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Le retour fracassant du Méta-Baron

Par Charles-Louis Detournay le 27 octobre 2015                      Lien  
Les Humanos se décident à redonner vie à l'un de leur best-seller : le Méta-Baron. Rencontre au Comic-Con avec les auteurs et analyse du pari le plus audacieux et le plus réussi de cette rentrée 2015 !

Le Méta-Baron ! Le nom de ce guerrier intergalactique retentit depuis trente ans sur l’univers de la bande dessinée, dès qu’il prit place au cœur de la saga de John Difool et de L’Incal, imaginée par Moebius & Jodorowsky. Repartant d’une séquence au cours de laquelle le père du combattant hors pair intronisa son fils, Jodorowsky construisit toute l’histoire de La Caste des Méta-Barons, merveilleusement mis en image par Juan Gimenez.

Le retour fracassant du Méta-Baron
Le tirage normal possède la même couverture que l’édition augmentée

Huit albums plus tard, le même scénariste prolifique imagina un préquel à La Caste : un diptyque sombrement intitulé Castaka, du nom de la famille qui imposa sa toute-puissance sur l’univers. Le personnage mythique de la maison d’édition des Humanoïdes Associés connut encore une aventure plus métaphysique sous le one-shot des Armes du Méta-Baron, mais les lecteurs attendait surtout la suite de La Caste, ainsi que l’annonçait Jodo en conclusion du dernier tome de cette même série en 2004, sous le titre annoncé des Aventures de Sans-nom.

Cette attente est enfin récompensée car les Humanos vont publier huit nouveaux albums en moins trois ans, et dont le premier tome paraît ce mercredi 28 octobre sous le nouveau titre sobre et efficace du Méta-Baron. Après quelques récits dont la qualité allait en dents de scie, il nous tardait de savoir si cette nouvelle aventure éditoriale serait à la hauteur de L’Incal et de La Caste. Surtout que Jodorowsky ne serait plus aux commandes pour présider à la destinée de son méta-guerrier.

Méta-Baron, T1 : "Wilhelm-100, le Techno-Amiral" réalisé par Jerry Frissen & Valentin Sécher (Humanoïdes Associés)

Un nouveau scénariste, à l’interprétation épique

Les Humanos en profitent pour ressortir les albums de La Caste avec des couvertures relookés, sauf celle-ci qui est inédite.

Jerry Frissen, le scénariste rompu à la collaboration avec les Humanos, nous a expliqué comment la passation s’était effectuée :

« "Méta-Baron" n’est pas la concrétisation des "Aventures de Sans-Nom", nous détaille-t-il. Un projet qui ne s’est d’ailleurs pas réalisé en définitive. Les Humanos m’ont effectivement sollicité il y a quatre ans, alors qu’ils voulaient relancer ses aventures. Mais le personnage est tellement puissant et gigantesque que je ne trouvais pas crédible qu’il puisse vivre plein de petites historiettes, comme « Oh, quelqu’un vient de voler le Méta-bunker ? ». Selon moi, il ne peut vivre qu’une seule et longue aventure, une histoire fondamentale : celle de sa vie qui se mêle à celle de l’univers. Voilà qui était à l’échelle du personnage incroyable qu’est le Méta-Baron ! »

« Les Humanos et Jodorowsky s’étaient mis d’accord pour une reprise, poursuit Jerry Frissen, Avec un synopsis de quelques pages que Jodo avait écrit pour cette suite. On me l’a confié en me disant que je pouvais en tirer ce qui me semblerait le plus pertinent. Passée la première demi-heure d’euphorie où l’on m’a proposé ce projet ambitieux, je me suis demandé ce que je pouvais en faire. J’ai tout d’abord relu "La Caste" à deux reprises, et j’ai fait un bilan de ce qui me parlait le plus, et de ce qui convenait moins. Jodorowsky est un artiste tellement particulier, que je ne voulais pas le singer. J’ai donc repris dans "La Caste" et son synopsis les concepts qui me correspondaient plus personnellement, ainsi trois-quatre scènes mythiques que je voulais repositionner dans cette nouvelle série, parfois avec une nouvelle interprétation pour donner des pistes d’évolutions, comme le combat qui l’oppose à son grand-père Tête d’Acier, dans le dernier tome de "La Caste". »

