Comme une sorte de jeu de l’oie très référencé, le songe de Siwel offre à la fois un périple débordant de rebondissements et de nombreuses allusions à quelques livres d’importance. A tel point que les auteurs (qui signent sous le pseudo commun Enfin Libre) en dressent la liste en fin d’album.
Soit donc la petite Siwel ( Lewis à l’envers, tiens tiens...) qui au hasard, au coin d’une rue, au détour d’une porte, tombe, tombe... Et découvre un, et même plusieurs mondes. De rencontres en dangers plus ou moins réels, Siwel n’aura de cesse que de trouver une sortie, s’émerveillant au fur et à mesure de la richesse des êtres croisés.
Touffu, au rythme soutenu, le songe de Siwel s’adresse aux jeunes ados et aux adultes possédant les références pour goûter les nombreux clins d’œil. Par exemple le lapinot de Trondheim (encore un Lewis...).
Si l’intrigue s’avère parfois difficile à suivre du fait de l’avalanche de décors et de personnages qui se bousculent dans le scénario, l’aspect ludique de la BD est indéniable.
Le dessin de David Barou, qui ne vise pas des prouesses graphiques, s’appuie avant tout sur le dynamisme et les couleurs d’ambiance, bien distinctes au fil du récit.
Avec une belle invitation à la lecture en clôture : La divine comédie, l’Ile au trésor, le Songe d’une nuit d’été...
(par David TAUGIS)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion