Nous avions laissé le train à destination de Breslau arrêté dans la forêt. A son bord, Principius, un artiste juif polonais quittant l’Allemagne pour retrouver sa terre d’origine et un fils qu’il n’a jamais connu.
Au début de ce second volume, Prinz est arrêté violemment par les soldats nazis et subit une longue séquestration. On lui demande d’avouer un crime qu’il n’a peut-être pas commis. Mais les événements s’accélèrent autour des wagons, un groupe de communistes prépare un attentat...
Pour parler de ce printemps, qui forme un prélude douloureux à la Seconde Guerre mondiale, Johanna emprunte la voie de l’allégorie, recréant dans ce huis clos ferroviaire, un microcosme de la société allemande. En s’éloignant de la réalité quotidienne, elle parvient toutefois à exprimer les fortes tensions à l’oeuvre. De manière très différente de la série Amours fragiles, qui aborde des thèmes similaires, Le Printemps refleurira parle en filigranes du combat pour les libertés. Une bande dessinée d’une grande finesse.
(par Morgan Di Salvia)
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