Méta-Baron, T1 : "Wilhelm-100, le Techno-Amiral" réalisé par Jerry Frissen & Valentin Sécher (Humanoïdes Associés)

On retrouve en effet le Méta-Baron juste après l’anéantissement de Planète d’Or, alors que le guerrier a juré de ne plus prendre de vie. Écœuré par la toute-puissance de sa caste en laquelle il ne se reconnaît plus, il a décidé de vivre comme un ermite, restant des mois et des années plongé dans un abîme de réflexion concernant ses combats passés.

Mais, depuis que le Méta-Baron a anéanti l’Empire, le chaos a profité aux infâmes Technos-Technos. Contrôlant l’Épyphite, la substance antigravitationnelle qui sert carburant aux voyages interstellaires, ceux-ci ont largement assis leur domination sur la galaxie pendant que l’exil du Méta-Baron. Lorsqu’ils apprennent que le guerrier fait route vers Marmola, unique source d’épyphite, ils font appel à Wilhelm-100. Ce Techno-Amiral, réputé pour son invincibilité et sa cruauté, peut-il arrêter le guerrier le plus puissant de l’univers ? C’est un combat de titans qui s’engage…

Méta-Baron, T1 : "Wilhelm-100, le Techno-Amiral" réalisé par Jerry Frissen & Valentin Sécher (Humanoïdes Associés)

« Reprendre le Méta-baron était difficile car la personnalité de Jodorowsky est très excessive et personnelle. Je me suis donc demandé comment trouver une voie qui me soit propre. Au sein de "La Caste", le Méta-baron termine en un être invincible. Je voulais qu’il se positionne par rapport à cette invincibilité : comment il pouvait aller plus loin dans son humanité et sa déshumanité. Cette quête va donc s’étaler sur les huit tomes de cette nouvelle série (quatre cycles, chacun mis en scène par un dessinateur différent), et se terminera dans le dernier album qui paraîtra en juin 2018. Arrivé donc à un tel point d’invincibilité, il va repartir en arrière pour redevenir un humain. Le meilleur axe pour redéfinir le Méta-baron passe par ses ennemis qui vont alors lui révéler des éléments de lui-même. Les deux premiers qu’ils affrontent dans le premier cycle sont donc Wilhelm-100 et l’Anti-Baron, ce dernier étant une sorte de miroir du Méta-baron, à mi-chemin entre son fils et son clone. Quant à Wilhelm-100 qui prend une place importante dans le premier tome, je l’ai construit pour provoquer des réactions chez le Méta-baron. Notre méta-guerrier est effectivement la seule personne dans l’univers qui a un rapport physique avec l’épyphite, comme cela est le cas avec le Wilhelm-100. Ce sont donc ses ennemis vont guider sa construction. »

Donner une suite à La Caste sans Jodorowsky aurait semblé impensable si on n’a pas encore lu ce premier tome du Méta-Baron. On retrouve des schémas forts du scénariste métaphysique : la filiation, l’amputation des membres, la folie de la société technologique à outrance qui rejette l’humain au plus profond de sa bassesse, ainsi que le souffle épique qui traverse ses grandes sagas. Sans plagier Jodo, Jerry Frissen est parvenu à composer un nouveau space-opera qui va certainement prendre encore plus d’ampleur avec le second tome de ce premier diptyque, à paraître en juin 2016.

