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Les splendeurs de « Quai d’Orsay »

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 5 décembre 2011                      Lien  
Sur la table des nouveautés en cette fin d’année, il y a le second volume de « Quai d’Orsay » d’Abel Lanzac et Christophe Blain (Dargaud) qui conclut l’ébouriffante chronique d’un Ministère des Affaires étrangères marqué par le refus de la France de contribuer à la coalition contre l’Irak, pardon, le Lousdem, puisque cette bande dessinée reste une fiction. Un bijou bientôt porté à l’écran par Bertrand Tavernier.

Le plus surpris fut sans doute l’éditeur Dargaud : « Nous avions tiré le tome 1 à 25.000 exemplaires et mis en place à 15.000 ex. Nous pensions qu’avec 10.000 exemplaires, la marge était suffisante pour assurer le réassort, témoigne François Le Bescond, lourde erreur ! » En effet, en quelques mois ce tome 1 atteint le score ahurissant de 120.000 exemplaires vendus. Remarquable en ces temps de crise.

Lors de la conférence de presse de lancement du tome deux, Christophe Blain se montre d’abord taiseux. Mais à la première question, il devient volubile, raconte avec passion son aventure dans la réalisation de cette histoire, sa rencontre avec Abel Lanzac (c’est un pseudo), proche collaborateur de Dominique de Villepin (dans la BD : Alexandre Taillard de Vorms) au moment où il occupe le Ministère des Affaires étrangères, pour qui il écrit les « éléments de langage » en collaboration avec toute une équipe de conseillers, spécialiste des questions internationales.

Les splendeurs de « Quai d'Orsay »
Christophe Blain : Le deuxième tome de "Quai d’Orsay" conclut le dyptique. Les deux couvertures de ces albums se répondent. Le livre que lit Taillard de Worms au début, sous les lambris du Quai d’Orsay, se retrouve devant cette vision de New York "à la Sempé."
"Je les ai dessinés en une seule fois" nous dit le dessinateur.
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

« Le scénario de ce tome 2 a été écrit quatre fois » explique Blain qui souligne la nécessité de condenser les faits pour les rendre lisibles. Trente conversations entre Villepin et Powell sont résumées en une seule. « C’était trop chiant, on a rajouté des gags hors champ » dit-il dans un sourire.

C’est pourquoi c’est une fiction : «  En substance, tout est vrai », précise-t-il, la volonté des auteurs est de montrer comment se passent les relations internationales, mais il fallait que ce soit « jamais didactique mais toujours romanesque. » Dès lors, pour permettre cette liberté dans la narration, il fallait que ce soit une fiction.

Pour Villepin, il ne s’est jamais documenté visuellement, il le dessine de mémoire, comme cela, de chic. Il ne l’a jamais rencontré, « surtout pas ! » Encore moins dans la phase promo : « Vous m’imaginez avec lui sur un plateau ? Il me boufferait en un instant ! »

Avec Abel Lanzac, il écrit les séquences une par une, parfois dans le désordre, sauf quand il a commencé à publier dans Le Monde, cet été : alors sa production se fait en temps réel, avec quelques coupures heureusement dues aux planches qu’il avait déjà dessinées. Contrairement à ses autres albums dont il conçoit avant le storyboard complet, cet ouvrage-ci a été écrit de façon très tendue, avec de nombreux repentirs.

Est-ce que cette vision de la politique n’en fait pas une histoire de zozos ? Faut-il être fou pour être ministre ? « C’est une réflexion sur le pouvoir, objecte Christophe Blain, rares sont les sages qui deviennent politiques. Il faut une part de folie, c’est vrai. »

Il a aimé dessiner cette histoire contemporaine, cette aventure humaine qu’il prolonge en ce moment en écrivant le scénario pour le film que Bertrand Tavernier s’apprête à tirer de leur album. Lanzac et lui ont avaient reçu trois propositions autour de leur ouvrage : un dessin animé qu’on leur proposait de réaliser eux-mêmes et un téléfilm.

