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Le Spirou Catastrophe

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 22 mars 2010                      Lien  
La collection « Spirou par… » donne à un auteur la possibilité d’offrir « sa » version de Spirou en marge de la série régulière. Il y a en général à boire et à manger. Mais face à l’indigence du dernier opus de Trondheim & Parme, on fait plutôt disette…

Fin des années 1990, l’état-major de Dupuis a des sueurs froides. Le duo Tome & Janry abandonne la série régulière de Spirou pour se consacrer au Petit Spirou (dont les ventes sont d’ailleurs bien supérieures) et à leurs projets personnels. La série s’arrête six ans pendant lesquels Lewis Trondheim se frotte au personnage dans une parodie qui ne sera pas reprise par Dupuis et qui deviendra le neuvième Lapinot : L’Accélérateur atomique.

Jean David Morvan et José Luis Munuera reprennent la série régulière et le 47ème album arrive en librairie avec Paris sous Seine (2004) où les auteurs de Nävis tentent le pari d’insuffler une nouvelle dynamique dans l’animation des cases : plus de lyrisme dans la mise en scène, un dessin influencé par le dessin animé à la Walt Disney, quand il ne louche pas du côté du manga. Les auteurs expérimentent, tentent d’ouvrir de nouvelles voies pour raccrocher le personnage à l’évolution du goût des lecteurs, plus familiers que naguère à la télévision, aux jeux vidéo et aux mangas.

Le pas est même franchi avec la publication d’un spirou ado sous la forme d’un manga par le même Jean David Morvan et le dessinateur japonais Hiroyuki Ooshima. (2006), une tentative qui sera cantonnée à la publication d’un supplément à l’hebdomadaire mais qui ne verra jamais le jour en librairie.

Mais le duo est brutalement débarqué en janvier 2007 alors même que les éditions Dupuis, en pleine crise existentielle, connaissent la valse de leurs dirigeants.

Une collection confiée à des auteurs

C’est dans cette période d’incertitudes que, parallèlement, un peu comme si le choix de Morvan & Munuera était une solution d’attente, Dupuis lance la collection « Une Aventure de Spirou et Fantasio par… » Ce sont Les Géants pétrifiés de Yoann & Vehlmann (2006) dont la réussite est si convaincante que les auteurs reprendront la série régulière en 2010. Frank Legall lui succède avec Les Marais du temps (2007), un épisode totalement décalé par rapport à l’esprit de la série, Le Tombeau des Champignac de Yann & Tarrin (2007), un épisode au scénario faiblard en dépit d’un dessin très réussi, l’un des plus fidèles à l’esprit de la période Franquin.

Enfin, paraît le Spirou de Bravo, Le Journal d’un ingénu qui fait un triomphe critique (Grand Prix RTL, Prix jeunesse à Montreuil, Essentiel à Angoulême, et on en passe) et public (les ventes dépassent la série régulière). Cet ouvrage apparaît pour la première fois comme un album saisi par un auteur qui en fait une œuvre personnelle et non pas une continuation appliquée du travail de ses prédécesseurs.

L’album suivant de la série, Le Groom vert de gris habilement illustré par Olivier Schwartz et dont le scénario de Yann (décidé à scénariser la série) fait un peu la polémique en raison de sa vision désinvolte de la Seconde Guerre mondiale, a évidemment du mal à atteindre ce niveau de louanges, mais séduit le public qui recommence à s’intéresser à la geste du Groom. De nouvelles signatures sont annoncées parmi lesquelles Serge Clerc. Une exposition à Lausanne, la Galerie des Illustres, montre une série d’hommages à Spirou par les plus grands auteurs de la BD, la voie de cette collection semble tracée…

Opération réussie pour Dupuis : la série Spirou s’installe en librairie avec deux collections et la certitude d’alimenter les points de vente avec une à deux nouveautés par an. Les commerciaux adorent.

Le Spirou Catastrophe
Spirou : Panique en Atlantique par Lewis Trondheim et Fabrice Parme
Editions Dupuis

Un ratage

On attendait avec d’autant plus d’intérêt l’album de Lewis Trondheim à ce sujet qu’il avait une revanche à prendre par rapport à sa tentative précédente. Mais à l’arrivée, c’est la déception.

D’abord parce qu’il fait tandem avec Fabrice Parme, un dessinateur (dé-)formé par l’animation et dont l’univers graphique est limité à un pâle décalque du style « fifties » des dessins animés de Friz Freleng (animateur vedette de la Warner, créateur graphique de La Panthère rose) et d’ailleurs complètement asservi à ce genre. Non seulement cet album s’apparente graphiquement à un « Spirou chez les Pierrafeux », mais en plus, il est complètement raté par rapport à l’esprit de la série où le dessin a toujours demandé un minimum d’habileté graphique.

Le scénario de Lewis ne compense pas ce manque de niveau. Certes, l’intrigue n’est pas mal troussée et, comme dialoguiste, Trondheim sait tenir sa plume. Mais, quand même !, dans les premières planches, Spirou rencontre par hasard Fantasio sur le transatlantique où il vient d’être muté et à nouveau par hasard le Comte de Champignac sur le même bateau. Ce n’est plus de la ficelle, à ce stade, c’est du câble ! On ne parle même pas de l’inélégance de l’allusion à l’éviction de Dimitri Kennes (planche 2), l’ancien directeur-général de Dupuis, un private-joke qui a dû se faire gausser quelques responsables de Media-Participations de la rue Moussorgski… Mais le principal grief vient que tout est creux et surtout, mal desservi par le dessin. Ce n’est pas compliqué : quand le trait est juste, ce qui est rare tant les personnages sont mal sentis et grimaçants, c’est qu’il est copié de Franquin. Un ratage complet.

Face à ces pages, on peut considérer qu’on a finalement été très injustes avec Broca et Cauvin dans les années 1980. Je m’en vais les relire, tiens…

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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71 Messages :
  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 10:23, par serpicoo

    hou putaing...dur dur vous êtes.
    Moi je le trouve bien chouette le dessin de cette bd que je n’ai pas lu...
    mais à lire donc.

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 11:03, par joël

    ah, un article à la sulfateuse. En tout cas dans le magazine il me plait bien, ce Spirou. Puis la vision graphique est intéressante, c’est la richesse d’ailleurs de cette collection.
    L’histoire a quelques faiblesses, mais je la lis avec plaisir malgré tout.

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 11:12

    Ah enfin quelqu’un qui ose dire tout haut, ce que tout le monde pense tout bas !

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    • Répondu le 22 mars 2010 à  14:47 :

      ah oui tout le monde ? qui est tout le monde ? moi je trouve que le dessin est très réussi.

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      • Répondu le 31 mars 2010 à  16:31 :

        Oui moi aussi je trouve Fabrice Parme très doué, je suis juste gêné par le côté gesticulant et hystérique que l’histoire emprunte parfois ! )

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 11:50, par lolodusta

    Je ne comprends absolument pas votre point de vue. Je me régale chaque semaine avec cet épisode dans les pages du magazine. J’ai vraiment l’impression qu’on n’a pas lu le même. Parme est un génie graphique incompris et le scénario est très bon.

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 11:53, par Michel Grant - Montréal

    C’est Friz Freleng, pas Fritz. Fritz, c’est le chat de Crumb.