« Concernant la dialectique du récit, explique Frissen, J’ai essayé de coller au ton des précédentes aventures. J’ai dû retravailler mes tournures de phrases au début de mon travail, et je m’y suis finalement bien adapté, tout en gardant Tonto en tant que narrateur, comme c’était le cas au sein de "La Caste". Quant à l’aspect gore et spectaculaire de certaines séquences que j’ai écrites, des parties de l’univers de Jodorowsky me correspondent plus que d’autres. Ainsi, je dois avouer que cette forme de violence me fascine et me fait peur en même temps. C’était donc naturel pour moi de prolonger cet élément dans mon écriture. »

Méta-Baron, T1 : "Wilhelm-100, le Techno-Amiral" réalisé par Jerry Frissen & Valentin Sécher (Humanoïdes Associés)

L’illumination du dessin de Valentin Sécher

Lorsqu’on pense aux précédentes aventures du Méta-Baron, des images s’imposent d’elles-mêmes : les fabuleuses planches de Moebius pour lesquelles il ne voulait consacrer qu’une seule journée par page pour maintenir une lisibilité et une épure, sans oublier les magnifiques double-pages de Juan Gimenez qui ont marqué toute une génération ! Trouver donc un dessinateur qui pourrait marcher sur leurs traces semblait donc un pari osé, voire insensé lorsqu’on apprit que les Humanos cherchaient finalement quatre artistes, chacun devant réaliser deux albums consécutifs !

Le premier de ces mousquetaires intergalactiques n’est autre que Valentin Sécher. Les amateurs de space opera l’auront certainement remarqué dans l’impressionnant diptyque Khaal paru chez Soleil et écrit par Louis, un récit qui lorgne d’ailleurs à sa façon vers le Méta-Baron. Le jeune dessinateur nous a expliqué que c’est d’ailleurs ce projet qui a poussé les Humanos à le recruter :

« J’étais en train de finir le second tome de "Khaal" lorsque Fabrice Giger (NDLR : le patron des Humanos) m’a contacté pour dessiner "Méta-Baron". J’ai bien entendu tout d’abord pensé à une blague. Imaginez donc : j’ai grandi avec Moebius, il fait partie de mon apprentissage car il a influencé tout le monde. "La Caste" m’avait aussi marqué, et avec Louis, nous avions imaginé notre propre hommage au Méta-Baron en réalisant Khaal, mais jamais je n’aurais imaginé que cela puisse déboucher sur la série mythique ! J’aurais pu m’attendre à devoir respecter une charte graphique très précise, mais je n’ai subi aucune pression pour travailler d’une façon ou l’autre. J’ai réalisé ce que je savais faire, et avec un immense plaisir. En effet, dès que je faisais une suggestion, elle était acceptée : c’est un vrai bonheur de travailler ainsi en équipe. On m’a aussi demandé de désigner les personnages principaux pour les autres dessinateurs, surtout Niko (Henrichon) qui commençait presque en même temps que moi. Et cette collaboration a été très réjouissante. »

L’équipe de choc présente "Méta-Baron" au Comic-Con
De g à d : Valentin Sécher, Jerry Frissen & Niko Henrichon

Dès les premières pages de ce nouveau Méta-Baron, on est conquis par le style adopté par Valentin Sécher. S’il avait déjà fait preuve d’une dynamique et d’un trait étonnamment sûrs pour son jeune âge dans Khaal, son travail de mise-en-scène et son jeu des couleurs apporte de la force et de la profondeur à chaque planche de ce nouveau projet. Alors qu’il laissait plus de traits dans Khaal pour souligner les ombres et les éclairages des scènes, il a abandonné cette technique pour compenser avec la couleur, ce qui le rapproche du style de Gimenez, sans pour autant imiter le maître argentin.