C’est finalement Tavernier qui en fera un film live. Le scénario est en cours de développement, en attendant une suite à Isaac le Pirate que Blain attend avec impatience, car il commence à en avoir « marre de la politique »…

De celle-là, nous, on en redemande.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Illustrations : (c) Lanzac, Blain et Dargaud.

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44 Messages :
  • Les splendeurs de « Quai d’Orsay »
    5 décembre 2011 11:48, par Vincent S

    Ah bin ils se font chier à Dargaud pour les bandes annonces !
    (pas encore lu le livre, mais ça va pas tarder !)

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  • Les couvertures des deux tomes se répondent tellement que mes clients (je suis libraire) ne voient même pas la différence entre les deux : "Ah c’est le tome 2 ?" Dommage. Sinon, c’est bien la seule critique que j’ai à faire au sujet de ces petites merveilles.

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    • Répondu par P. le 5 décembre 2011 à  13:19 :

      Ils regardent un peu vite, quand même, non ?

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    • Répondu le 5 décembre 2011 à  15:24 :

      Ca doit être moche d’être libraire bd dans un institut pour non-voyants...

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  • 120.000 exemplaires c’est une excellente nouvelle !
    Comme quoi il n’y a pas que les reboots et les spin-off de séries faisandées qui peuvent beaucoup vendre !

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    • Répondu par Gill le 6 décembre 2011 à  09:24 :

      C’est surtout une recherche de lectorat bien pensée. "Quai d’Orsay" n’attire pas les amateurs de BD, mais les amateurs de politique... qui sont bien plus nombreux ! Jul applique le même principe, par exemple.

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      • Répondu le 9 décembre 2011 à  14:08 :

        Pas d’accord... Je déteste les sujets politiques, j’adore la BD... et j’adore Quai d’Orsay !

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  • Les splendeurs de « Quai d’Orsay »
    6 décembre 2011 03:37, par la plume occulte

    Quand un produit est bien conçu il se vend !Conformisme scolaire et bourgeois quand tu nous tiens....

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    • Répondu par un amoureux de la BD le 6 décembre 2011 à  08:57 :

      Je ne saisis pas dans vos mots si c’est une critique pour ou contre cette oeuvre. En tout cas, pour ma part, au milieu de ce concert de louanges et d’acheteurs, dont beaucoup doivent être du sérail, dont beaucoup doivent se reconnaître et "s’auto gondoler", je ne comprends pas du tout le succès de ces livres. Rien ne m’amuse dans ces deux BD. C’est long et ennuyeux. Mais il faut croire que je suis le seul à penser ça, donc je dois avoir tort de ne pas saisir le génie des géniaux auteurs, tout comme je ne saisis pas le côté humoristique de Titeuf. Pour moi, c’est à mettre au même niveau. A peine à la cheville d’une planche de Franquin ou de Jijé.
      Enfin, le sens de l’humour n’est pas donné à tout le monde, je l’avoue, et je ne dois pas le posséder. Quant au dessin de Blain, il est vivant et pensé, certes, surtout face à tous ces "génies" de la nouvelle BD. Mais j’attends qu’un jour il nous fasse une BD réaliste qui lui demanderait énormément de temps et de sueur. Là il montrerait à tous la grandeur de son art. Pour le moment, de cet iceberg de talent, on ne voit qu’un petit bout flottant sur une mer d’incompétence, d’ignorance et de dessinateurs moyens...

      Un lecteur du premier ouvrage et du début du second pour se faire une idée et changer d’avis (mais je n’en ai pas changé au vu du truc), bienheureux de les avoir lu gratuitement à la FNOUC. Ca m’aurait fait mal de perdre des sous, tout comme j’en ai perdu en voyant "le pacte des loups" par exemple. Il n’y a pas de petites économies.

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      • Répondu le 6 décembre 2011 à  11:35 :

        C’est vrai que c’est pas mal si on le compare aux autres "nouvelles bd". Mais Blain utilise toujours les mêmes effets (surexploités) comme les nuages de fumées. C’est un peu balourd. Et beaucoup moins bien dessiné que le "Villon" de Critone qui fait moins de bruits.