    C’est vrai qu’il est bizarre ce dessinateur : il a un trait vivant dans une mise en scène efficace forgé auprès des grandes écoles américaines (Warner, DePatie-Freleng et Hanna-Barbera) et belges (Franquin). Il y a même un côté Ren et Stimpy qui n’est pas pour me déplaire. Quelques codes manga aussi. Un tel éclectisme graphique ne peut que donner un style fort et personnel. Et ça paraît.

    Que vous a donc fait ce Fabrice Parme (que je ne connais pas), M. Pasamonik ?

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 22 mars 2010 à  19:02 :

      Pour Friz Freleng, c’est corrigé, merci.

      Je parle du travail de Fabrice Parme et Lewis Trondheim dans cet article, rien d’autre. Je le contextualise avec les autres ouvrages de la collection. Je trouve que leur avoir confié un Spirou la dépare singulièrement.

      Le lecteur peut juger sur pièces qu’il soit de mon avis ou pas, et mon boulot n’est pas d’être de son avis.

      Que les fans de Trondheim et Parme soient un peu déçus par mon point de vue, c’est dans l’ordre des choses, non ?

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      • Répondu par Michel Grant de Montréal le 22 mars 2010 à  20:12 :

        Cette création se dépare singulièrement de la série, dites-vous ? C’est donc original, revisité. C’est pas réussi, alors ? Vous êtes dur à suivre.

        Mais la vraie réponse se lit plus bas dans votre réponse à JL Munuera : vous êtes contre cette forme de « cartoonisation » de l’univers Spirou. Ce n’est donc pas le talent de Fabrice Parme que vous mettez en cause ; le dessinateur serait Pierre, Jean, Jacques que vous auriez tapé de la même façon finalement.

        C’était pas plus simple de dire d’entrée de jeu que vous n’aimez pas cette « cartoonisation », point. Honnêtement, on aurait compris, le message serait passé et on s’interrogerait alors tout de suite sur la pertinence ou non de la direction graphique. Et là, on aurait eu droit à un vrai débat. Mais vous vous êtes senti obligé de dégobiller pour essayer de « mieux » passer votre point de vue...

        On ne vous demande pas d’être de notre avis ou de ne pas l’être, on vous demande simplement de bien cibler ce qui vous tique avant d’écrire un papier émotif plus qu’une critique rationnelle.

        Répondre à ce message

        • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 22 mars 2010 à  21:40 :

          Cette création se dépare singulièrement de la série, dites-vous ? C’est donc original, revisité. C’est pas réussi, alors ? Vous êtes dur à suivre.

          Vous aimez bien regarder midi à votre porte. Ce n’est pas original, c’est à côté de la plaque.

          Mais la vraie réponse se lit plus bas dans votre réponse à JL Munuera : vous êtes contre cette forme de « cartoonisation » de l’univers Spirou. Ce n’est donc pas le talent de Fabrice Parme que vous mettez en cause ; le dessinateur serait Pierre, Jean, Jacques que vous auriez tapé de la même façon finalement.

          Bien sûr que le talent de M. Parme est en cause. Spirou, depuis Jijé et Franquin, demande une habilité de dessinateur. C’est bien pourquoi certains s’y sont cassés les dents. Il y a un univers, des personnages, un charme. Et le dessin rend ce charme, c’est ce qui fait que Franquin est grand. Le dessin de Parme est un des moins virtuoses que cette série ait jamais rencontré. C’est maniéré, sec, sans bonne vibration. Et ne parlons pas de ce côté "vintage" en toc, une nostalgie aseptisée, sans fondement, et sans affect. Les héros magnifiés par Franquin et Jijé sont des masques grotesques, sans expression. Comme je l’ai écrit : quand le dessin est(rarement) juste,c’est à dire senti, expressif, il est copié. (Vous en voulez davantage ?)

          Au moins, Munuera avait essayé, là, même pas. On comprend d’ailleurs que Munuera, que j’aime bien, monte au créneau. Le reproche de "cartoonisation" le concerne aussi, mais il était moins assumé. Ici, Parme saccage le charme de la série comme une brute.

          C’était pas plus simple de dire d’entrée de jeu que vous n’aimez pas cette « cartoonisation », point. Honnêtement, on aurait compris, le message serait passé et on s’interrogerait alors tout de suite sur la pertinence ou non de la direction graphique. Et là, on aurait eu droit à un vrai débat. Mais vous vous êtes senti obligé de dégobiller pour essayer de « mieux » passer votre point de vue...

          Vous êtes aveuglé par vos sentiments. Il y a débat : ce style ne convient pas à l’univers de Spirou. Vous imaginez-vous ce tracé de gouacheur pour animer le Marsupilami ou Bravo les Brothers ? Au secours !

          On ne vous demande pas d’être de notre avis ou de ne pas l’être, on vous demande simplement de bien cibler ce qui vous tique avant d’écrire un papier émotif plus qu’une critique rationnelle.

          Je persiste et signe : mon papier n’est pas émotif. Cela fait dix jours que j’en parle autour de moi, auprès de certains éditeurs de Dupuis et auprès de certains auteurs qui ont même animé la série. J’ai lu l’album (au contraire de bon nombre de ces intervenants) et je maintiens ma position : ce Spirou est une catastrophe.

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          • Répondu par Michel Grant de Montréal le 23 mars 2010 à  15:07 :

            (Bon, j’ai été modéré. Je vais nuancer mes propos.)

            Une catastrophe adorée des jeunes de 16 à 19 ans. Faudrait ensuite voir ce qu’en pensent les 0 à 16 ans. Toute cette tranche est le premier public, ne l’oublions jamais, comme nous l’avons été au même âge (j’ai 49 ans). C’est à eux de décider, comme on l’a fait à l’époque en ignorant ce que la génération d’avant nous rabâchaient. Vous êtes exactement dans les sabots de ces gens-là aujourd’hui. C’est trop « portable » comme rendu ? Possible pour vous mais on est en 2010 et pour les jeunes nés avec l’ordi, c’est « cool » et parfaitement de son temps. Ils sont en train de créer la leur, de nostalgie, et ne se basent pas sur la nôtre pour l’établir. La BD était notre dernier bastion d’évasion contre tous ces dictateurs, vous avez simplement changé de camp. En quoi leur plaisir vient-il sabrer le vôtre à l’époque ? Vivre et laisser vivre.

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            • Répondu par Flavien le 26 mars 2010 à  19:45 :

              Votre dernier message Monsieur mérite une réponse.
              En premier lieu, je ne pense pas que la génération "Pilote" ou "Spirou" (et je parle ici du magazine) ait moi de crédit que la génération "Lanfeust mag" (pourrai-je dire la mienne ?), bien au contraire.
              Les jeunes qui, selon vous, aiment cet aspect "ordi" dont Parme use, pardonnez-moi, sans talent, ne trouveront, comme le dit l’auteur de cet article, qu’une copie grotesque de mauvais cartoon(s). Le manque d’originalité vis-à-vis de ce qui ce fait aujourd’hui est d’ailleurs frappant !
              Par ailleurs, il est je pense des monuments de la BD qui ne peuvent être souillés et Spirou y occupent, dans ce Panthéon des immortels du 9eme Art, une place prépondérante.
              Néanmoins, je vous rejoins dans l’idée que Parme a le mérite d’avoir marqué de son trait la saga...il est juste regrettable qu’il ne l’ai pas fait avec plus de délicatesse.
              Quant au scénario, j’attends de le lire pour en donner un avis plus juste et surtout complet.

