Durbiano sait y faire pour utiliser avec doigté un graphisme que l’on pourrait croire destiné à un public enfantin, tant il est simple, lisible et agrémenté de couleurs rayonnantes. Elle en rajoute même dans l’allusion appuyée aux classiques du genre, comme Le petit Chaperon rouge ou Alice au Pays des merveilles.
Mais les situations et les thèmes sont bien destinés aux adultes. Bientôt, sur un ton ingénu, on nous raconte des amours décues ou impossibles, des petits moments de désarroi affectif, ou encore un meurtre.
Tout l’art de Durbiano est de mettre en place, en quelques cases, un climat et des personnages parfaitement bien typés. La comédie est partout, et est elle d’autant plus efficace qu’elle est servie par une langue admirable.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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