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      • Répondu par Vincent S le 6 décembre 2011 à  12:08 :

        « Mais j’attends qu’un jour il nous fasse une BD réaliste qui lui demanderait énormément de temps et de sueur. Là il montrerait à tous la grandeur de son art. »

        Ah, mais en tant que dessinateur, je peux vous affirmer qu’un dessin comme ça demande beauuuucoup plus de maitrise qu’un dessin réaliste, même s’il ne sent pas la sueur. Vous n’imaginez pas le temps qu’il faut passer à dessiner réaliste et appliqué pour avoir une telle liberté.

        Après, oui, il a des tics, mais allez voir chez Rosinski ou chez Philippe Francq, et vous verrez que c’en est plein à craquer.

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        • Répondu par Snouffelaire le 6 décembre 2011 à  13:13 :

          Ah, mais en tant que dessinateur, je peux vous affirmer qu’un dessin comme ça demande beauuuucoup plus de maitrise qu’un dessin réaliste

          Et la marmotte met le papier alu autour du chocolat.

          Répondre à ce message

          • Répondu par Vincent S le 6 décembre 2011 à  14:49 :

            Si vous y tenez...

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            • Répondu par Snouffelaire le 6 décembre 2011 à  22:00 :

              Bah c’est connu, c’est plus difficile de dessiner comme Modigliani que comme Ingres.

              C’est le super argument de ceux qui n’ont jamais eu ni l’énergie, ni le travail, ni le talent de dessiner "réaliste".

              On a de ces pointures par ici. Arf.

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        • Répondu le 6 décembre 2011 à  17:45 :

          C’est comme ceux qui nous racontent que c’est ach’tement difficile de dessiner Tintin.... Dessinez Blueberry et on en reparle...

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          • Répondu par LC le 6 décembre 2011 à  21:15 :

            C’est comme ceux qui nous racontent que c’est ach’tement difficile de dessiner Tintin.... Dessinez Blueberry et on en reparle...

            C’est beaucoup plus facile de dessiner Blueberry que Tintin. Tintin c’est tellement peu de traits qu’il suffit de rien pour qu’il soit raté, alors que Blueberry c’est tellement plein qu’on peut se rattraper de plein d’erreurs. Demandez à Giraud, je suis sûr qu’il vous dira la même chose.

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            • Répondu par Snouffelaire le 6 décembre 2011 à  21:56 :

              Merci pour cette héneaurme fou rire.

              Chaque fois que je vous lis, je me dis : "Là on en tient un bon"...

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              • Répondu par LC le 7 décembre 2011 à  01:32 :

                C’est aussi ce que je me dis en lisant vos inepties, essayez de dessiner un jour, vous saurez enfin, peut-être, de quoi vous parlez.

                C’est le super argument de ceux qui n’ont jamais eu ni l’énergie, ni le travail, ni le talent de dessiner "réaliste".

                Tenez l’inculte, ma réponse :
                http://www.la-boite-a-bulles.com/fiche_album.php?id_album=87

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                • Répondu par L’inculte le 7 décembre 2011 à  11:37 :

                  Vous ne savez pas dessiner réaliste. Vous parlez sans savoir. Merci en plus de nous en donner la preuve.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Laurent Colonnier le 7 décembre 2011 à  17:44 :

                    Vous ne savez pas dessiner réaliste. Vous parlez sans savoir.

                    Absolument et je vous emmerde Mr l’inculte anonyme. Ca fait 25 ans que je gagne ma vie avec le dessin et la BD.

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            • Répondu le 7 décembre 2011 à  08:08 :

              C’est vrai, j’avais oublié que Giraud n’était qu’un piètre dessinateur qui rattrapait ses erreurs. Certains le considèrent comme un génie. Les fous, s’ils détenaient votre vérité...

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              • Répondu le 7 décembre 2011 à  17:42 :

                j’avais oublié que Giraud n’était qu’un piètre dessinateur qui rattrapait ses erreurs.

                Lisez ses interviews, il vous explique qu’il lui faut parfois décalquer la moitié d’un visage de face pour pouvoir le reproduire à peu près symétriquement de l’autre côté.