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  • Un Spirou à la sauce indé ou printanier ?
    22 mars 2010 12:02, par Oncle Francois

    Cher monsieur Pasamonik, je dois dire que je vous trouve un peu dur envers cette histoire (que je n’ai pas encore pu lire en entier, puisque pour l’instant sa prépublication dans l’hebdo Spirouuuu n’est pas encore achevée). D’un point de vue historique ou plutôt chronologique, on se situe en 1960, soit juste avant le voyageur du Mes zozos. Le postulat que Spirou soit encore groom à cette époque peut surprendre, mais après tout, on était en droit de se se demander pourquoi Franquin lui faisait porter toujours une tenue de groom (même si l’on aime rigoler en wallonie, ce n’y est pas carnaval tous les jours, savez-vous ? ). Donc Le Vice Trondheim explique de façon logique le port de cet uniforme. De plus, cette histoire est parsemée de considérations sociales sur le pouvoir de l’argent, le statut des gens, ce qui est assez nouveau pour la série.

    Il est possible que l’histoire ait tendance à se perdre dans les méandres d’une intrigue concentrée à l’extrème (un lieu, un temps une action), mais le scénariste nous a habitué à se poser des défis (pour qu’on le regarde les relever brillamment, le plus souvent). Son mélange de satire sociale et de burlesque n’est pas sans saveur, mais il est possible qu’il traine en longueur. Pour le dessin, je trouve que Fabrice Parme offre une vision très design de cet univers, plutôt intéressante (mais il faut que cela reste un album unique, car plus deviendrait lassant). Son trait me rappelle un auteur des années soixante qui publiait dans le journal Tintin des histoires complètes (jamais reprises en album, me semble-t-il). Un lecteur cultivé d’actuaBD pourrait-il me donner son nom ?

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 12:40, par pkrs

    Critique très sévère...
    Je n’ai lu que ce qui a déjà été prépublié dans spirou, et personnellement, j’ai adoré.
    Chaque auteur essaye de donner sa vision de Spirou, et je trouve qu’ils s’en sortent bien. On sent l’influence franquin sans donner l’impression de vouloir en être une pâle copie (comme celui de Tarrin que j’ai trouvé très mauvais)

    Je pense que, comme pour tous les one shot de cette série, les avis seront toujours partagés. (Dans le fond, je pense qu’on espère tous retrouver le spirou de notre enfance. Certains ne jurent que par Tome et Janry, d’autres par Franquin, d’autres par Fournier.)

    Ceci dit, en lisant cet album j’ai retrouvé le même état d’esprit que quand je lisais un franquin.
    Je suis sur que cet album plaira à certain, et moins à d’autres (mais de là à utiliser le terme "Ratage"...).

    Pour contrebalancer, je dirais que cet album, malgré quelques défauts mineurs, est une réussite.
    Un mélange entre Franquin, et Venezia (des mêmes auteurs).

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 15:54, par jl munuera

    Je trouve la castagne de Monsieur Pasamonik trop exageré, voire violentissime : le dessin de Parme est absolument cohérent dans son propre registre (pas exent de réferences, comme chez chaque dessinateur, je frémis : le probleme c’est que les dites réferences peuvent ou pas être du gout de tel ou tel lecteur), et l’escenario de Trondheim c’est cohérent dans les lois de la farce et la comédie loufoque(genre Marx Brothers)...les "coincidences" si critiqués (les personnages retrouvés par casualité sur le paquebote), sont aussi une formule narrative viable et respectable (lire, je sais pas, Paul Auster, par exemple ; comme Tromheim, il fait de l’excursus narratif, de la déviation et de l’impromptus la cléf de son discours...)
    Aprés, chaqu’un son droit de aimer ou pas. Perso, je trouve que, en tant que "Spirou vu par", c’est un bon album.

    Répondre à ce message

    • Répondu par jl munuera le 22 mars 2010 à  17:49 :

      Excusez moi d’intervenir encore :
      le probléme de cette critique c’est qu’elle se rapproche du "cri de l’internaute sur le forum",au lieu de la vraie critique profesionelle et raisonée (j’avoue respecter le travail de Pasamonik, et coincider avec lui souvent), ce qui me semble une tendeance assez désagréable de nos jours.
      Quand tout le monde critique, des son poste informatique, on à l’impression que le "vrai" critique, au lieu de posser ses marques sur le discours analitique, devient, il aussi, gratuitement agressif.La critique perds son sens, son autonomie, à force de lutter avec les mêmes armes que le "lecteur anonyme qui parle au monde en se grattant les oreilles".
      Sur ce papier, je me permets de constater que les termes "ratage", "personages mal sentis et grimacants",ou "dessins (sans) un minimun d’habilité graphique", sont, pas seulement trés rélatifs, mais surtout, pas mis en rapport avec un certain paradigme critique que justifie son utilication.
      Par exemple, si on analyse "Citizen kane" des le paradigme du realisme, on peut trouver que c’est un film raté, mal senti et grimacant ou voire sans habilité filmique. Cela ne correspond à le réalisme ni par son estructure narrative ni par sa mise en images. Mais si on analise le meme film dés des paradigmes expresionistes et théatrales, tout prends de la cohérence et de la forme. Bon, c’est un chef d’ouvre innegáble.
      "Panique en Atlantique" c’est surement pas un chef d’ouvre, mais le livre merit, je trouve, un analysis plus serein et juste. Les mêmes conclussions pourraient arriver, sans doute, mais mis en rapport avec la réference utilicé par la critique pour se soutenir.
      Si on veut une critique de BD vraiement utile, il va falloir commencer à reflechir à son vrai sens, à sa propre articulation...
      Excusez aussi mon francais de pacotille...
      Amitiés,
      JLMunuera.

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      • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 22 mars 2010 à  19:08 :

        Mon paradigme est très clair : je déteste la "cartoonisation" de l’univers de Spirou. Il est possible que M. Parme soit candidat au design de la nouvelle saison des dessins animés de Spirou et que cette "cartoonistation" arrange les éditions Dupuis, mais c’est leur affaire.

        Personnellement, je trouve cela hideux et surtout très mal senti. L’univers de Spirou est réduit à sa caricature. Et je suis très objectif en disant cela.

        Vous êtes bien placé pour savoir qu’une reprise de Spirou est un exercice périlleux.

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        • Répondu par Chic Planète le 22 mars 2010 à  22:12 :

          Le Tombeau des Champignac est de loin le plus "caricatural" de la série. C’est objectif aussi et une erreur de jugement de considérer l’ensemble comme bon : Scénario et dessin sont calamiteux.

          Oui oui, même le dessin : zéro décor, cet album qu’on a attendu (si je me souviens bien) un an de plus que prévu a été terminé à la va-vite, et ça se sent. Il s’applique plus sur son blog (où c’est du rapide et c’est le but) que dans ce machin.

          Mais, celui qui déçoit le plus finalement, c’est Yann. S’il avait du faire du Spirou, ça aurait du être il y a vingt ans avec Conrad, d’abord, et avec Chaland, ensuite. Aujourd’hui, ses scénarios ont un mordant de retard, il n’est plus à la pointe du sarcasme et du cynisme. Ses défauts en ressortent d’autant plus, sa méthode s’est usée.

