Selon l’analyste John Jackson Miller de ComicChrone mois-ci, Diamond Comics, le principal distributeur de comics aux USA annonce un « hit » de 10,26 millions de comics commandés dans le mois cet été, le chiffre le plus élevé depuis… 1996.
C’est DC Comics qui remporte la première place avec Harley Quinn # 1, spin-off déjanté de Batman, au top des ventes des comics, tandis que Star Wars : Darth Vader Vol. 3 : The Shu Torun War occupe celle des « Graphic Novels ».
On constate donc que le marché du comics rejoint des scores comparables à une époque où Amazon, fondée en 1994, n’existait que depuis deux ans et où la BD numérique n’était pas encore sortie des limbes.
Comixology (rachetée entretemps par Amazon) et qui constitue à lui tout seul 90% du marché US de la BD numérique aux USA a stabilisé son chiffre d’affaire à $90 millions en 2015, soit 18,82% du marché global de la BD. [1]
Ce sont évidemment les adaptations en coulée continue de super-héros au cinéma et à la TV qui sont à l’origine de cette embellie qui ne devrait pas décroître dans les toutes-prochaines années.
Cela porte le nombre de comics vendus dans l’année à plus de 98 millions d’exemplaires vendus pour un chiffre d’affaires de $388.35 millions (€347,9 millions). À titre de comparaison, le marché francophone a vendu, selon GfK, 39 millions d’albums en 2015 pour un chiffre d’affaires de €459 millions. Il est vrai que le prix de vente moyen d’une BD en France est de 10€ contre un peu moins de 3€ pour un comics aux USA.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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© DC Comics
[1] Rappelons qu’en France, nous n’atteignons pas 3%.