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          • Répondu par jo le 8 décembre 2011 à  19:09 :

            Puisque vous citez Blueberry....vous connaissez donc Giraud. Giraud qui considère à juste titre que Blain est un des meilleurs dessinateurs actuels. Tout le monde s’accorde à dire qu’il sait de quoi il parle, LUI.
            Et la sueur, le temps passé ou la difficulté, n’a rien à voir avec le talent.

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      • Répondu par Vincent S le 6 décembre 2011 à  12:13 :

        (mais bon, de toutes façons, les goûts et les couleurs, hein...)

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      • Répondu par LC le 6 décembre 2011 à  15:36 :

        A peine à la cheville d’une planche de Franquin ...
        Mais j’attends qu’un jour il nous fasse une BD réaliste qui lui demanderait énormément de temps et de sueur. Là il montrerait à tous la grandeur de son art.

        La grandeur d’un art ne se mesure pas au temps et à la sueur. Vous citez Franquin comme maitre étalon (voulu le "ai"), mais donnez-moi le titre de sa "BD réaliste qui lui demanda énormément de temps et de sueur" avec laquelle "il vous a montré la grandeur de son art" ? Deux poids deux mesures ?

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        • Répondu par Oncle Francois le 6 décembre 2011 à  23:10 :

          C’est très simple : en dépit de l’immensité de son talent, Franquin était insatisfait de nature. Donc même en étant l’auteur à succès de la série-titre du journal, il était constamment la proie du doute, de l’angoisse et de graves périodes de dépression. Notamment quand il se sentait coincé dans son style(excellent pourtant !!). Spirou fut longtemps pour lui un fardeau, au point qu’il dut s’entourer de nombreux assistants et scénaristes pour assumer sa charge de travail. Gaston fut pour lui un havre de liberté, mais devient lui-même pesant à la longue. Il s’amusa sans doute graphiquement avec ses magnifiques Idées Noires, mais il exposait ainsi son coté sombre, une forme de psychanalyse peut-être.

          Ses derniers gags du Gaffeur sont dessinés dans un style épuré, apparemment serein, mais je crois savoir qu’il s’agit du résultat d’un long traitement de tranquillisants et d’anti-dépresseurs. Alors oui, il n’y a peut-être pas de sueur dans le travail de Franquin, mais combien de tourments et de frustrations ? Vous pourriez au moins respecter sa mémoire, si vous ne comprenez pas son travail ! Il est plus facile de faire une mauvaise BD réaliste qu’une excellente oeuvre humoristique.

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      • Répondu par la plume occulte le 7 décembre 2011 à  11:13 :

        Mon propos n’est pas celui là,mais plutôt de mettre le doigt sur le processus particulier -le conformisme scolaire et bourgeois- qui fait que systématiquement et sans que ceux qui le légitime en aient forcément conscience ;fait que ceux sont toujours les mêmes qui sont mis en avant ,quasiment comme des étendards, et ce, quel que soit la qualité de leurs œuvres.Presque par avance même !

        Il est évident que le succès de cet album de Blain (heu pardon ce livre !)a été "porté" par toute une logique que l’on pourrait définir d’appareil.Blain comme pour d’autres...

        Et de Bastien Vivès (prix de la critique2012-sur un choix de 3863(?!)albums)à Blast de Manu Larcenet Grand Prix RTL de la BD 2011 ;en attendant la suite et surtout les palmarès d’Angoulème:on a une belle reproduction des mécanismes qui imposent le conformisme scolaire et bourgeois.Conformisme scolaire et bourgeois qui légitime la pensée dominante au point d’en faire une quasi pensée unique.

        Là le mot bourgeois est à prendre dans le sens où il a été défini il y a près d’un siècle-socioculturellement parlant- et qui n’a rien a voir avec la vision socialiste du terme qui est une vision économique.

        C’est édifiant !Et ô combien riche d’enseignements...Il faudra trouver le temps un jour d’en citer les rouages.

        A la limite,si ce n’était pas ces auteurs là qui étaient mis en avant ,ce serait d’autres par le même mécanisme.Donc les noms importent peu.