          Cela étant dit, la "cartoonisation" de Spirou est critiquable à bien des égards, je le concède. Mais de mon côté, je ne vois pas l’intérêt de ne confier la série qu’à chacun des parangons actuels de la ligne claire et de l’Atoomstijl. A part le trop conservateur intérêt commercial.

          De ce point de vue, les deux seuls albums de la série qui, à mes yeux représentent une certaine prise de risque sont le premier de Yoann et Vehlmann (avec le succès que l’on sait) et ce dernier de Parme et Trondheim.

          Y a rien à faire, il n’y a que comme ça qu’on fait avancer le schmilblick. Les meilleurs apports sont ceux qui sortent des sentiers battus.

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          • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 22 mars 2010 à  23:04 :

            Cela étant dit, la "cartoonisation" de Spirou est critiquable à bien des égards, je le concède. Mais de mon côté, je ne vois pas l’intérêt de ne confier la série qu’à chacun des parangons actuels de la ligne claire et de l’Atoomstijl. A part le trop conservateur intérêt commercial.

            Je ne suis pas un défenseur à tout crin de la Ligne Claire -et d’ailleurs regardez-y de près : Émile Bravo n’en est pas. Mais quend on m’annonce un Frank Pé, j’ai davantage confiance...

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 16:23, par Norbert

    Personnellement, je n’ai pas trop goûté ce Spirou (lu dans le magazine), mais mes enfants adorent !!! (ils ont entre 16 et 19 ans)
    J’ajoute qu’ils ont nettement moins apprécié celui de bravo que j’adore...

    Donc ne serait-ce pas simplement un problème de génération et non de scénario (malgré le dessin "panthère rose"...)

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 16:31, par chris64

    Pour avoir lu une bonne partie de l’histoire (celle prépubliée dans Spirou magazine), je trouve que cette critique est particulièrement exagérée. Le graphisme de Parme est en cohérence avec le ton et l’époque choisie de l’album et je penses même qu’il est sciemment fait comme tel. Les postures des personnages et leur expression sont à mon gout particulièrement soigné et fort à propos. il est exact que j’ai dû mettre une ou deux planches pour m’y habituer mais après c’est devenu un vrai plaisir de lecture.
    Pour le scenario, Trondheim a, je crois, pris le parti d’un Spirou humoristique et personnellement sa formule est gagnante.
    L’histoire est enlevée et il y a une belle galerie de personnage que l’on prend plaisir à suivre tout au long de l’album (petit plus, Spip a dans ce récit une place à part entière).
    De même, l’unité de lieu de l’album aurait pu être un désavantage mais en fait est vraiment bien exploitée et amène un plus à ce récit sous contrainte.
    Il y a dans ce Spirou, de l’humour, de l’aventure, du fantastique, des personnages et une intrigue qui fonctionne et je me répète un dessin qui colle à l’ambiance de cet album "vintage" (bien que moderne sous plusieurs aspects).
    Honnêtement que faut il de plus. A mes yeux : rien.
    Mais effectivement, les goûts sont multiples et je ne possède pas (loin de là) la vérité !

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 18:11, par Florent Salvador

    Hum... je me disais bien, cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu une petite dispute sur actua BD, notre Pasamonik national va bien trouver une petite polémique à lancer.
    Et donc la voila...
    Et comme souvent le fond argumentatif est assez pauvre. Je ne peux juger l’album, ne l’ayant pas lu, donc si Mr Pasamonik le trouve mauvais, c’est son droit, il n’y à rien à redire. Mais comme souvent, il se livre à des jugements de valeurs totalement dépourvus de sens réel. Conchier le dessin de de Fabrice Parme pour mettre en valeur celui de Munuera me semble d’une idiotie totale, un peu comme comparer un tableau de Dali de de Picasso pour dire lequel est le meilleur.

    Ensuite je pense qu’il y a une erreur d’analyse sur l’échec du tandem Morvan/Munuera sur les Spirou. L’article laisse à penser que ce serait due à une résistance du public face à une saine modernisation du propos et du dessin. Les lecteurs de Spirou sont tout à fait ouvert à une évolution de la série. Toute la période de Tome et Janry fut très prolixe en la matière. Le vrai problème de fond vient d’un travail médiocre de Morvan qui n’a jamais réussi à se démarquer de ses prédécesseurs, empilant les albums remplis de personnages secondaires créés avant eux, d’objet mythique de la période Franquin. Jamais on a eu l’esquisse d’un début de personnalisation de la série, tout juste un jeunisme un peu crétin.

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    • Répondu par joel le 22 mars 2010 à  20:06 :

      oulalalalala, ça va être la même chose pour le prochain geste des chevaliers dragons et le prochain légende de Troy dessiné par cartier ? Pour ce spirou cela me choque pas puisque c’est le but de cette collection de laisser porte ouverte a chaque dessinateur et scénariste de donner leur vision de spirou ! Ca risque d’être plus rude pour le prochain Geste des chevaliers dragons, je crin le pire...

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    • Répondu par jean paul moulin le 22 mars 2010 à  21:23 :

      Voilà bien la difficulté de ce genre d’exercice, on peut lire tous les commentaires et être d’accord avec tout le monde puisque tout le monde se place sur le champ du plaisir personnel à la lecture sans vraiment argumenter de manière objective.
      J’aurais moi-même du mal à le faire puisque j’ai été incapable de lire plus de deux planches lors de la pré-publication tant tout cela m’est tombé des mains.
      Ce projet me semble pousser jusqu’à l’absurde la politique de Spirou : un journal fait par des adultes pour des adultes qui se cachent derrière le second degré pour se faire plaisir d’une main en exploitant leur fond de commerce. Ceci dit, il y des exceptions comme Seuls et le Chateau dans lesquels il y a une vraie générosité d’auteurs. Merci donc à notre Pasamonik supra-national si il permet à quelques lecteurs d’économiser quelques euros.

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    • Répondu par JDMorvan le 22 mars 2010 à  21:26 :

      Putain, je savais qu’on allait en arriver là :)
      Heureusement, écrire ça :
      "Le vrai problème de fond vient d’un travail médiocre de Morvan qui n’a jamais réussi à se démarquer de ses prédécesseurs, empilant les albums remplis de personnages secondaires créés avant eux, d’objet mythique de la période Franquin. Jamais on a eu l’esquisse d’un début de personnalisation de la série, tout juste un jeunisme un peu crétin.", ce n’est qu’un " jugement de valeurs totalement dépourvus de sens réel".
      Bonne soirée monsieur Florent Salvador.
      JDMorvan

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      • Répondu par alain le 24 mars 2010 à  22:48 :

        La controverse sur un "one shot" c’est dans l’esprit de l’exercice, non ?! Si on n’aime pas, ce n’est pas bien grave et on attend le prochain essai.
        En revanche je m’inquiete plus pour la serie et personnellement, j’aimerais beaucoup que le tandem Morvan Munuera reprenne ou ils ont laisse. Le travail graphique et les scenarios etaient impressionnants de dynamisme, et je dis cela sans rien penser de mal, au contraire, du travail de Tome et Janry. En fait, une alternance des deux equipes m’irait tres bien Pere Noel...

