En tentant de récupérer le précieux grimoire de Venoncius dans le laboratoire Synthylab, Nivek pénètre, sans le savoir, à l’intérieur même du Q.G. de Sandor G. Weltman. Pris au piège, il est emprisonné, tabassé, électrocuté… Quelques heures plus tard, il rencontre son tortionnaire vêtu d’une étrange combinaison. Ce dernier lui soumet un impitoyable marché : la vie de Melinda contre celle de Debrah…
En 10 ans, Eric Corbeyran et Richard Guérineau ont tissé une toile aux multiples ramifications. La trame des séries parallèles (Le Maître de jeu, Le Clan des Chimères) croise parfois celle de la série principale puisque les bases de l’ensemble ont été posées dès le départ. [1]
À quelques planches de la conclusion du deuxième cycle, Le Chant des Stryges nous dévoile petit à petit ses secrets. Sous le trait net et précis de Guérineau, ce 11ème album dévoile la véritable identité de l’inquiétant Sandor G. Weltman. Mais il reste encore bien des questions en suspens et notamment celles portant sur la délicieuse et intrigante Debrah Faith… Intelligemment, Corbeyran dose ses révélations et évite la rétention maladive, toujours désagréable pour le lecteur. La quête de l’Ombre touche à sa fin. Cette seconde saison lui est consacrée, c’est donc elle qui aura sans doute le dernier mot.
Époustouflant thriller aux frontières du réel et du mystérieux, Le Chant des Stryges tient la route dans la durée. Dans ces conditions, un troisième cycle est le bienvenu !
(par Laurent Boileau)
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[1] Voir l’interview d’Eric Corbeyran sur France5.fr