Méta-Baron, T1 : "Wilhelm-100, le Techno-Amiral" réalisé par Jerry Frissen & Valentin Sécher (Humanoïdes Associés)

« Cette évolution de mon trait s’est imposé naturellement, nous détaille le dessinateur. J’ai utilisé cette technique pour gagner en vitesse et en fluidité, car mes hachures avaient parfois tendance à alourdir les pages et la narration. Puis, à la différence de Khaal, j’avais le dernier mot sur la couleur. En effet, je réalise le dessin et la couleur sur "Méta-Baron", ce qui me permet de finaliser moi-même mes planches. Résultat : j’ai mis six mois de moins qu’un tome de Khaal pour réaliser un album qui compte six pages de plus. Je suis content d’avoir pu évoluer dans mon style, car j’essaie de progresser en permanence. Je tente d’être plus intelligent dans mon dessin ; prendre du temps là où c’est nécessaire. C’est un équilibre à trouver, car le temps gagné su l’encrage est reperdu sur la couleur. Il faut pourtant bien privilégier l’efficacité car les lecteurs n’ont plus la patience d’attendre pour obtenir la suite de leur histoire. Ainsi, j’ai réalisé les dix dernières pages du premier tome en un mois. Quant au tome 2, il me reste 50 pages à terminer en six mois : c’est réalisable. Je pense qu’on est trop lent en Europe ; on doit apprendre à accélérer la vitesse par rapport aux États-Unis, si on veut progresser… »

Malgré un effet de flou sensé apporter du dynamisme à l’une des dernières cases de ce premier opus, il est difficile de prendre Valentin Sécher en défaut sur cet album : son style se marie parfaitement au ton de Jerry Frissen pour imposer la force du récit, parfois de la violence, ou de la mélancolie.

Ce pari très audacieux de relancer une série de huit tomes après quelques égarements s’avère en définitive une parfaite réussite. Comme le récit est déjà totalement écrit et séquencé pour les sept autres tomes, voyons quels dessinateurs devront prendre la suite de Valentin Sécher.

Méta-Baron, T1 : "Wilhelm-100, le Techno-Amiral" réalisé par Jerry Frissen & Valentin Sécher (Humanoïdes Associés)

Du mythologique au Space Opera !

Le second dessinateur de cette nouvelle saga n’est autre que Niko Henrichon, qui a récemment réalisé la tétralogie de Noé écrite par Darren Aronofsky et à qui l’on doit également Les Seigneurs de Bagdad. Son premier tome (à savoir le troisième de Méta-Baron paraîtra en octobre 2016, soit trois mois après le second tome de Valentin Sécher. Niko Henrichon nous a expliqué comment les Humanos l’avaient contacté :

« Fabrice Giger m’a expliqué qu’il surveillait mon travail depuis quelques temps et qu’il souhaitait que je fasse la suite de "La Caste" : quel bonheur ! Par rapport à mes collègues, j’ai découvert les bande dessinées adultes sur le tard. Ce n’est qu’en tant qu’étudiant à l’école St Luc à Liège que j’ai lu "L’Incal" et "La Caste des Méta-Barons". Pour moi, cette opportunité représente une réelle concrétisation dans mon travail. En effet, à la sortie de l’école, j’avais été fort impressionné par "Métal Hurlant" et je rêvais de travailler pour les Humanos. J’avais envoyé mon travail, mais on m’avait fait gentiment comprendre que cela ne convenait pas. C’est pour cela que je me suis réorienté vers DC Comics. C’est vous dire comme cette bonne surprise était inattendue ! »

Un avant-goût du tome 3 dessiné par Niko Henrichon

« Valentin a démarré quelques mois avant moi, prolonge-t-il, Et il avait pris de l’avance sur des scènes communes entre nos albums. Il avait donc déjà imaginé les personnages et les décors, et je suis donc reparti de cette base en les réinterprétant à ma manière. J’ai beaucoup apprécié l’univers de Valentin. Par exemple, j’ai trouvé que son Méta-bunker était particulièrement réussi : ce n’est plus un cristal géant, mais un bunker métallique qui a l’air de fonctionner de manière authentique. Et que dire de son techno-pape ? Tout son travail me paraissait crédible tout en présentant un regard nouveau sur cet univers. »