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 21:15, par Hellboy

    Cette critique me semble tellement vaine que j’en viens à me demander si ce n’est pas un coup de tonton Didier pour en réalité faire la promotion de cet album. Car avant même sa sortie, tous les internautes n’ont qu’une envie : savoir ce qu’il y a à l’intérieur ! bien joué actuabd, c’est M.Dupuis qui va être content ! lui qui n’a pas pu aller au salon du livre de Paris cette année, voilà sa publicité assurée.

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    • Répondu par Michel Grant de montréal le 23 mars 2010 à  00:42 :

      C’est drôle, j’ai eu cette même impression de caméra caché, comme si on cherchait à provoquer les passants par un canular.

      Le plus étonnant est que cette mouture est plus près de Franquin, quoique différent, que celle d’Émile Bravo ne l’est. Bravo est très différent et très appréciable. Parme serait à déprécier car trop différent ?!? C’est cet argument que je ne saisis pas. C’est peut-être le côté fintion à l’ordi qui rend le dessin plus froid, moins organique, qui énerve ici. Car côté dessin, je crois que ça aurait amusé Franquin.

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  • Le Spirou Catastrophe
    22 mars 2010 22:13, par un auteur de BD

    J’ai l’impression d’avoir écrit moi-même cet article tant il résume le fond de ma pensée (et a les mêmes références). MERCI ! Halte au massacre !

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    • Répondu par mikekafka le 23 mars 2010 à  09:30 :

      Spirou sans âme .. Ce Spirou se résume à un exercice de style ... Intéressant ?? une page aurait suffit pour l’exercice .. A oublier au plus vite

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      • Répondu par Zeff le 23 mars 2010 à  16:47 :

        j’aimais bien le travail de Fournier, bien qu’il fut copieusement conchié à une époque, car ça restait dans la ligne franquin, maintenant on peut ( enfin pouvait ) aussi filer une reprise de spirou à Frazetta, Pratt, Gir, etc ...

        Bref ce serait comme faire reprendre "autant en emporte le vent", par L’auteur de mon curé chez les nudistes ou marc dorcel himself, bref ca aura le nom du film,
        mais forcément à la sortie ....

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    • Répondu par janoel 17 le 24 mars 2010 à  12:31 :

      et, un auteur de bd... c’est qui , allez un peu de courage bon dieu !!! assume !

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  • Le Spirou Catastrophe
    23 mars 2010 08:02, par fuck style.

    et si le dessin de Parme manquait tout simplement de coeur ?
    Sa facture graphique semble un peu intellectualisée voir systématique , elle empêche la circulation d’une énergie typique chez Franquin.
    Il y a un côté "déco" parfaitement assumé, mais encore une fois, fondamentalement, est ce la meilleure façon d’insuffler une âme à un personnage de bd ????

    Je verrai bien ce graphisme au dos de ma boîte de céréales...

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  • Le Spirou Catastrophe
    23 mars 2010 09:15

    des éditeurs qui achètent des articles dans les pravda "Zoo" et "bodoi", des auteurs qui mettent la pression à un journaliste si un article ne les brosse pas dans le sens du poil...ET APRÈS ON DIT QUE LA BANDE DESSINÉE EST "DEVENUE ADULTE" !
    quoiqu’on fasse, il y aura toujours quelqu’un pour vous détester, c’est subjectif et bien ainsi.

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    • Répondu par Olivier Thierry le 23 mars 2010 à  18:19 :

      Vous dites n’importe quoi. (Et sous couvert de l’anonymat, ce qui ne vous honore pas).
      Zoo publie nombre d’articles critiques et nous ne subissons pas de pression de la part des éditeurs pour dire du bien de certains albums. (Et quand bien même ce serait le cas, nous nous y refuserions. Zoo est indépendant et je suis personnellement le garant de cette indépendance).
      D’ailleurs, l’article sur cet album de Spirou dans le dernier Zoo (n°24) n’est pas élogieux du tout.

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  • Le Spirou Catastrophe
    23 mars 2010 09:20, par Spiessert

    Critique délirante. Personnellement j’ai vu là un Spirou drôle et pêchu, honnête, sans distanciation, comme ceux que j’aimais lire môme.
    Et puis un Spirou sans croix gammée sur la couv, ça fait du bien.

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  • Le Spirou Catastrophe
    23 mars 2010 09:42, par halala

    lu dans dans spirou, mon aîné (12 ans) et moi-même n’avons pas accroché.
    mais bon tous les goûts sont dans la nature !
    est-ce l’histoire, est-ce le travail de monsieur parme ?
    peut-être une erreur de casting de la part de Dupuis. mais bon, c’est peut-être du copinage...
    Mr Parme a fait certainement son travail avec sérieux, comme Mr Trondheim a écrit son histoire avec honnêteté.

    ce n’est qu’un album, rien de grave en fait !
    je pense qu’il sera vite oublié et aux éditeurs de Dupuis d’être plus responsables dans leur choix.

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    • Répondu par Fabrice Tarrin le 23 mars 2010 à  10:41 :

      C’est amusant, quelqu’un me demande (dans l’article qui m’est consacré) d’intervenir pour dire ce que j’en pense.

      Du coup, ne pas répondre me rendrait complice d’une sorte de lynchage sur Fabrice Parme ;)

      Prétendre que dessiner dans un style proche de
      celui de Franquin, c’est complètement naze est aussi pertinent
      comme commentaire que de prétendre que dessiner dans un style cartoon ou stylisé est catastrophique.
      Force est de constater que seule la qualité compte, le reste n’est qu’une affaire de goût et de choix.

      Ma grand mère disait toujours : "Chaque pot à son couvercle"
      Ou encore (en chantant) : "Si vous n’ai-mez pas çaaaa, n’en dégoutez pas les auuuu-tres..."

      Sinon (personnellement) autant les derniers scénarios qu’à écrit Lewis Trondheim sont vraiment trop pourris moisis à chier, autant ce Spirou me plait vraiment beaucoup :)
      (mon préféré avec celui de Bravo)

      ps : Ce n’est pas un hasard si Fantasio se retrouve sur le transatlantique... Il faut lire le livre.

      Fabrice Tarrin (ami de Trondheim, et alors ?)

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      • Répondu par Marc le 23 mars 2010 à  11:53 :

        Bon un cartoon c’est quoi ? Un dessin animé américain.
        Voilà ce qui choque (certains) : que Spirou soit dessiné dans un style graphique étranger.
        Elle est belle l’ouverture d’esprit !!!
        Cet album c’est une expérience (réussie je trouve) et encore une fois les défenseurs de la nostalgie de nos campagnes françaises monsieur (lol) viennent déverser leur haine contre l’envahissement étranger ! : "A bas Morvan et Munuera et leur style un peu trop typé Manga de l’Orient, à bas Parme et Trondheim et leur style trop typé de l’Ouest."

        Et dire que les mêmes qui critiquent ces inspirations vénèrent Morris, Franquin, fortement influencés par les comics à l’époque.

