Quand vos parents gagnent une petite fortune à la loterie, ça attire les convoitises et, une fois de plus, c’est Madoka qui va devoir en faire les frais. Elle se fait kidnapper par "Tonton Tanaka" qui demande une rançon mais elle sera sauvé par Ono et Tomoko. Ce dernier en profite pour déclarer sa flamme à la jeune fille qui accepte de sortir avec lui. Mais l’adolescente n’est pas au bout de ses peines puisque, lassé du désintérêt de sa femme, le père de Madoka a quitté le domicile conjugal en compagnie d’une jeune femme et avec les cent millions de yens.
Lollipop est le genre de manga où, même si l’histoire commence bien, on se dit qu’on n’aimerait pas être à la place de l’héroïne. Les situations les plus rocambolesques s’enchaînent à son détriment et parfois aussi à celui du lecteur car certaines d’entre elles sont un peu trop extravagantes. L’humour reste le point fort de cette BD.
Lollipop est un shôjo, on y parle d’amour, de flirt, de sexe mais pourtant, le lecteur reste en dehors de ces questions. Néanmoins, le charme de Ono sauve un peu la mise, notamment à la fin du tome 3, quand se met en place le caractéristique triangle amoureux du genre.
Enfin, la narration manque un peu de clarté, les évènements s’enchaînent rapidement et parfois sans transition ni logique. Difficile de voir où l’auteur veut en venir : histoire d’amour, tranche de vie ou critique sociale ?
(par Stéphanie Francqueville)
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