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Luc Mazel : (Les Paparazzi, Les Mousquetaires) : « Monsieur Dupuis m’a jeté dans les bras de Cauvin ! »

Par Nicolas Anspach le 2 août 2011               Les Paparazzi, Les Mousquetaires) : « Monsieur Dupuis m’a jeté dans les bras de Cauvin ! »" data-toggle="tooltip" data-placement="top" title="Linkedin">       Lien  
Dans sa carrière, {{Luc Mazel}} a souvent été associé à {{Raoul Cauvin}}. Ensemble, ils ont créé {Les Mousquetaires}, {les jungles perdues} et dans les années ’90 {les paparazzi}. Le dessinateur s’est révélé, dans cette dernière série, être tout aussi à son aise dans les récits à gag, que dans le feuilleton humoristique de 44 planches qu’il pratiquait jusqu’alors.

Nous vous proposons une interview réalisée en 1999 par Nicolas Anspach pour le fanzine Auracan. Luc Mazel y parle de ses principales séries.


Luc Mazel : (<i>Les Paparazzi</i>, <i>Les Mousquetaires</i>) : « Monsieur Dupuis m'a jeté dans les bras de Cauvin ! »

En 1996, vous avez publié le premier tome des Paparazzi avec Raoul Cauvin aux éditions Dupuis. Pourtant votre rencontre avec ce scénariste remonte à 1969…

Monsieur Dupuis m’a littéralement jeté dans les bras de Raoul Cauvin ! A l’époque, Raoul était responsable de l’atelier « photo » des éditions Dupuis. Il inventait régulièrement des petits gags dessinés d’une manière « cartoon », qu’il affichait sur les murs de l’atelier. Lorsque Charles Dupuis se promenait près du bureau de Raoul, il passait toujours chez lui pour lire ses histoires. Il les adorait. J’avais présenté un récit avec un brigand au grand cœur à Dupuis. Mais cet éditeur était également lecteur du journal concurrent – Tintin – ou j’avais dessiné plusieurs histoires mettant en scène des mousquetaires. Il a préféré que je reprenne ce thème. Il avait insinué qu’il serait préférable de trouver un scénariste. Jean Roba m’a soufflé le nom de Raoul. C’est exactement ce que Monsieur Dupuis désirait.

Vous étiez donc un de ses premiers collaborateurs …

Oui. Il avait déjà écrit des histoires courtes pour des dessinateurs tels que Louis Salvérius, Ryssack, Bretécher, etc. Mais il a créé son premier « quarante-quatre pages » pour Câline et Calebasse, une histoire que je dessinais.

Les deux premiers albums des Mousquetaires (câline et calebasse) sont parus dans des collections fourre-tout des éditions Dupuis : "Okay" et "Péché de jeunesse"

« Câline et Calebasse » était une préfiguration de la série « les Mousquetaires ? »

En effet, en 1989, j’ai repris cette série sous le nom des Mousquetaires. Les Mousquetaires que j’avais imaginés avec Raoul était composés de trois hommes (Calebasse, St-Emilion et Château-Neuf-du-Pape), ainsi que Câline, un cheval. C’était André Franquin qui nous avait soufflé l’idée d’intégrer à cette série un cheval comique. Raoul Cauvin a directement donné à Câline un sale – fichu - caractère. Lorsqu’il a vu mes premiers croquis d’une percheronne rigolarde, Raoul a râlé – autant que Câline peut le faire – et je l’ai changé tout de suite …

Un des personnages des "Mousquetaires"
(c) Mazel.

Cette série a été arrêtée en 1977. Pourquoi ?

