. Cependant, la plupart des cases ne sont que des copies colorisées de photos connues (Mimi = Audrey Hepburn), ou des copies de tableaux de Lautrec. Donc un beau résultat, mais un travail de copiste trop présent.

    Le plus gros défaut de cette BD, même si cela a été amélioré par rapport au tome 1, c’est un scenario décousu et sans grand intérêt. Bref, la qualité des dessins est là, il ne faut plus que Smudja s’associe à un scénariste et ce sera parfait.

    Voir en ligne : Source sur Lautrec

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