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        • Répondu par PPV le 7 décembre 2011 à  17:43 :

          aaah ! je sens que cet échange d’idée dévie sensiblement vers "BD de droite = forcément conformiste" et "BD de gauche = forcément anti-conformiste". Pour la BD de gauche conformiste, il y a le génial Larcenet ou encore le tout aussi génial Davodeau (ok, je ne suis pas très constructif en donnant une opinion aussi tranchée sur le talent de ces auteurs mais ça fait du bien à dire ;-), pour la BD de gauche anti-conformiste, il y a peu de lecteurs qui la lisent, et la BD de droite anti-conformiste aucun éditeur n’ose la publier.

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          • Répondu par la plume occulte le 8 décembre 2011 à  10:42 :

            Le commentaire est drôle et pas forcément faux,mais le sujet n’est pas celui là.La mécanique est bien plus insidieuse et subtile.Et parfaitement huilée...

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          • Répondu par Raph38 le 18 décembre 2011 à  14:44 :

            Davodeau génial ? ...? Faudrait que l’artiste commence par travailler le dessin, parce que pour l’instant sa production est bien maigre, maladroite et non-maîtrisée. Si c’est un ami à vous, je ne discute pas, sinon, expliquez-vous, c’est tellement incroyable !!

            Répondre à ce message

        • Répondu par Alex le 9 décembre 2011 à  18:42 :

          Plumeau culte : vous vous souvenez de l’émission "Le Francophonissime" ? Sur la base d’un extrait télévisuel il fallait aux candidats essayer de placer le plus souvent le mot imposé ("tabernacle" par exemple)

          Vous êtes le nouveau Maître Capello ! Je ne sais combien de fois vous avez réussi à placer "conformisme scolaire et bourgeois" cette semaine. Une prouesse a apprécier à sa juste valeur et qui sent bon le XXe siècle.

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          • Répondu par la plume occulte le 10 décembre 2011 à  15:00 :

            Je comprend que ça vous touche,vous en êtes la caricature même.

            Continuez avec la dimension de vos stimulantes investigations ,en phase avec vos goûts critiques -de la société de consommation ça va sans dire,et de sa manipulation surtout -goûts critiques et personnels donc ,qui font écho, même si pas en phase car tronqué(parce que populiste ?) à la vitalité du milieu en survol d’une époque .................Et vous en serez la parodie !

            Pour le "francophonissime"je n’était pas naît :saluez pour moi vos dents jaunes !

            Maître Capello référence de l’infaillibilité omnisciente ?Diantre ,fichtre et palsambleu c’est trop !Je vais finir par me prendre pour vous....

            L’histoire de l’art qui vous est si chère est le principal vecteur de transmission du conformisme scolaire et bourgeois.La ségrégation même !Chouette ,réussi à le placer une fois de plus...

            Cordia(b)lement.

            Répondre à ce message

            • Répondu par Xavier le 11 décembre 2011 à  00:31 :

              Pour le "francophonissime"je n’était pas naît

              Ce n’est définitivement pas Maître Capello, plutôt un cancre qui a boudé le Bescherelle.

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        • Répondu par Fred Poullet le 13 décembre 2011 à  14:24 :

          Tiens, je vais vous citer un VRAI livre non-conformiste Mr Plume, Seigneur Venin de Gabarel Dalmatius, un livre tout à fait improbable et loin du conformisme petit-bourgeois que vous conspuez... Mais chose, ô combien paradoxale, il se trouve dans la sélection du FIBD.

          "Comment lutter contre ses ennemis quand ses derniers vous adoube".

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      • Répondu par Antonin le 15 décembre 2011 à  00:30 :

        ". Mais j’attends qu’un jour il nous fasse une BD réaliste qui lui demanderait énormément de temps et de sueur. Là il montrerait à tous la grandeur de son art."