Il y a deux raisons à l’abandon de Câline et Calebasse. La première a été un manque de dialogue avec Monsieur Charles Dupuis, qui a fini par délaisser cette série. Les éditions Dupuis n’avaient publié qu’un seul album entre 1969 et 1977. Nous travaillions à la planche pour le journal de Spirou. Ce n’était pas très valorisant de ne voir jamais paraître nos histoires en album. D’autre part, Raoul Cauvin et moi-même n’avions pas toujours le même avis quant à la destinée de nos personnages. Raoul est un scénariste populaire, ce qui n’est pas péjoratif, au contraire ! Et moi, je souhaitais raconter des récits à la manière d’Alexandre Dumas, tout y insérant des gags. A cette époque, Raoul n’avait pas beaucoup de connaissances en histoire. Il avait développé un scénario qui se situait dans le Palais des Glaces à Versailles. Mais à l’époque de Louis XIII, Versailles n’était qu’un vulgaire pavillon de chasse où il ne devait probablement pas y avoir le moindre miroir (Rires).

Est- ce pour cette dernière raison que vous avez repris cette série en solo, en 1989, sous le nom des « Mousquetaires » ?

Oui. « Les Mousquetaires » ont connu quatre albums aux éditions Dupuis. La série s’est arrêtée car les chiffres de vente étaient insuffisants. Pourtant, je suis persuadé que pas mal de lecteurs aimaient ces histoires. Mais certains d’entre eux ont peut-être cru que l’éditeur ressortait de vieilles histoires. La forme narrative des Mousquetaires était différente de celle de Câline et Calebasse. Raoul Cauvin utilise un prétexte fort simple pour cumuler avec succès les gags sur 44 pages. J’ai intégré au synopsis des Mousquetaires une véritable histoire, une intrigue conduite par des gags.

"Les Mousquetaires"
(c) Mazel.

En dessinant les dernières histoires de « Câline et Calebasse », vous prépariez une autre série qui portait le nom de « Boulouloum et Guiliguili »…

En 1975, j’avais présenté un projet de d’une série humoristique sur le mythe de Tarzan à Raoul Cauvin. Il a renversé la vapeur pour inventer un gosse accompagné par un gros gorille évoluant dans des histoires d’aventures. Ces deux personnages ont vécu le temps d’une dizaine d’albums. Cette série a malheureusement connu quelques avatars. Nous avions réalisé quelques histoires courtes pour lancer ces personnages dans le journal de Spirou sous le nom de Boulouloum et Guiliguili.
André Franquin – encore lui ! – trouvait que le nom de ces personnages était quelque peu enfantin, voire infantile. C’était un avis judicieux ! Lorsque nous avions eu l’autorisation de développer la destinée de ces personnages en récits de 44 planches, nous avions demandé à Monsieur Charles Dupuis, son aval pour modifier le nom de la série. Raoul et moi-même avons expliqué à la direction que ces noms étaient opportuns pour des récits d’essais dans Spirou, mais cela manquerait de sérieux d’affubler ces noms à notre série. Monsieur Charles Dupuis, parfois un rien têtu, n’a pas désiré les modifier… Lorsque nous avions terminé le cinquième album, les responsables des éditions Dupuis, nous ont demandé de modifier le nom de la série. Elle a porté le titre Les Jungles Perdues dès le sixième album. La série s’est cassée le nez. Le lecteur ne s’y est plus retrouvé.

Le septième album, les Aventuriers de la préhistoire, annonce un revirement narratif important car vous avez inclus à votre série des ingrédients plus fantastiques. Les premiers albums étaient de l’aventure pure …

J’avais demandé à Raoul d’inventer des histoires plus fantastiques pour les Jungles Perdues, calquées sur les superstitions africaines des sorciers, … Nous avions mal accordé nos violons et Raoul a écrit des histoires sans tenir compte du contexte africain. Pour une série qui se passe en Afrique, c’est un peu dommage ! (Rires). A partir de cet album, je n’ai d’ailleurs plus dessiné de personnages noirs africains. Ils étaient d’ailleurs même inexistants dans certains albums. Raoul est parfois entêté et il suit avec acharnement la ligne de conduite qu’il a déjà tracée ! Il faut reconnaître que Raoul doit être un des scénaristes qui a commis le moins de fautes dans sa carrière…

Avez-vous envie de reprendre cette série, si un éditeur vous le proposait ?

