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Les 9 derniers mois de ta vie de petit con - Par Cookie Kalkair - Les Arènes

Par Tristan MARTINE le 2 juin 2016 Lien

42 semaines avant le choc d’une vie : chronique comique et flashy d’une grossesse vue par le futur père.

6 Commentaires

La bande dessinée est-elle passée à l’âge adulte ? En tout cas, jamais elle n’aura autant parlé de paternité… Ces dernières semaines, on a ainsi remarqué Trop vieux pour toi, sur les inquiétudes d’une paternité tardive, et Notre univers en expansion, sur les conséquences d’une naissance pour le couple, voici un guide des 42 semaines de grossesse vues par un regard masculin.

Charles Herteau, alias Cookie Kalkair est français mais vit à Montréal et son univers mental est celui des comics américains, des animés japonais, et des jeux vidéo en général. Il est d’ailleurs concepteur de jeux vidéo au Québec. Lui et sa compagne ont essayé pendant trois ans d’avoir un enfant, enchaînant traitements, inséminations, injections et échographies à répétition. C’est (bien évidemment) au moment où ils abandonnent leur projet et décident de se lancer dans un processus d’adoption, que la grossesse inespérée arrive.

Les 9 derniers mois de ta vie de petit con - Par Cookie Kalkair - Les Arènes

L’auteur a alors entamé le récit de son nouveau quotidien, semaine après semaine, sur un blog, repéré par les éditeurs des Arènes BD qui ont décidé de le publier. Certains gags sont franchement savoureux, quand d’autres relèvent plutôt de la private joke, mais dans l’ensemble ses leçons de vie tirées du Seigneur des anneaux, ses réflexions de geek immature, qui lui font mélanger rendez-vous médicaux et scènes de X-Men ou Star Wars, sont amusantes.

À défaut d’être tout le temps drôle, le récit est entièrement honnête et différents thèmes développés dans Notre univers en expansion reviennent : la peur de la perte d’intimité suite à la naissance, le conflit intérieur entre envie de conserver sa liberté et sa volonté d’endosser son rôle de père responsable. On sent la peur de l’auteur, pudiquement cachée sous un voile humoristique.

Le dessin est ultra-expressif, et l’on sent là encore les influences japonaises et américaines, ce qui est encore accentué par les couleurs criardes et fluo qui tonnent une ambiance extra-pop à l’album. Si l’album d’Alex Robinson est sombre, celui-ci est beaucoup plus lumineux et ce guide comique de la préparation (foutraque) de la paternité trouvera sans aucun doute son lectorat, heureux de récolter les trucs et astuces de cet ancien combattant !

(par Tristan MARTINE)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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6 Messages :

Les 9 derniers mois de ta vie de petit con - Par Cookie Kalkair - Les Arènes
2 juin 2016 15:16

Autrefois les affres de la paternité en devenir se matérialisaient en un album comme Le Nid des Marsupilamis (ou de sublimes et émouvantes pages de Gotlib dans les Dingodossiers). Aujourd’hui ça donne ce genre de truc... triste époque.

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Les 9 derniers mois de ta vie de petit con - Par Cookie Kalkair - Les Arènes
3 juin 2016 18:20
Je trouve ça de mauvais gout de qualifier son fils pas encore né de petit con, il a rien demandé le pauvre. La bande dessinée est-elle passée à l’âge adulte demandez-vous ? Voyant ça j’ai l’impression qu’elle régresse au contraire.

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- Répondu par Sergio Salma le 3 juin 2016 à 23:41 :
  
  ce qui régresse c’est la patience . Vous prenez et comprenez mal le titre. En l’occurrence le con , le petit con , c’est celui que l’on est (souvent ) avant de devenir père. C’est donc la chronique de cette maturation, ce passage en neuf mois, le temps nécessaire , pour passer de l’état de petit con, souvent égoïste, à celui de père, supposé plus responsable, inquiet pour un autre que lui-même. Calmé ?
  
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- Répondu par Eleve Chaprot le 4 juin 2016 à 13:58 :
  
  Ha ha ha ! Ce sont des 9 derniers et non les 9 premiers ! Lisant ce commentaire j’ai l’impression que parfois ce sont les lecteurs qui régressent au contraire.
  
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  Répondu le 4 juin 2016 à 21:04 :
  
  Mais non, le petit con est l’enfant qui passe 9 mois dans le ventre de sa mère vu par son père (qui le tutoie, c’est un indice). Sinon les dessins façon blog sont vraiment pas beaux, pour quoi un éditeur se croit obligé de publier tous ces blogs ?
  
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  Répondu par Sergio Salma le 5 juin 2016 à 21:18 :
  
  Demandons à Cookie Kalkair s’il nous lit :-)
  
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