        La culture c’est se nourrir, pas vomir commme beaucoup font ici (c) moi

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      • Répondu par Sebastien le 23 mars 2010 à  12:29 :

        Ma mère aussi dit presque la même chose :"chaque casserole à son couvercle" mais pour parler des relations sentimentales ;-)

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  • Le Spirou Impérialiste fasciste catastrophe
    23 mars 2010 11:54, par Marcel M. Marcel

    Je suis parfaitement d’accord avec Didier.
    Mais j’irais plus loin que lui : Fabrice Parme n’a pas seulement détruit Spirou, il a détruit la Bande Dessinée.

    Son dessin est scandaleusement inspiré du Cartoon américain. Quel Horreur !
    Car le cartoon, c’est le dessin animé, et le dessin animé, c’est Walt Disney, la World Company, la guerre en Afghanistan !

    On ne peut pas tolérer ça.
    D’ailleurs, quelle société nous présente t-il ? Les fifties, soit la domination américaine, le plan Marshall, le machisme, la bombe atomique.

    Fabrice Parme (contre lequel Didier Pasamonik n’a rien, comme le confirme l’emploi d’une dialectique parfaitement neutre et objective auquel le maître des lieux nous a toujours habitué) est bien évidemment l’incarnation du Mal. Et le laisser commettre des choses pareilles, qui plus est dans Spirou, c’est vraiment pervertir l’esprit de nos enfants.

    Le pire, c’est que les enfants adorent. En tout cas, les miens se sont rués sur les parges torchées par Trondheim et Parme, mais, à coup de taloche, je leur ai fait comprendre ou était le bien et ils ont du recopier tous les dialogues des Spirou de Franquin qui doit se retourner dans sa tombe. Et je les ai fait relire trois fois le Spirou de Bravo et répéter plusieurs fois : les national socialsime, c’est pas bien, la guerre c’est méchant.

    Quant à Trondheim, dont je peut juger l’étendue des dégats, n’ayant qu’une partie du scénario, il a osé mettre des blagues à lui, et des insides joke et allusions dégueulasses que personne n’avait comprises jusqu’à ce que notre bon Didier vienne nous les pointer du doigt (comment ose t-on virer les gens , et spécialement les patrons, au 21° siècle... en tout cas, faire des blagues là dessus, c’est vraiment pas beau).

    Il est vrai que tous ces hasards sont énervants : Spirou est groom sur un bateau de luxe et Fantasio est paparazi et suit une starlette... C’est cousu de fil blanc. Les grooms ne travaillent jamais sur les bateaux, et les paparazi ne suivent jamais les starlettes.
    Quant à Champignac et son histoire de truc scientifique avec un collègue, c’est vraiment aberrant. Depuis quand fait-il des recherche mêlant un autre collègue un peu fou ? Trondheim n’est vraiment pas dérangé par l’incohérence de son scénario. A t-il au moins lu la série ?

    N’a t’il pas compris que porter un costume de groom, c’est trop has been, comme Tome & Janry nous l’ont bien fait comprendre.

    Non vraiment, c’est un très mauvais album : un groom en costume, qui a des aventures qui plaisent aux enfants, dans un univers marqué graphiquement dans les années 50 qui ne copie pas Franquin (Hanna & Barbera, quelle horreur, pourquoi pas Tex Avery ?)... Pfff.

    En plus ça ne parle même pas de la guerre et des allemands, c’est pas engagé du tout. A croire que les auteurs ont voulu faire une série "divertissante".

    C’est sordide.

    Merci Didier de nous signaler cet album que nous lirons les yeux révulsés, bien conscients de ce que c’est que la VRAIE bande Dessinée et le VRAI Spirou.

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    • Répondu le 23 mars 2010 à  13:25 :

      tout ce qui est excessif est ridicule

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    • Répondu le 23 mars 2010 à  13:28 :

      Cher monsieur Marcel je vous trouve bien dur avec monsieur Pasamonik, alors que, comme il le dit lui-même, son "paradigme est très clair" et que le malheureux s’échine depuis 10 jours à en parler autour de lui...même à des éditeurs de Dupuis et à des auteurs qui ont animé la série...
      Dès lors, vous pourriez un peu cesser de nous casser les pieds avec le fait que cet album soit divertissant...je ne vois pas en quoi ça concerne Spirou...

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      • Répondu par Pépito Sanchez le 23 mars 2010 à  17:21 :

        C’est ça qui me dérange, il se donne de la légitimité en s’appuyant sur les positions d’autres.
        Mais qui sont ces éditeurs, qui sont ces auteurs ayant animés la série ?
        Il en dit trop ou pas assez. Ce n’est guère une position glorieuse que d’utiliser l’aura d’inconnus (vu qu’il ne cite pas de noms) pour asseoir son opinion. A croire qu’il suffit d’exposer des statuts à défaut d’argumenter pour se montrer légitime dans son pamphlet.

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    • Répondu par Un lecteur le 23 mars 2010 à  15:34 :

      Son dessin est scandaleusement inspiré du Cartoon américain. Quel Horreur ! Car le cartoon, c’est le dessin animé, et le dessin animé, c’est Walt Disney, la World Company, la guerre en Afghanistan

      Faut-il vous rappeler qu’un bon nombre des gros succès des studios Disney est inspirés de comtes et histoires Européens : les frères Grimm (Snow White), Carlo Collodi (Pinocchio), Kenneth Grahame (La Mare aux grenouilles), Charles Perrault (cendrillon), Félix Salten (Bambi), Lewis Carroll (Alice in Wonderland). De plus le graphisme de ces mêmes dessin animés sont inspirés de peintres Européens. Il y a des auteurs tels que Juanjo Guarnido (Blacksad) qui excellent dans la BD alors qu’ils viennent de l’animation. Votre anti-américanisme primaire est agaçant au possible. Vous êtes typiquement représentatifs d’une masse de bobos qui se masturbent sur des idéaux bidons.

      Le pire, c’est que les enfants adorent. En tout cas, les miens se sont rués sur les parges torchées par Trondheim et Parme, mais, à coup de taloche, je leur ai fait comprendre ou était le bien et ils ont du recopier tous les dialogues des Spirou de Franquin qui doit se retourner dans sa tombe.

      Mais bien-sur, ne lisez pas de Manga, mais du Zola. C’est à cause de gens comme vous que les jeunes ne lisent plus. Et c’est vous qui pointez une forme de fascisme en ne tolérant la lecture de vos têtes blondes. Evidement que Franquin se retourne dans sa tombe, quand des lecteurs achètent Spirou magazine et interdisent la lecture de la bd homonyme à leurs enfants avec une punition à la clef, on nage en pleine connerie.

      Non vraiment, c’est un très mauvais album : un groom en costume, qui a des aventures qui plaisent aux enfants, dans un univers marqué graphiquement dans les années 50 qui ne copie pas Franquin (Hanna & Barbera, quelle horreur, pourquoi pas Tex Avery ?)... Pfff.
      En plus ça ne parle même pas de la guerre et des allemands, c’est pas engagé du tout.

      Là vous touchez le fond. Votre niveau de culture et d’incompétence est limite sous les pâquerettes en justifiant la mauvaise qualité du Spirou : Panique en Atlantique .Si monsieur Marcel savait un minimum de quoi il parle, il saurait que le premier épisode de Tex Avery : Blitz Wolf réalisé en 1942 est une variante des trois petits cochons, avec un Adolf Hitler parodié sous forme de loup.
      En gros un dessin animé tout ce qu’il y a de plus antinazi.