        En tout cas vous venez de démontrer la grandeur de votre connerie de votre coté. A quoi sert un dessin réaliste s’il ne sert pas totalement la narration ? A rien. Hors, Blain de son coté adopte un dessin des plus narratif qui soit. Ses traits son d’une efficacité sidérante qui donne un mouvement et une vie à ses personnages qu’on à rarement vue ailleurs. De plus Blain est tout à fait capable d’adopter un trait académique réaliste. ce qui ne servirait strictement à rien, comme dit Hugo Pratt "le dessin n’est pas la pour copier la réalité mais la fantasmer". Le dessin réaliste sans âme il faut le laisser aux dessinateurs sans sensibilité ,et encore ça n’existe même pas, il y toujours une touche personnelle et c’est toujours elle qui fait le talents d’un dessinateur.

        Répondre à ce message

      • Répondu par Raph38 le 18 décembre 2011 à  14:49 :

        Un amoureux de la bande dessinée digne de ce nom commence par acheter les livres (il faut savoir prendre des risques dans la vie, hormis celui de critiquer sur internet dans l’anonymat le plus complet) plutôt que de les feuilleter et les écorner gratuitement chez le prescripteur industriel du beau cité par vous.

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  • Les splendeurs de « Quai d’Orsay »
    6 décembre 2011 16:46, par PPV

    j’ai adoré cet album comme j’ai adoré le tome 1, pas seulement pour l’originalité du récit mais aussi la manière de le construire et de le rythmer, de bâtir les personnages (de Villepin en viendrait a être sympathique même pour un défenseur acharné de melenchon ou besancenot), et bien sur, le dessin de Blain est une merveille (ah ! le minotaure !).
    Chaudement conseillé !!!

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  • Les splendeurs de « Quai d’Orsay »
    11 décembre 2011 10:47, par Stephane Deschamps

    Je me suis précipité, vu comme j’ai aimé le Tome 1.

    Et comme le Tome 1 c’est bourré d’intelligence, marrant et tout. Le dessin, n’en déplaise aux grincheux (les mecs vous n’avez que ça à faire ?), tient tout à fait la route.

    Rien que les pages 36-37 et l’énergie qu’elles dégagent suffiraient à justifier l’album.

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    • Répondu par Stephane Deschamps le 18 décembre 2011 à  19:03 :

      ... et depuis je l’ai fini, et bon sang ce que c’est bon. :)

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  • Les splendeurs de « Quai d’Orsay »
    13 décembre 2011 16:36, par Fred Poullet

    Tiens, je vais vous citer un VRAI livre non-conformiste Mr Plume, Seigneur Venin de Gabarel Dalmatius, un livre tout à fait improbable et loin du conformisme petit-bourgeois que vous conspuez... Mais chose, ô combien paradoxale, il se trouve dans la sélection du FIBD.

    "Comment lutter contre ses ennemis quand ses derniers vous adoube".

    Répondre à ce message

    • Répondu par la plume occulte le 15 décembre 2011 à  15:48 :

      Merci pour l’info Mr Poullet je vais immédiatement jeter un œil sur tout ça.De la contre-culture, du subversif ,de l’underground à Angoulême ?!! MIAM !

      Répondre à ce message

      • Répondu par Raph38 le 18 décembre 2011 à  14:09 :

        Si seulement tous les échanges sur ce site étaient aussi fourmillants (c’est le premier mot qui me viens sous la touche) et pétillants !... Champagne pour tout le monde !

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  • Les splendeurs de « Quai d’Orsay »
    21 décembre 2011 12:55, par Phiip

    Je trouve également cet album magnifique, et j’ignorais qu’il avait eu autant de succès !
    Rarement ai-je vu une alliance du fond et de la forme aussi maîtrisée, quand au dessin, il est phénoménal. L’énergie qui est insufflée dans une simple histoire bureaucratique est incroyable, ça devient un récit épique, pas seulement sur la politique internationale, mais sur la vie et les mœurs bureaucratiques.

    Dans une longue vie d’amateur, peu de BDs m’ont rendu aussi admiratif...

    Répondre à ce message

    • Répondu par Géraud le 21 décembre 2011 à  18:07 :

      J’acquiesce complètement.
      Je viens de le lire, à conseiller vivement !!

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