Certainement ! La reprise des Jungles Perdues est une de mes grandes envies. Une éventuelle reprise serait d’autant plus intéressante que mon dessin a fortement évolué au fil des ans. Mes personnages étaient trapus, et avaient les jambes courtes (Rires). A cette époque, c’était peut-être une tendance graphique des dessinateurs humoristiques… Les Jungles Perdues pourrait encore connaître beaucoup d’albums car le contexte et le sujet se prêtent à de nombreux éléments narratifs et décors graphiques.

"Les Jungles Perdues"
(c) Mazel, Cauvin & Dupuis.

Comment décririez-vous Raoul Cauvin ?

Raoul est véritablement un génie ! Il a créé un nombre invraisemblable de séries, qui ont, pour une très grande part, connu un succès rapide auprès des lecteurs. Il a une production phénoménale. Pourtant, ce scénariste est toujours ponctuel dans la livraison de ses histoires. Le découpage, sous la forme de croquis, qu’il me donne m’aide beaucoup : une grande partie du travail préparatoire est déjà réalisée. Mais aussi, je suis certain de connaître les intentions de mon scénariste et de rester fidèle à ses idées… Raoul a aussi le sens de l’amitié ! Il est venu me chercher pour commencer les Paparazzi lorsque je traversais une période difficile. Je lui serai toujours reconnaissant de m’avoir offert les Paparazzi. Je n’oublierai jamais cette démarche. Savez-vous que Raoul a également donné du scénario à Arthur Piroton lorsqu’il a arrêté Jess Long. Mais l’avenir en a malheureusement décidé autrement.

Avez-vous une anecdote à propos de Raoul Cauvin ?

Tous ses dessinateurs vous raconteront la même. Raoul Cauvin fait des fautes grosses comme des maisons.

Quand même, on ne peut pas écrire cela …

Mais si ! Vous pouvez le laisser… D’autant plus que Raoul sait qu’il a ce problème. Heureusement, celui-ci est largement compensé par la qualité de ses gags et par son esprit de synthèse pour les dialogues. Mais Raoul Cauvin pourrait difficilement se présenter à la célèbre dictée de Pivot (Rires).

Le jour où Raoul Cauvin nous quittera, Dupuis sera en difficulté car il est leur scénariste vedette…

J’espère m’envoler au Paradis avant Raoul Cauvin. Je ne sais pas s’il aura de la peine le jour où je partirai, mais moi, j’en aurai beaucoup s’il devait lui arriver quoi que ce soit … Il a quand même un ou deux excellents scénaristes qui sont prêts à prendre la relève. Je pense particulièrement à Gilson (Le Garage Iside, Mélusine). […] On ne s’improvise pas scénariste humoristique du jour au lendemain. Il faut acquérir le sens du dialogue, de la narration, du gag…

Joy et Nicolas, les paparazzi
(c) Mazel, Cauvin et Dupuis

Raoul Cauvin a donc eu l’idée des Paparazzi ?

Oui. Il a eu l’idée de traiter du phénomène des Paparazzi en gags. Il m’a téléphoné pour me le dire. Je lui ai demandé ce qu’il me proposait en plus de cette idée. Il m’a dit : « Rien. Trouve-moi des personnages qui m’inspirent ! ». J’ai dessiné une multitude de croquis de personnages. Je sortais d’une période de dépression, et je n’arrivais pas à retrouver mes marques… J’ai lancé un appel à deux amis : Will (Tif & Tondu, Isabelle) et Deliège (Bobo). Je leur ai demandé de me faire quelques croquis pour percevoir le physique qu’ils leur donneraient. J’ai présenté les personnages, Joy et Nicolas, à Raoul Cauvin. Il est tout de suite tombé d’accord. Les croquis de Deliège et de Will m’ont complètement débloqué. Même si mes personnages ne ressemblent en rien aux leurs.