On pourra bien entendu s’étonner du grand écart que représente le passage de Noé au Méta-Baron, mais cela ne semble pas inquiéter le dessinateur : « Sans trahir mon style, je me suis naturellement porté dans la direction donnée par Valentin, plus dans le style de ce que j’avais réalisé pour « Les Seigneurs de Bagdad ». J’ai donc aussi cherché à épurer mon trait pour laisser plus de place à la couleur. « Noé » évoquait un passé mythologique et donc des traits marqués, tandis que le Space Opera nécessite plus d’effets spéciaux ce qui implique un apport narrateur plus important de la part de la couleur. Quant au timing, le tome 3 est déjà fini, et j’enchaîne sur le 4. Je ne vous cache pas que c’est une tâche assez importante, car j’ai pas mal de vaisseaux à dessiner ! »

L’art de Mukesh Singh
Le Méta-Baron vu par Esad Ribić

Quant aux deux derniers diptyques, ils seront respectivement réalisés par l’artiste indien talentueux Mukesh Singh et au Croate Esad Ribić qui a travaillé sur Loki, Thor et Secret Wars 2015. Nous aurons bien entendu l’occasion de revenir prochainement sur leur apport à cette saga. Sachez déjà qu’en même temps que ce premier tome, sort une version un peu plus luxueuse de 120 pages qui comprend non seulement le récit en couleurs, ainsi que les planches en noir et blanc commentées par les auteurs. Un lancement explosif !

Propos recueillis par Charles-Louis Detournay

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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12 Messages :
  • Le retour fracassant du Méta-Baron
    27 octobre 2015 12:59, par Oncle Francois

    Souhaitons que Frissen (j’en Frisson déjà d’avance !°) rendent à peu près lisibles les élucubrations sans queue-ni tête (ou alors il y en a bien trop et cela devient confus voire écoeurant, surtout avec l’inceste et la mutilation en bonus pour les vilains petits voyeurs frustrés que vous êtes) du pseudo maitre fabuliste ésotérique Jodo.

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    • Répondu le 27 octobre 2015 à  14:25 :

      « les vilains petits voyeurs frustrés que vous êtes »

      C’est vraiment le malade qui se fout de l’infirmerie...

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    • Répondu par Firenze le 27 octobre 2015 à  14:29 :

      Si vous ne comprenez rien à Jodorowsky c’est que vous ne savez pas lire ou que vous n’êtes pas équipé pour Jodorowsky. Passez la main, ce n’est peut-être pas pour vous.

      Répondre à ce message

      • Répondu par fred neidhardt le 27 octobre 2015 à  19:14 :

        Si vous ne comprenez rien à Oncle François, c’est que vous ne savez pas lire ou que vous n’êtes pas équipé pour Oncle François. Passez la main, ce n’est peut-être pas pour vous.

        Répondre à ce message

        • Répondu le 28 octobre 2015 à  01:03 :

          Si vous ne comprenez pas pourquoi Fred Neidhardt est publié dans Spirou, c’est normal, c’est incompréhensible.

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        • Répondu par Oncle Francois le 28 octobre 2015 à  12:59 :

          Ah, je vois qu’il y en a au moins un qui comprend, ce qui montre qu’il est plus malin que les simples (dans tous les sens du terme !) lecteurs d’actuabd. Merci pour votre sympathique message, cher Monsieur Neidhardt, mais attention à ne pas vous compromettre en ma compagnie, cela pourrait nuire à votre image auprès du public. Voyez vous, beaucoup ici essaient de me faire passer pour une sorte de pestiféré obsédé sexuel et réactionnaire...

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          • Répondu par Yo le 28 octobre 2015 à  19:24 :

            C’est clair que c’est un odieux complot contre votre personne, mon pauv’ pépé François...
            N’hésitez pas à procéder à la relecture de vos nombreux posts qui devraient vous aider à mieux comprendre pourquoi cette image de vous est ainsi sur ce forum...
            Au besoin, on peut même vous aiguiller.

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          • Répondu par fred neidhardt le 28 octobre 2015 à  22:08 :

            Le plaisir est pour moi, cher oncle. Je vais vous faire une confidence : je consulte Actua BD principalement pour me régaler de vos contributions.

