Dans le premier album, les auteurs nous avaient emmené à la découverte de l’alpinisme japonais. Un jeune photographe acquiert un appareil photo dans une petite boutique népalaise. Il pourrait être celui de celui de Mallory, un célèbre alpiniste qui fut le premier à vouloir vaincre l’Everest en 1924. Malheureusement, Mallory disparut lors de son ascension, laissant un trouble dans le milieu de la montagne : l’homme fut peut-être le premier alpiniste à avoir vaincu l’Everest, si tout le moins un accident fatal ne s’était déroulé lors de sa descente...
Ce vieil appareil photo est peut-être la clef de l’énigme ! Fukamachi, le jeune homme, décide d’enquêter sur son histoire. Sa route va bientôt croiser l’une des gloires de l’alpinisme, Habu Jôji.
De retour au japon, Fukamachi se documente sur l’homme qui a vaincu pour la première fois des ascensions « en hivernale », très difficiles. Fukamachi rencontre les amis d’Habu Jôji auprès desquelq il recueille des détails de sa vie et de ses exploits.
Le lecteur est tour à tour intrigué, exalté et emporté par les exploits d’Habu Jôji, tant Jirô Taniguchi parvient à représenter les difficultés et la beauté de certaines ascensions, avec réalisme et minutie. On a presque l’impression de faire partie intégrante des différentes expéditions que les auteurs nous décrivent...
Les non-initiés des mangas peuvent plonger sans la moindre hésitation dans les deux premiers tomes (de plus de 300 pages) du Sommet des Dieux ... Ils goûteront un album étonnant au récit fluide et captivant, où l’aventure est presque au coin de chacune des pages.
(par Nicolas Anspach)
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