Dans un décor de savane, Tintin, un casque colonial sur la tête, pilote une Ford T des années 20. Dans une autre boîte, il est aux commandes d’un bolide rouge des années 30, tandis que les Dupondt assis sur le capot arrière retiennent leur chapeau.
Une troisième propose un Tournesol, très colère de s’être fait traiter de zouave, au volant d’une jeep Willys CJ2a de 1946. Le petit dépliant/certificat d’authenticité joint donne quelques détails sur le véhicule, remet la scène dans son contexte, et nous signale en passant que la jeep qui apparaît en couverture d’Objectif Lune n’a pas de volant, Hergé ayant oublié de le dessiner.
"En voiture, Tintin" est incontestablement la plus belle réalisation des Editions Atlas depuis leur création. Elle a pour ambition de reproduire en modèles réduits de haute qualité les plus beaux modèles de voitures apparaissant dans les aventures de Tintin. La collection devrait comprendre une trentaine de véhicules en version "collector".
Chaque modèle est présenté sous la forme d’un petit coffret comprenant :
la voiture métallique scellée sur un socle ;
un fond la mettant en scène dans un décor extrait de l’album d’où elle a été extraite ;
un certificat d’authenticité/livret explicatif.
Le travail de reconstitution est vraiment remarquable. "C’est le fruit d’une recherche dans l’univers de la bande dessinée ainsi que dans le contexte historique, technique et de consommation dans lequel il s’inscrit", nous explique-t-on chez Atlas.
L’apport de la Fondation Hergé dans cette réussite incontestable est évident : les éditions Atlas ne nous avaient pas habitués à un tel niveau de qualité.
Ces voitures peuvent être commandées sur Internet, sur le très beau site www.envoituretintin.com, qui ravira tous les fans d’Hergé et tous les collectionneurs de voitures en modèle réduit. On peut y découvrir, entre autres, ces différents modèles en Quicktime VR (procédé photographique permettant de simuler la 3D et de tourner autour de l’objet photographié).
Le prix de lancement de la première voiture est de 4 Euros 50.
(par Patrick Albray)
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