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    • Répondu par RDevelder le 29 octobre 2015 à  08:43 :

      A 86 ans Alejandro Jodorowsky est bien plus frais, ouvert et vivant que ne l’a jamais été Oncle Francois.

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      • Répondu le 29 octobre 2015 à  20:43 :

        Voilà le fond : on en vient à parler de l’âge et des performances intellectuelles, on compare. C’est honteux et vous ne vous en doutez même pas. Car il y avait une vraie critique dans le message de Pincemi : le côté brouillon, confus et répétitif des scénars de Jodorowsky. Alors certains suggèrent de passer la main si on est "pas équipé" (équipé en quoi ?) Suggère-t-on que je suis un imbécile ? Que mon point de vue ne peut compté ? C’est assez fréquent chez les gnostiques ce point de vue- l’accès à la réalité cachée voyez-vous. Les initiés et les autres. Bon, cela fait 20 ans que j’ai "passé la main" sur Jodorowsky. L’homme est amusant, le scénariste est un mauvais reboot de Stan Lee... c’est dire.

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  • Le retour fracassant du Méta-Baron
    29 octobre 2015 16:34, par Pascal Aggabi

    Si on se fie surtout à la période hachures de son dessin, Valentin Sécher est un peu le Travis Charest du franco-belge,indéniablement il est une influence forte.A la différence majeure près que Valentin Sécher semble étonnamment rapide,vu le degrés de finition de son travail,alors que Charest est très lent,très très très lent.Charest a aussi dessiné le Méta-Baron il y a quelques année,encore un projet qu’il a laissé en plan au milieu du gué à cause de sa célèbre lenteur et son tout aussi fameux perfectionnisme.Mais ce travail laissé inachevé lui a aussi laissé un petit supplément de contrariété dont il pouvait se passer ;il écrit à ce propos sur son blog :
    "Où sont ces pages ? ...
    Quand je suis parti de Paris en 2002, je pris toutes les œuvres de mon livre sur le Méta-Baron avec moi, sauf ces 4 pages.Elles ne pouvaient pas être trouvées dans les bureaux et elles n’ avaient toujours pas été retrouvée lors de ma visite à Paris en 2007. Si quelqu’un les a vues ou pourrait avoir une idée où elles pourraient bien être ,je serais extrêmement reconnaissant si vous souhaitiez entrer en contact avec moi . En fait, si vous avez ces pages et si vous me les envoyez , je serais heureux de faire un dessin gratuit pour vous. Nous allons juste considérer que toute cette affaire est une erreur malheureuse. Si vous avez acheté ces pages, pensez que ce sont des marchandises volées parce que je ne les ai pas vendues, ni donné ma permission pour leur vente.
    Merci beaucoup."

    Voici ces fameuses planches évaporées :
    http://static1.squarespace.com/static/51c9f430e4b014f2c6e072b9/545aec3be4b0a69b3b65572f/545aec3fe4b01ba1e16e3d7d/1415244866052/Page_2color.jpg?format=750w
    http://static1.squarespace.com/static/51c9f430e4b014f2c6e072b9/545aec3be4b0a69b3b65572f/545aec40e4b0a69b3b655739/1415244865728/Page_5color.jpg?format=750w
    http://static1.squarespace.com/static/51c9f430e4b014f2c6e072b9/545aec3be4b0a69b3b65572f/545aec44e4b0dc3018afde42/1415244869690/Page_6color.jpg?format=750w
    http://static1.squarespace.com/static/51c9f430e4b014f2c6e072b9/545aec3be4b0a69b3b65572f/545aec44e4b0028b03c4a5cb/1415244873496/Page_8color.jpg?format=750w

    Répondre à ce message

    • Répondu par MD le 29 octobre 2015 à  20:34 :

      Très bien, cela va permettre d’éviter que les détenteurs de ces planches disparues ne risquent de sérieux problèmes en justice... Bon courage à celui qui voudrait les revendre à Drouot ou sur le net.... Ceci dit, les planches sont superbes, on ne peut que regretter que Travis Charest n’ait pu mener son projet à terme !

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