      Voir lien de l’épisode : http://www.youtube.com/watch?v=6P4PidLX2R4

      Des gens comme Monsieur Marcel sont définitivement dangereux.

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      • Répondu par Michel Grant - Montréal le 23 mars 2010 à  21:48 :

        Réponse à Un lecteur :

        Marcel M. Marcel est sarcastique.
        Relisez-le sous cet angle.

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      • Répondu le 23 mars 2010 à  22:15 :

        Des gens comme Monsieur Marcel sont définitivement dangereux.

        Doh !

        Répondre à ce message

    • Répondu le 23 mars 2010 à  17:46 :

      en tout cas j’ai bien ri en lisant cette diatribe ! ;-)
      vite,vite !Rien de grave tout ça !Allez, soyons fous, un Spirour par Schetter et Arleston !

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      • Répondu par Norbert le 23 mars 2010 à  22:37 :

        Cher monsieur Marcel, je suis, comme vous devez l’être, affligé de la bêtise de certains de vos interlocuteurs, qui semblent incapables de lire entre les lignes...

        Votre commentaire au second degré m’a bien amusé moi aussi.

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        • Répondu par Oncle Francois le 24 mars 2010 à  09:54 :

          Moi de même ! Il m’arrive d’exprimer des idées qui peuvent sembler provocantes ; c’est en général que j’écris trop vite, sous le coup de l’émotion, et sans me relire ! Il m’arrive toutefois de forcer volontairement le trait, car cette forme d’humour rend la rédaction de post plus ludique, et suscite généralement de vives réactions. Mais je reconnais volontiers que Monsieur Marcel M Marcel a fait bien plus fort que moi ! A coté de lui, je vais désormais passer pour un ange...

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    • Répondu par Joël le 25 mars 2010 à  21:29 :

      ce message est magnifique de drolerie. Et c’est voulu !(pour ceux qui n’auraient pas compris ou qui manqueraient d’humour, relisez les Spirou, ça vous fera du bien) mdr

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  • Un Spirou Clifton
    23 mars 2010 18:28

    J’aime beaucoup ce Spirou cartoon, c’est original, on dirait un Spirou fait par Macherot à l’époque de Clifton, avec des péripéties digne de Jacques Tati. C’est réellement un Spirou "vu par".

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    • Répondu par Oncle Francois le 23 mars 2010 à  21:23 :

      Bien d’accord avec vous. Au fait, quand verra-t’on un Spirou écrit par François Pincemi en personne ? Je suis né dix ans à peu prés après la parution du premier numéro de cet auguste titre qui signifie "espiègle" en wallon, mais c’est cet hebdomadaire et non celui (plus sage, propre, éducatif et édulcoré) de Raymond Leblanc qui berça mon enfance. Il m’arriva d’ailleurs à ce sujet un évènement traumatisant, que je finirai bien par être capable de raconter sans trop d’émotivité un de ces jours.

      Ma vie a été des plus austères, je dois aujourd’hui le confesser. Et je suis de plus habilité à le faire puisque je suis désormais retraité, totalement affranchi des obligations professionnelles. Donc la lecture de BD (et notamment de Spirou, l’hebdo !) eut beaucoup d’importance sur l’ensemble de ma vie. C’est peut-être la raison pour laquelle je suis attaché de façon quasi-viscérale à ce titre (seul survivant des hebdos pour jeunes, ce qui prouve sa qualité !). Et à tous les auteurs qui se sont penchés sur les aventures de ce personnage peu facile.

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    • Répondu le 23 mars 2010 à  21:48 :

      Mais non, Fabrice Parme est MIEUX que Macherot. C’est la réincarnation de Jijé. Et Trodheim, celle de Tillieux, en plus génial.

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      • Répondu le 24 mars 2010 à  00:47 :

        Non, pas MIEUX que Macherot, mais bien quand même. Et je trouve Trondheim bien meilleur scénariste que Maurice Tillieux, mais moins bon (vraiment) dessinateur que lui.

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  • Le Spirou Catastrophe
    23 mars 2010 18:38, par gil42

    Je ne peux pas juger le scénario de cet album car je ne l’ai pas encore lu mais pour ce qui est du dessin je n’aime pas trop ce style mais cela n’engage que moi.
    Les éditions Dupuis devrait continuer les HORS SERIES N°1, 2 ,3 ET 4 car ont trouve des aventures courtes mais inédites des anciens dessinateurs de la série.
    Le seul qui est lésé dans cette histoire c’est ROBVEL L’inventeur du Groom Spirou.
    Les Ones Shots font découvrir aussi de nouveaux auteurs qui
    donnent aussi un nouveau élan à la série.

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  • Le Spirou Catastrophe
    23 mars 2010 20:58, par sebastien

    Tout ça c’est très bien mais ça ne nous rendra pas le marsupilami.

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  • Le Spirou Catastrophe
    24 mars 2010 16:28, par Franck BIANCARELLI

    Je trouve que ça en dit beaucoup sur l’ état de la BD, que l’ article qui suit (sur la compilation des "Blazing Combat") ne provoque, non pas la moitié, ni même le quart des messages sur qu’ a ce sujet, mais tout simplement aucun. Il s’ agissait, pourtant,d’ un acte de résistance assez culoté pour l’ époque et ça reste aujourd’ hui une succession de petits chefs d’ oeuvre.

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    • Répondu par Fred Poullet le 25 mars 2010 à  08:41 :

      Tout à fait d’accord avec vous Franck, d’autant plus qu’il contient quelques histoires du plus fabuleux dessinateur de bandes dessinées, je dis bien de bandes dessinées... Mr Alex Toth.

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  • Le Spirou Catastrophe
    24 mars 2010 23:16, par Gyal

    ça m’amuse toujours de voir à quel point les critiques manquent cruellement d’objectivité et soulignent excessivement les aspects négatifs. Personnellement je trouve que Panique en Atlantique a des qualités et des défauts.

    Il est vrai que le scénario conviendrait mieux à un film ou à un film d’animation car il reprend la trame d’un film catastrophe et son cheminement narratif, qui à mon avis ne convient pas très bien à la BD.

    Les auteurs ont quand même développé de très bonnes idées, après il y en a peut-être un peu beaucoup et c’est en quelque sorte une succession de gags.

    Il faut rappeler que Franquin voulait faire du dessin animé à ses débuts et que même certaines histoires de Spirou et Fantasio dessinées par Jijé sont très marquées par l’influence du cartoon. personnellement la "cartoonisation" n’est absolument pas illogique.

    S’attaquer à Spirou, c’est loin d’être facile et Parme et Trondheim ont au moins eu le courage de relever le défi. D’autrepart, la prépublication de l’album n’étant à ce jour pas terminée, attendez au moins d’avoir lu la fin avant de porter un jugement ferme et définitif.

    Personnellement, je trouve que les auteurs ont déjà fait mieux, selon mon goût, le trait mériterait d’être moins uniforme et certaines expressions paraissent du coup assez figées malgré un apparent dynamisme cartoonesque.

    Quant à la personne qui dit que Trondheim est meilleur que Tillieux, je dis que c’est fait par pure provocation ou idiotie, ces deux personnes n’ont absolument rien à voir entre elles et appartiennent à deux contextes différents de l’histoire de la BD, même si ma préférence va au plus ancien.