Êtes-vous lecteur de la presse à scandale ?

Non, pas du tout ! La presse à scandale est un phénomène de notre époque qu’il faut accepter. Cela doit être épouvantable pour les personnes qui sont victimes des paparazzi. Mais il y a des problèmes beaucoup plus importants que les déboires des stars avec ces journaux. Cela doit être terrible d’être poursuivi par les paparazzi, mais leurs victimes aiment parfois être à la une de ces journaux. Jusqu’au moment où elles n’arrivent plus à contrôler les informations qui y sont écrites (Rires). Raoul et moi-même avons inversé la vapeur dans notre série. Nos deux paparazzi n’ont pas réussi la moindre de leurs missions. Ils réussiront peut-être à photographier des personnalités dans des situations compromettantes, mais ce sera sûrement un accident (Rires).

Extrait des "Paparazzi"
(c) Mazel, Cauvin & Dupuis

Votre style graphique n’est-il pas plus nerveux et caricatural dans les Paparazzi que dans les Mousquetaires. Il était plus souple, plus rond…

Certaines personnes de mon entourage m’ont conseillé de modifier mon style graphique pour cette nouvelle série. Après moult recherches, je ne parvenais pas à m’en éloigner. Mais j’ai évolué dans ma manière de dessiner… Ceci a probablement comme origine mes années de travail dans ce métier, ou j’ai essayé de pallier mes défauts. Et aussi, une approche différente du dessin pour des gags d’une à six planches et d’une histoire de quarante-quatre planches. Dans une histoire complète, je peux me permettre différentes coquetteries. Je pouvais m’attarder sur certains décors et y incorporer des éléments qui me sont personnels… Pour des histoires courtes, il faut avoir un style rapide et nerveux. Mon dessin a changé dans les Paparazzi. J’espère qu’il deviendra encore plus caricatural tout en étant un peu plus réaliste dans les proportions.

Intervenez-vous dans les Paparazzi au niveau narratif ?

Il m’est très difficile de donner une idée de gag à Raoul Cauvin. Il le transforme à sa façon. Si bien que je ne retrouve plus mon idée dans son histoire (Rires). De temps en temps, je lui souffle des sujets qui pourraient apparaître dans la série. Par exemple, je souhaiterais inclure à la série un personnage qui veut à tout prix apparaître dans le journal de nos deux paparazzi (Rires). […] Des lecteurs m’ont demandé de développer la personnalité de Joy et de Nicolas. Les personnages que j’ai rencontrés aux séances de dédicace apprécient les bévues de nos deux paparazzi. Mais ils souhaitaient qu’ils se fassent enguirlander plus souvent par le « boss ». Cette situation d’infériorité de Joy et Nicolas face au directeur de Paris-Flash est presque encore plus amusante que le gag. Car ce dernier est sans aucun scrupule.

Le patron est la figure type du personnage mesquin, mécontent…

Dans les premiers gags, ce personnage appartenait simplement au décor. Finalement, à force de l’employer, nous avons pensé qu’il était assez visuel.

André-Paul Duchâteau et Luc Mazel, en 2010.
Les deux hommes ont travaillé ensemble pour Pilote. Duchâteau signait sous le pseudo de Michel Vasseur, et Mazel sous celui de Zem. - Photo : (c) Nicolas Anspach

Vous servez-vous d’histoires réellement vécues par des stars pour les Paparazzi ?

