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Les intégrales de l’été (4e partie) - Glénat, du Nouveau Monde à Disneyland

Par Charles-Louis Detournay le 30 juillet 2014                      Lien  
Voyages historiques et imaginaires chez Glénat, dont les intégrales se consacrent à l'Amérique des pionniers et au trésor patrimonial de Walt Disney.

Les intégrales de l'été (4e partie) - Glénat, du Nouveau Monde à Disneyland Pour sa part, l’éditeur grenoblois n’a pas inondé ce marché estival avec des intégrales. Il continue la publication des magnifiques aventures des Pionniers du Nouveau Monde de Maryse et Jean-François Charles qui ont entretemps passé le flambeau à Ersel pour le dessin. Si vous rêvez d’espace et d’action au cœur des Amériques du XVIIIe siècle, laissez-vous emporter par cette très belle série, emblématique de la collection Vécu.

"Initiée en 1985, écrivions-nous dans ces pages, la série nous fait découvrir les terres de la Nouvelle France et de la Nouvelle Angleterre. Mais elle doit sa longévité au talent de Maryse et Jean-François Charles. Ils ont imaginé plusieurs personnages charismatiques dont la destinée, parfois tragique, est à l’image du Nouveau Monde : imprévue, mouvementée, grandiose.

Le couple belge manipule avec aisance et efficacité leurs "Pionniers", tout en réalisant un travail historique parfaitement documenté. La narration intègre intelligemment récit intimiste à l’Histoire. Ainsi les protagonistes sont confrontés à la lutte d’influence à laquelle se livrent les Français et les Anglais après les violents combats entre les armées des deux pays. À cela s’ajoutent les rivalités indiennes exacerbées par les "hommes blancs". Il était légitime que nous le retrouvions en intégrale.

L’univers merveilleux et surtout inépuisable de Disney

Disney est une des cartes maîtresses du catalogue Glénat. Nous ne pouvons que vous conseillez la suite des intégrales de Carl Barks qu’il propose désormais avec constance avec La Dynastie Donald Duck, mais aussi celles de l’autre grande signature du label Disney : Don Rosa. Avec eux, Picsou est particulièrement mis à l’honneur !

On ne saurait non plus se passer de la luxueuse intégrale en grand format qui reprend depuis près de trois ans les histoires de Mickey scénarisées et dessinées par Floyd Gottfredson.. Le 10e tome vient de paraître réunissant les récits réalisés entre 1952 et 1954.

Chacune de ces histoires est introduite par un court dossier précisant le contexte de sa création. En suivant Mickey des profondeurs abyssales de la Terre aux noirceurs galactiques du Cosmos, on comprend comment cette petite souris s’est taillée une place de lion dans l’imaginaire des enfants de notre planète. Mention particulière pour le récit Le Roi Midas, une œuvre ancrée dans le contemporain, mais dont la fantaisie et les liens avec le récit mythique sont habilement mis en évidence.

Que cela soit sous le format des Barks et des Don Rosa ou dans ce grand ouvrage signé Gottfredson, ces éditions permettent de rassembler la famille autour de personnages intergénérationnels qui conviendront aussi bien à la lecture avant le coucher qu’aux conversations bédéphiliques entre copains à l’heure de l’apéro !

(par Charles-Louis Detournay)

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Code EAN :

Glénat
 
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4 Messages :
  • On ne saurait non plus se passer de la luxueuse intégrale en grand format

    Ah si si si, on saurait très bien s’en passer ; le format est difficilement manipulable, les couleurs épouvantables, la traduction bourrée de coquilles et les textes d’introduction se réfèrent aux publications italiennes de ces histoires, ce qui n’a pas le moindre intérêt pour le lecteur français. Si vous lisez l’anglais, préférez l’intégrale Fantagraphics.

    Quant à l’amalgame du titre Disneyland / bandes dessinées Disney, faut-il en rire ou en pleurer ?

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    • Répondu par george le 30 juillet 2014 à  11:23 :

      Personnellement, je trouve que l’intégrale de Gottfredson est indispensable, même si le format est trop grand. Qui aime Mickey se doit de posséder ces ouvrages.

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      • Répondu par AntoineL le 30 juillet 2014 à  19:08 :

        Quand à "l’amalgame" c’est probablement une manière de faire un lien autour de l’idée d’espace, de territoire. C’est un titre un peu poétique histoire de pas simplement balancer les titres des intégrales chroniquées.

        Je ne vois pas tellement ce qu’il peut y avoir de choquant ou de risible à vrai dire. Si ?

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      • Répondu le 30 juillet 2014 à  23:27 :

        On a déjà eu cette conversation dans ces mêmes colonnes. Je suis d’accord avec le premier intervenant. Ceci dit, tant mieux si des enfants découvrent la magie de Gottfredson- mais que les choses soient claires, entre adultes : l’édition que présente Glénat est de la boucherie.

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