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    • Répondu par Jérôme le 25 mars 2010 à  15:46 :

      Parme et Trondheim ont au moins eu le courage de relever le défi

      A mon humble avis, ils n’ont pas fait que "relever (un) défi", ils ont surtout su convaincre l’éditeur historique de Spirou de leur accorder crédit(s) pour publier cet album : Taymans avait jadis fait un essai pour illustrer "La Tombeau des Champignac" et n’avait pas convaincu, puisque Tarrin a repris le dessin de ce projet, devenu album. Sans doute y a-t-il des auteurs, confirmés ou non, qui pourraient largement oeuvrer à cette collection (je pense par exemple qu’Eddy Vaccaro, dans la jeune génération, pourrait parfaitement donner un éclairage inédit à la mythologie du Groom), mais sont-ils acceptés par les éditeurs ? Songent-ils même à proposer des revisitations ?

      Quant à l’état de la Bande dessinée, il me semble que les éditeurs aux courtes vues sont responsables, de même que les lecteurs, dans leur majorité. Le système est complexe, pernicieux, et ce n’est nullement une nouveauté : la prime aux gros tirages, aux succès prévus d’avances, aux vieilles recettes...

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      • Répondu par chris64 le 26 mars 2010 à  11:24 :

        Pour info Jérome, Trondheim a essuyé deux refus de Dupuis (dont un est devenu le Lapinot que l’on sait) avant d’être accepté pour en réaliser un.
        Pour un auteur dit "installé", je trouve cela pas mal.

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  • Le Spirou Catastrophe
    26 mars 2010 11:31, par Flocon

    Bon, là, on se calme !
    Il est vrai que depuis l’abandon de Spirou par T&J la série déraille de plus en plus catastrophiquement faute de bon dessinateurs et scénaristes et que ce dernier album n’arrange rien mais , il ne faut tout de même pas non plus faire payer à Trondheim et Parme pour tous les autres.
    Tot ou tard les éditions dupuis se trouveront bien un bon couple de continuateurs
    Patience.

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    • Répondu par Alain le 30 mars 2010 à  05:10 :

      De fait, calmons nous ! mais de grace pas de commentaires lapidaires qui pourraient ternir le travail de Messieurs Morvan et Manuera.

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  • Le Spirou Catastrophe
    6 avril 2010 16:09, par la plume occulte

    Pour faire un one shot de Spirou qui ravirait les nostalgiques,il existe un dessinateur néerlandais Daan Jippes.Ce dessinateur polymorphe capable de faire du Franquin, du Tillieux,du Disney,du Uderzo est bluffant d’aise dans l’imitation de ces styles.L’exercice de style pourrait être amusant. Cet auteur signe aussi sous le pseudo de Danier les aventures de Havank chez Glénat.

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    • Répondu le 6 avril 2010 à  22:14 :

      Le concept, c’est Spirou "vu par..." pas Spirou "à la manière de..." (quoiqu’avec celui de Tarrin on est plus dans "à la manière de..." ).

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      • Répondu par svecs le 7 avril 2010 à  11:23 :

        Je me demande quelle furent les reactions outragees quand un Jije a ose devier de la vision de Rob Vel, puis quand Franquin s’est degage de l’influence de Jije pour faire son Spirou... Que reste-t-il de la creation originale ?
        Vous me direz que ce sont des grands de la bande dessinee, mais leur statut etait sans doute different a l’epoque et bien malin qui aurait pu deviner que Franquin deviendra le geant qu’il est devenu.
        Dineur avait profondement regrette que Will modifie Tondu, ne respectant pas le nombre de pointes de sa barbe... il y aura toujours des esprits chagrins pour regretter toute evolution. A l’usage, certaines tentatives finissent par disparaitre, par faute de talent ou parce que la direction choisie finit dans un impasse. D’autres sont devenues la nouvelle ’norme’ jusqu’a ce qu’un autre ne vienne mettre son grain de sel. Ainsi va le monde, et c’est tqnt mieux.

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      • Répondu par la plume occulte le 7 avril 2010 à  11:36 :

        Non,le concept est comment faire exister Spirou en attendant de trouver une équipe viable-au niveau des ventes-,et lui donner un vernis culturo-branché.Spirou c’est tendance,Black et Mortimer c’est pour le fric c’est pourtant simple les gars.C’est surtout une habile manière d’avoir du Spirou régulièrement dans les bacs et d’éventuellement faire le buzz avec les diverses polémiques suscitées...C’est du marketing quoi !!

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  • Le Spirou Roi Catastrophe
    12 avril 2010 21:13

    C’est vrai que Pasamonik est fin connaisseur. Lewis Trondheim et le dessinateur sans talent Fabrice Parme viennent d’être nominés ce jour pour 12 avril 20101 pour un Eisner Awards (TINY TYRANT tome 1). Non à la cartoonisation qu’y disait !

    http://www.comic-con.org/cci/cci_eisners_main.shtml

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  • Le Spirou Catastrophe
    27 mai 2010 15:26

    Un truc intéressant sur le blog de François Corteggiani.Des croquis accompagnant la proposition de reprise de Spirou par lui et Pierre Tranchant\Pica juste après la période Cauvin Broca.Le plus drôle reste la raison du refus.

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  • Le Spirou Catastrophe magnifique
    24 août 2010 10:54, par blendman

    Le travail de Fabrice Parme est un travail admirable et magnifique, où chaque trait, chaque courbe est à sa juste place et parfaitement maitrisée.
    Le dessin est superbe, enchanteur, les designs sont travaillés, harmonieux, pensés, réussis.

    Il y a une telle harmonie et une telle qualité dans son travail, la beauté de ses graphismes (depuis son premier album), et la force de son style font de son œuvre l’une des plus intéressantes de la BD stylisée de ces dernières années. Ses autres séries sont d’ailleurs tout aussi réussies : Venezia, ainsi que la fabuleuse et splendide série du Roi Catastrophe, et sur Ovni. Le livre des poux est aussi fort sympathique, ainsi que les designs de la Famille Pirate.

    S’il est sans doute vrai que Fabrice aime d’autres auteurs et qu’il aime certainement le design et la recherche du trait, c’est le cas de beaucoup (tous ?) d’auteurs de BD, et le cas de nombreux auteurs et amateurs de graphismes.
    Et ce n’est en rien critiquable, même lorsque l’on n’a aucun autre argument.

    Fabrice Parme est parvenu à comprendre et à saisir ce que représente pour lui (et pour d’autres qui font la même recherche) le trait et le style en même temps : épuré, exact, précis.

    Un grand Bravo à Vous Monsieur Parme et à vous Monsieur Trondheim.

    Et sachez que si certains n’ont sans doute pas de "sensibilité à l’intelligence de la stylisation" (ce n’est pas une critique, mais un fait, cela se voit dans certains propos), d’autres sont tout à fait aptes à comprendre, aimer et admirer votre travail.

    Monsieur Parme, sachez que vous êtes un merveilleux auteur et un superbe designer. La recherche du trait est une chose difficile à trouver.
    Mais je crois que c’est encore plus difficile à comprendre, pour les autres.

    Très amicalement, j’espère que vous continuerez à nous émerveiller.

    Blendman

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PAR Didier Pasamonik (L’Agence BD)  
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