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Les cosaques de la Seconde Guerre mondiale, entre Hitler et Staline

Par David TAUGIS le 19 juin 2013                      Lien  
Les Russes opposés à Staline sont entre les mains des Anglais. L'Union Soviétique demande leur retour... Nous sommes en 1945, et la diplomatie doit triompher. Un pan méconnu de l'histoire dévoilé dans un diptyque qui sollicite habilement nos contradictions morales.

Pour ces deux amis, officiers britanniques, la fin de la guerre annonce un retour heureux au pays. Une dernière formalité : organiser le transport des prisonniers d’un camp autrichien. Mais à leur grande surprise, ils découvrent que ces captifs sont des cosaques, des Russes, opposants à Staline, qui ont rejoint les troupes allemandes au début de la guerre.

Et ils ne veulent surtout pas retourner en URSS où la déportation, l’internement, voire pire, les attendent. Mais les ordres sont les ordres : il va bien falloir rendre ces détenus à leur contrée d’origine. Même s’ils implorent la pitié des Anglais, et même si les gradés anglais sont tous deux tombés amoureux de Macha...

Traitres ou acculés à ce choix terrible ? Cette question lancinante qui occupe nos héros, nous dérange et peut nous diviser, nous lecteurs, tout comme les vainqueurs de 1945. Entre rejoindre les nazis, abomination absolue de l’humanité, et périr sous le joug de Staline qui n’hésitait pas à assassiner à tour de bras ses ennemis intérieurs, le choix est-il si évident ?

En intégrant des éléments très romantiques, et avec un dessin particulièrement élégant au trait lisse presque glacé, les auteurs font passer ironie, cynisme mais aussi sensibilité.

Une élégance très british, évocatrice d’une Ligne Claire des années 1980, pour un propos qui finalement, vise une certaine profondeur. Les cosaques de la Seconde Guerre mondiale, entre Hitler et Staline

(par David TAUGIS)

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Les Cosaques d’Hitler T.1/2 : Macha - Par Neuray & Lemaire - Casterman

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6 Messages :
  • Après ces dizaines d’albums mettant complaisamment des croix gammées en couv, franchissont un pas supplémentaire avec la tronche d’Hitler, carrément. C’est dans l’air du temps avec les scores que fait le Front National.

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    • Répondu par Oncle Francois le 19 juin 2013 à  12:17 :

      Cela fait effectivement beaucoup, et je serai curieux de savoir si l’idée vient du dessinateur ou de l’éditeur. J’ai feuilletté le livre, dont l’intérieur est beaucoup plus "normal" heureusement.

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    • Répondu par Popol le 19 juin 2013 à  13:13 :

      Et le tome 2, montrant le visage de Staline avec le drapeau arborant le marteau et la faucille, carrément. C’est dans l’air du temps avec les scores que fait le Front de Gauche.

      J’inverse le discours, pour démontrer par l’absurde a ce genre de personne de ne pas mélanger la BD et la politique à toutes les sauces. Cela devient lassant...........

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      • Répondu par Mr Goldwin le 19 juin 2013 à  15:41 :

        Stupide, puisqu’en l’occurence ce n’est pas le visage de Staline mais bien celui d’Hitler sur la couv présentée et que les scores que fait le Front de Gauche ne sont pas terribles. C’est un vieux truc de la droite de vouloir renvoyer dos à dos le nazisme et le communisme, sauf que le procédé est éventé et ne tient pas une seconde. Des couv avec la croix gammée il y en a eu des dizaines depuis 2000 alors qu’avec la faucille et le marteau, nib.

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      • Répondu par lebon le 19 juin 2013 à  16:22 :

        Mr Goldwin, êtes vous tombé récemment d’une échelle tête la première ?

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        • Répondu par Guy B le 20 juin 2013 à  08:17 :

          le point godwin est une belle invention creuse et très gamine au finale.Il flatte la vanité et fabrique un raisonnement pour ridiculiser sans aucun argument.Tous les gamins font ça, et ont peut se poser des questions quant à l’apparition d’un tel concept idiot à l’heure où l’extrême droite monte partout.Celui qui ne comprend pas l’histoire est condamné à la répéter

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