Cela arrive de temps en temps ! Nous lisons quelquefois les journaux à sensation pour nous inspirer. Je me souviens que suite à une de ses lectures, Raoul était furieux sur Maradona car il avait commis un acte plutôt barbare sur un terrain de football. Il a inventé un gag sur cette star pour évacuer son indignation envers lui. Je pousse Raoul à exploiter ce créneau plus souvent. Mais il a peur que nous ayons des problèmes avec ce beau monde … Nous devons prendre quelques précautions. C’est pour cela que si une histoire est calquée sur la personnalité d’une star, notre bonhomme portera un nom différent. Nous pouvons ainsi parler ouvertement d’une personnalité si nous ne le dessinons pas. Par exemple, j’ai dessiné un gag où Joy et Nicolas veulent photographier Bill Clinton se baignant en string dans du jus d’ananas. Nous avons seulement nommé le président des États-Unis. Il n’apparaît en aucune manière graphiquement dans ce gag. Si je l’avais dessiné, je crois que nous aurions eu quelques problèmes (Rires).

Vous avez publié aux éditions P&T Productions (Joker) un album sur Barbe-Bleue. Pouvez-vous nous en parler ?

Je suis profondément reconnaissant à l’éditeur qui m’a permis de dessiner un album dans un style plus « réaliste ». L’histoire est peut-être noyée dans l’aspect érotique de certaines scènes… Mais j’ai dû me plier à l’esprit de cette maison d’édition. En dessous de cette apparence, cet album contient une véritable histoire : Barbe-Bleue pendait ses femmes car elles violaient le secret de la chambre secrète où étaient suspendues ses précédentes compagnes. Je me suis demandé quel avait été le crime de la première épouse de Barbe-Bleue, puisqu’elle n’avait pu rentrer dans le sanctuaire démoniaque et interdit.

Luc Mazel et François Walthéry en 2008
(c) Nicolas Anspach

(par Nicolas Anspach)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Interview publiée à l’origine dans le fanzine Auracan n°22 (Avril/Juin 1999) – © Nicolas Anspach
Certains passages qui n’étaient plus opportuns, compte tenu de l’ancienneté de cette interview, ont été enlevés.


Photo de l’auteur (c) Nicolas Anspach

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5 Messages :
  • On ne peut qu’admirer la capacité de création de Mazel : passer de Louis XIII à l’Amazonie puis à l’époque contemporaine n’est pas donné à tout le monde.

    Dommage que les lecteurs n’aient pas été au rendez-vous... Mais au moins, d’un échec commercial a pu jaillir une réussite gràce aux Paparazzi

    Reste à espérer que Dupuis -dans son élan des intégrales- redonnera une chance à ces séries ?

    Répondre à ce message

    • Répondu par jimi le 2 août 2011 à  15:50 :

      Les jungles perdues est pour moi au panthéon des plus grands récits d’une certaine époque à Spirou.
      Quel dessin et histoire fantastique !

      Encore un maitre méconnu , comme Wasterlain , et tant d’autres qui mériteraient aujourd’hui la notoriété que l’on accorde à certains autres aujourd’hui qui n’en ont p-e pas le mérite ( dans la durée je veux dire ) !

      Répondre à ce message

      • Répondu par Oncle Francois le 2 août 2011 à  21:28 :

        Bien d’accord avec marcusbrody et jimi. Exceptionnel, le trait de Mazel n’a jamais rencontré dans les pages de Spirou le succès qu’il méritait. Peut-être qu’un changement d’éditeur (Glénat ou Bamboo) lui permettrait de remédier à ce problème...

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    • Répondu par JF le 2 août 2011 à  23:11 :

      Je trouve qu’il y a un vrai gâchis. Le dessin de Mazel était formidable de dynamisme avec les mousquetaires, il était devenu plus sage et classique avec Bouloubouloum (mais de haute tenue), mais il s’est sabordé avec les Paparazzi, adoptant un trait pauvre comme du Bercovici(beaucoup de dessinateurs de Cauvin ont fait ça à une époque) allié à un dessin sans âme, le tout sûrement dû à l’inanité des scénarios. Bref un beau gâchis, comme pour Bédu.

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  • moi j’apprécie beaucoup son trait et les mousquetaires !quand est ce que Dupuis va faire une intégrale mousquetaires ! est ce que Luc Mazel se sa retraite nous prépare tout de meme un nouvel album one shot ?

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